« - Adieu, chuchota soudain Lisel. Ayez soin de vous.
Dans son élan vers les trois marches menant au quai, elle le frôla. Il la retint par la taille, d’un geste instinctif.
- Restons amis, au moins, supplia-t-il.
Elle se jeta contre lui, grisée par les sentiments passionnés qui la dévastaient et annihilaient sa volonté. Heinrich l’enlaça avec une infinie tendresse. Il crut toucher à un paradis inconnu, par le simple fait de la tenir dans ses bras. Un exquis parfum de verveine émanait de ses cheveux, de sa peau.
- Pourquoi nous séparer ? Souffla-t-il a son oreille. Je voudrais passer la nuit ici, à vous sentir contre moi.
Lisel leva la tête. Elle souriait, les yeux brillants. Il se pencha et cueillit ce sourire de bonheur sur ses lèvres. Un baiser furtif scella l’amour qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre, malgré tout ce qui les menaçait.
- Nous nous retrouverons, je vous le promets, affirma-t-il ensuite. Je dois rejoindre mon fils. Faites des merveilles, Lisel, et ne vous souciez pas de moi.
Il s’en alla en premier, sans attendre de réponse. Elle s’attarda à contempler la rivière, afin de dominer le tumulte délicieux de son jeune corps vigoureux. Du bout de l’index, elle effleura sa bouche, en rêvant de nouveaux baisers d’Heinrich, sa vie durant. »
« - Adieu, chuchota soudain Lisel. Ayez soin de vous.
Dans son élan vers les trois marches menant au quai, elle le frôla. Il la retint par la taille, d’un geste instinctif.
- Restons amis, au moins, supplia-t-il.
Elle se jeta contre lui, grisée par les sentiments passionnés qui la dévastaient et annihilaient sa volonté. Heinrich l’enlaça avec une infinie tendresse. Il crut toucher à un paradis inconnu, par le simple fait de la tenir dans ses bras. Un exquis parfum de verveine émanait de ses cheveux, de sa peau.
- Pourquoi nous séparer ? Souffla-t-il a son oreille. Je voudrais passer la nuit ici, à vous sentir contre moi.
Lisel leva la tête. Elle souriait, les yeux brillants. Il se pencha et cueillit ce sourire de bonheur sur ses lèvres. Un baiser furtif scella l’amour qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre, malgré tout ce qui les menaçait.
- Nous nous retrouverons, je vous le promets, affirma-t-il ensuite. Je dois rejoindre mon fils. Faites des merveilles, Lisel, et ne vous souciez pas de moi.
Il s’en alla en premier, sans attendre de réponse. Elle s’attarda à contempler la rivière, afin de dominer le tumulte délicieux de son jeune corps vigoureux. Du bout de l’index, elle effleura sa bouche, en rêvant de nouveaux baisers d’Heinrich, sa vie durant. »
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