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Quand j'étais pauvre, elle m'a enrichi,
Quand tout le monde m'abandonnait, elle m'a réconforté,
Quant on me traitait de menteur, elle a cru en moi.
Afficher en entierLa réputation de Yâkût al Makhr était connue de tout le Hedjaz. Qu'il faille attaquer ou défendre, nul ne mettait en cause son courage. On le disait goûtant toutes les cruautés. Ce que ses yeux laissaient parfois deviner. C'était un homme d'orgueil plus que de ruse, davantage porté aux mouvements d'humeur qu'à l'obéissance.
Afficher en entierNul n'ignorait l'infinité autant que l'étrangeté des croyances des hommes dans le désert. Celles-ci n'étaient guère plus insolites que bien d'autres. À Mekka aussi, on aimait à penser que les humains, pour se rapprocher de la mort sans craindre les démons du monde de l'après-vie, ne devaient pas aller sans règles ni sans dieux.
Afficher en entierLa jeunesse s'aveugle. Elle oublie les vérités de la vie dans l'éblouissement de l'amour et les folies de l'espoir. Mais comment s'aveugler quand on est sur la pente qui conduit aux corps flétris et aux cœurs gros des temps passés ?
Chacune de ces pensées était une lame dans ses entrailles.
Afficher en entierPrendre un époux n'est pas seulement recevoir un homme dans sa couche. Les murs de la maison aussi doivent proclamer la jeunesse et les promesses d'un nouvel amour.
Afficher en entierDésormais aussi dodue qu'une jarre bien pleine, Muhavija avait abandonné le soin de sa personne autant que l'ambition de séduire. Sans pour autant s'aigrir, ni que le fiel de la jalousie lui gâte le caractère. Elle savait montrer un esprit aussi aiguisé qu'une pointe de flèche, et de grande sagesse. Elle était drôle et légère. En outre, toute curieuse et bavarde qu'elle fût, elle tenait sa langue quand il le fallait ou, au contraire, s'en servait abondamment si le besoin s'en faisait sentir.
Afficher en entierSi Khadija, riche veuve, n'avait pas dit : « Moi, je crois », l'aventure musulmane n'aurait jamais commencé. Sans sa plus jeune fille, Fatima, guerrière intransigeante, Mahomet n'aurait jamais pu imposer l'islam dans la péninsule arabique. Et si Aïcha, la dernière épouse, n'avait pas fidèlement retranscrit ses paroles, nous ne connaîtrions pas le Coran.
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