Les filles du feu / Petits châteaux de Bohême
Auteur
- Gérard De Nerval (Écrivain)
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Classement en biblio - 5 lecteurs
extrait
On a toujours considéré comme une souillure, - dans la manière de voir des hommes d’église, le fait, légitime pourtant, - puisque Angélique s’était mariée, - de produire au monde un nouveau pécheur. Ce n’est pourtant pas là l’esprit de l’évangile. - Mais passons.
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Cette lecture est très hétéroclite ! Tantôt en prose, tantôt en poésie, parsemée de poème ; aussi captivant que fastidieux, ce livre surprend par son côté magique, déstabilise pour son aspect four-tout ! Comme « l'épanchement du songe dans la vie réelle. » Je vous avouerai que je n’ai pas retenu grand-chose de précis de cette lecture mais plutôt des impressions, des sensations, des pauses pleine de douces rêveries.
Quelques passages m’ont intéressé, captivé plus que d’autres. Comme ses quelques pages sur Soissons et les longues digressions durant les voyages à pieds que Gérard de Nerval fait autour d’Ermenonville et de ses villages. L’auteur y immortalise avec tendresse quelques artefacts du monde paysans aujourd’hui effacé. Ses marches, dans « Chansons et légendes du Valais »sont aussi l’occasion de se souvenir des petites histoires de l’histoire .
« L'une était l'idéal sublime, l'autre la douce réalité. » Sylvie, Jemmy, Aurélia… toutes ses femmes que l’auteur tentent d’aimer sont une autre facette intrigante et déroutante de ce recueil. L’auteur tente d’aimer qu’il résume ainsi avec Angélique « Ces jeunes filles fallacieuses nous firent faire une route bien étrange. ».
Découvrez cet ouvrage vous ne serez ps déçu !
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J'ai beaucoup aimé les formes différentes de récits de la femme dans les différentes nouvelles.
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Résumé
4ième de couverture
Il est un air pour qui je donnerais
Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber,
Un ai très vieux, languissant et funèbre,
Qui, pour moi seul, a des charmes secrets !
Rêve ou souvenir, les visions de Gérard de Nerval nous emmènent dans la campagne du Valois, le pays de son enfance, Senlis, Compiègne, Ermenonville. Il retrouve l'amoureuse Angélique, Adrienne, la danseuse couronnée,Sylvie, la dentellière et la plus célèbre des filles de feu. L'amour vécu lutte contre l'amour rêvé. L'éclat de la prima donne cache celui de la bouquetière. Ces nouvelles d'Ile-de-France, d'Italie ou d'Allemagne ont le charme des chansons d'autrefois. En vers ou en prose, Nerval chante lui aussi. Il disait peu de temps avant de mourir : "La dernière folie qui me restera probablement ce sera de me croire poète." Mais celle-là n'en était pas une.
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