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Trop tard !!! En prenant ce recueil, vous venez de pénétrer dans un univers très particulier...
Car les contes de Gudule ne sont pas à lire avant de s'endormir. Sinon, dans l'obscurité inquiétante de votre chambre, ce ne seraient plus les moutons qui viendraient vous rendre visite, mais un défilé de cadavres, tour à tour terrifiant et cocasse. Petits ou grands, féminins ou masculins, ils sont nombreux, les corps pâles qui s'amoncèlent sous la plume de Gudule !
C'est là, dans la trame détournée, décomposée de ses histoires, entre le sourire et le grincement de dents, que le fait divers vient s'unir à la poésie en de macabres noces...
De ce deuxième volume de l'intégrale de ses romans d'horreur et de fantastique où l'on se régale de huit récits morbides, rigolos et touchants, dont deux inédits, Gudule déclare innocemment : « Il y a aussi des histoires où je ne tue pas de petites filles, mais des Pères Noël, des éditeurs de canards de cul, des infirmières borgnes, etc. » Ah bon, alors ça va.
— Tu... tu te souviens, dans l'Ancien Testament, quand Dieu a chassé Adam et Eve du paradis terrestre ? a-t-il fini par me demander.
Évidemment que je m'en souvenais : c'était à la troisième page de ma Bible illustrée.
– Il a dit à Adam : « Pour te punir de ta désobéissance, tu gagneras ton pain à la sueur de ton front...», d'accord ?
J'ai hoché la tête : d'accord !
— Et qu'a-t-il dit à Eve ?
Je me suis creusé un instant les méninges, histoire de retrouver les mots exacts.
— Euh... Tu accoucheras dans la douleur !
— Eh bien voilà : c'est ce qui est en train d'arriver à ta mère.
Ça m'a laissée perplexe.
— Eve, je comprends, elle n'avait qu'à pas écouter le serpent, mais maman ? Qu'est-ce qu'elle a fait de mal pour que Dieu la punisse ?
— Elle, rien en particulier, mais toutes les femmes paient pour la faute d'Eve qui a suivi les conseils du Démon, entraînant son mari dans sa chute. Toi aussi, tu souffriras, quand tu seras grande...
J'ai bondi :
— J'aurai mal à cause d'une bonne femme que je ne connais même pas, et qui est morte depuis des siècles ? C'est pas juste !
— Les décisions de Dieu sont toujours justes, même si nous ne les comprenons pas, a dit papa.
Avec ce second volume, qui rassemble huit autres romans, Gudule nous démontre qu'elle n'a pas toujours tué que des petites filles. Et si le premier volume avait une dimension plus horrifique que fantastique, c'est l'inverse qui se produit ici, bien que ce soit toujours aussi macabre. On oublie les petites filles, et on se concentre davantage sur la folie, allant de la folie à l'état pur à la "simple" démence sénile. Dans l'ensemble, j'ai aimé mais moins. Tout s'emberlificote – réalité, onirisme, autre dimension ou fantastique – et j'ai peiné parfois à en faire la distinction. C'était certainement voulu par l'autrice, mais ça finit par fatiguer un peu. Je n'aurais sans doute pas dû les lire à la suite, j'aurais mieux fait de les entrecouper avec d'autres lectures en parallèle, je m'en rends compte maintenant. Quoiqu'il en soit, il faut admettre que Gudule sait instiller la tension et l'angoisse à son bon plaisir, et nous embarquer dans des intrigues fichtrement bien conçues, plus retorses que gores. Elle ne nous épargne pas, ni ses personnages d'ailleurs, c'est parfois très osé, mais comme elle écrit bien, dans un style très vivace, on ne lui en veut pas.
« Poison » nous emmène dans les locaux de Sexy-flash, un magazine pornographique. On fait tour à tour connaissance avec toute l'équipe. L'angoisse monte d'un cran à chaque fois que l'un d'eux meurt. Savamment bien ficelée, et plutôt soft (du moins par rapport à ce que Gudule m'avait habituée jusque-là), l'intrigue suit son cours jusqu'à un dénouement qui nous laisse pantois.
« L'innocence du papillon » joue quelque peu avec notre santé mentale. Nous suivons une famille tout ce qu'il y a de plus classique : le père, la mère et l'ado de quinze ans. L'histoire est toute gentille, au début, et nous fait parfois même sourire. Elle prend des proportions bizarres, mélange passé et présent, tous deux malléables, à ne plus savoir si on sombre dans une autre dimension ou tout simplement dans la folie... C'est assez retors, je ne suis d'ailleurs pas vraiment sûre d'avoir compris la fin.
« Un amour aveuglant » est le roman maudit de Gudule, c'est ainsi qu'elle le nomme et en explique les raisons dans son avant-propos au début de l'ouvrage. Roman qui a eu un parcours très atypique, j'étais assez pressée de voir de quoi il retournait. Là encore, on frôle la folie. Les événements se déroulent sur deux temporalités : en Équateur, en 1984, où l'on suit un jeune dessinateur qui vient de rencontrer l'amour ; et à Paris en 2004-2005, où l'on suit une lycéenne qui s'est éprise d'un auteur de BD schizophrène. Gudule joue avec nos perceptions de la réalité, c'est plutôt bien amené, d'autant que rien n'est ce qu'il paraît.
« L'asile de la mariée » nous donne à suivre un petit garçon surdoué, cobaye de ses parents, éminents scientifiques, dans un grand château duquel il n'est jamais sorti. Tout va de mal en pire, mais la roue tourne et le scénario se veut de plus en plus machiavélique. J'ai adoré.
« Bloody Mary's baby » est le titre d'une chanson d'une star du rock, mondialement connue, et dont nous faisons sa connaissance peu de temps avant qu'il ne mette fin à sa carrière, en 1969. Parallèlement, à une autre époque, en 1998, nous suivons un jeune garçon de 12 ans qui, en bravant les interdits de sa mère, se rend seul au parc à la fin des cours et où il se fait une amie particulière... Les deux intrigues finissent par se rejoindre, mais pas vraiment comme on l'imaginait. La fin fait froid dans le dos...
« Petit théâtre de brouillard » nous plonge dans l'enfance, quelque peu mouvementée, d'une vieille dame sénile. Je dois dire que c'est le roman qui m'a le plus mise mal à l'aise, certains passages étant à la limite du supportable. Heureusement, le dénouement se veut rassurant, et pour le coup totalement inattendu, Gudule ne m'ayant pas habituée à ce genre de fin, plutôt douce.
« Géronima Hopkins attend le Père Noël », et si elle l'attend, c'est parce qu'elle n'a jamais cessé d'y croire. Et pour cause, elle l'a rencontré pour de vrai lorsqu'elle avait 11 ans et trois quarts. C'était en 1949. Depuis, tous les soirs de Noël, elle l'attend... en vain... Ça fait 50 ans qu'elle rumine sa vengeance... Plutôt court mais très bien ficelé, ce petit roman peut se lire d'une traite. La fin ne manque pas de plaire, même si elle est quelque peu machiavélique.
« Les transfuges de l'enfer » sont des personnes qui ont vécu les pires traumatismes et qui, incapables de les gérer, suivent un traitement particulier à l'institut Fauré. Petit roman d'une quarantaine de pages, en deux actes et sous forme chorale, je ne lui ai trouvé aucun intérêt.
Ce recueil se termine donc avec le seul roman qui ne m'a pas plu. Je dois dire que c'est assez frustrant mais dans l'ensemble, j'ai bien aimé. Moins que le premier volume, comme je dis plus haut, le thème récurrent de la folie étant assez épuisant à la longue.
Découvert totalement par hasard, j'ai été agréablement surprise par ce livre.
Très bien écrit, avec du vocabulaire recherché, des histoires glauques et sordides, de bonnes fins, des personnages attachants et des histoires prenantes avec beaucoup de suspense...
Beaucoup d'imagination et des textes pour le moins glauques, mais étonnamment très prenants~ Des frissons agréables à se donner le soir avant d'aller se coucher dans le noir...
Pas enthousiasmé par ce genre de littérature, j'ai été très agréablement surpris. Le texte est d'une fraicheur et d'un naturel inhabituel pour ce genre, de plus les textes courts y apportent beaucoup.
J'ai lu ce livre avant le premier tome et j'ai bien fait car c'est mon préféré. Tout à commencé par la couverture et ce résumé qui donne envie de lire le livre malgré la mise en garde. Des histoires plus étonnantes les unes que les autres, originales. Un vrai régal, je n'avais plus envie de m'arrêter de lire.
Je le conseil à ceux qui aime les histoires étranges, surprenantes, effrayantes ! :)
Spoiler(cliquez pour révéler)Réédition du commentaires suite à un problème , dsl ! :)
Oh lala... Ce livre est vraiment un coup de coeur, j'avais chaque jours hate que la journée ce termine pour pouvoir me plonger dans ces histoires sordides et belles... J'ai vraiment envie de lire le un, Gudule a bien fait d'écrire d'autres romans que ceux pour la jeunesse :)
J'ai globalement moins apprécié ce recueil que le premier mais les nouvelles restent toujours aussi flippantes, l'imagination de l'auteur débordante. Un livre à ne pas mettre entre les mains de ceux qui ont peur du noir.
Résumé
Trop tard !!! En prenant ce recueil, vous venez de pénétrer dans un univers très particulier...
Car les contes de Gudule ne sont pas à lire avant de s'endormir. Sinon, dans l'obscurité inquiétante de votre chambre, ce ne seraient plus les moutons qui viendraient vous rendre visite, mais un défilé de cadavres, tour à tour terrifiant et cocasse. Petits ou grands, féminins ou masculins, ils sont nombreux, les corps pâles qui s'amoncèlent sous la plume de Gudule !
C'est là, dans la trame détournée, décomposée de ses histoires, entre le sourire et le grincement de dents, que le fait divers vient s'unir à la poésie en de macabres noces...
De ce deuxième volume de l'intégrale de ses romans d'horreur et de fantastique où l'on se régale de huit récits morbides, rigolos et touchants, dont deux inédits, Gudule déclare innocemment : « Il y a aussi des histoires où je ne tue pas de petites filles, mais des Pères Noël, des éditeurs de canards de cul, des infirmières borgnes, etc. » Ah bon, alors ça va.
[Source : Bragelonne, 2009]
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