Les filles de Caleb, tome 1 : Le Chant du coq

Le roman est bien écrit, mais je ne suis jamais arrivée à entrer dans l'histoire. A aucun moment, je n'ai ressenti ce besoin pressant de tourner les pages.

Les + :

- Très bon contexte historique

- Une écriture adaptée à la saga

Les - :

- Difficulté personnelle à me plonger dans le roman

Je me replonge dans cette série passée à la télé dans mon adolescence et voilà que je me lance dans les livres dont elle est inspirée. Mon oreille intérieure donne aux dialogues des héros les voix de Marina Orsini et Roy Dupuis, dont l’accent et les intonations bercent ou scandent les mots.

Belle histoire d’amour mais qui me rend si triste…

Est-ce à cause du héros rêveur qui ne sera jamais à la hauteur des ambitions de sa femme?

Est-ce à cause de l’égocentrisme de l’héroïne qui, du haut de son instruction, juge constamment son entourage, dont son mari qu’elle traite finalement toujours comme si elle était encore sa maîtresse d’école?

Est-ce en raison de la rudesse de la vie à l’époque, dans ces régions à défricher aux limites de la civilisation occidentale? Quel choix avaient alors les femmes, entre une existence de labeur pour leur mari et enfants, ou la solitude des tentatives de vie indépendante…

Dans ce premier tome des filles de Caleb, on suit la jeune Émilie Bordeleau qui a décidé de devenir institutrice dans une petite école de rang, à Ste-Tite, loin de chez elle à St-Stanislas. Elle y vivra une romance avec le jeune Ovila Provonost, l'un de ses élèves, de deux ans plus jeune qu'elle. Leur amour subira maintes épreuves et le couple essayant de survivre aux difficultés du mariage et de la vie de famille à travers l'industrialisation et l'urbanisation du début du 20e siècle.

Malgré le fait que le rythme soit assez lent, qu'il ne se passe pas grand chose (certains chapitres correspondant à une série de mois ou d'années) et que les personnages ne soient pas tant accrocheurs, j'ai trouvé que c'était une bonne lecture et assez addictive, j'avais de la misère à décrocher par moments. (J'avais, pour le deuxième moitié de l'ouvrage, toujours envie de frapper Ovila, ça a peut être aidé à l'addictivité. Émilie méritait tellement mieux que lui et j'avais hâte qu'elle arrête de tout lui pardonner. Il a quand même des bon moments, mais ils sont pas mal moins nombreux mettons...) De manière générale ça se lit très bien et ça donne une bonne idée des réalités du Québec de la fin du 19e, début 20e siècles. Bref une bonne petite lecture !

Je vous conseille fortement ce livre si vous êtes intéressé par l’histoire du Québec, entre autres, celle des petits villages de la Mauricie et celle du début de l'enseignement. C’est une roman qui prône surtout le fort caractère et l’amour d’une femme des années 1800. Une femme qui est née avant son temps. C’est un récit drôle, attachant et à la fois très dramatique. L’histoire d’Émilie et d’Ovila, Une histoire de cœur.

J'ai beaucoup aimé cette trilogie qui se passe au Canada et je trouve cela très bien écrit.

Simplement génial oh Emilie et ton amour Ovila bouleversant aussi bien dans la série que dans les livres

On fait la connaissance de Emilie, jeune femme forte et déterminé et de l'homme qu'elle aime, Ovila. On suit leur quotidien, fait d'hivers rudes et de difficultés financières.

Soit on aime ou ont aime pas dans mon cas je vais lire le 2 pour me donner chance.

Très bonne lecture. Les filles de Caleb relate bien les faits de l'époque. Tellement bien que mon père l'a lu, lui qui d'habitude ne lit jamais.

Découverte du Québec à travers ce livre passionnant ! J'ai tout de suite accroché et je l'ai lu plusieurs fois !