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Les Fils de la Médina



Description ajoutée par Biquet 2011-12-08T15:30:23+01:00

Résumé

Dans le petit monde d'un quartier populaire du vieux Caire, qui oscille au fil des rumeurs de la ville ou voltige sur les fumées somnolentes du haschisch, s'élève parfois la voix du poète populaire disant l'évasion, proférant l'illusion, tandis que se succèdent des protagonistes qui mobilisent les ferveurs du peuple et suggèrent les trois révélations. Interdit par la censure égyptienne, qui l'identifia comme une scandaleuse transposition de l'histoire sainte dans la chronique familière des hommes, ce fastueux roman-parabole est l'un des plus célèbres de Naguib Mahfouz.

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Classement en biblio - 21 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Biquet 2012-03-17T19:53:27+01:00

L'impasse du mortier est un quartier du Caire ou tout le monde se connaît,c'est un coin un peu délaissé et perdu avec une vie vibrante d'émotions loin des méfaits de la seconde guerre mondiale.Une galerie de portraits d'humanité et de simplicité ou les personnages se croisent et s'entrecroisent.Il y a Oumn Hamida qui adore jouer à la marieuse,sa fille Hamida ,adolescente provocante et séductrice,Le cafetier Karcha,fumeur de hachisch et homsexuel dont les aventures amoureuses amusent les voisins,il y a aussi Al Helou,le jeune coiffeur amoureux de Hamida et qui rêve d'une vie meilleure,le faiseur d'infirme et son complice ,le docteur-dentiste,tous deux profanateurs de tombes mais aussi les vieux,les plus jeunes,le boulanger et le souteneur qui fascine Hamida,mais il y a aussi le Sayyid Ridwâne que l'on vient consulter ,bref une véritable cour des miracles de vices et de tolérance.Un drame va se jouer autour de Hamida ,cette jeune femme sans scrupules ,qui se joue des hommes et déterminée à sortir de cet endroit qu'elle déteste et c'est au travers de son destin que que se déroule l'histoire principale....

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Biquet 2013-05-29T20:57:14+02:00
Bronze

En général, je ne consomme pas directement l'objet de mes achats livresques. Par contre j'aime me souvenir pourquoi j'ai acheté tel ou tel livre. Dans le cas présent, au cours d'une session d'un cours d'analyse littéraire du coran, le directeur du séminaire mentionna que, dans ce livre, Naguib Mahfouz décrivait erronément la communauté copte du Caire.

Comme ce livre fut le scénario d'un SOAP, je m'attendais à du sirupeux moyen-oriental dans un gros livre qu'il faut bien avoir lu, erreur! Cela commence comme l'Iliade voire comme un conte persan des mille et une nuits ou encore comme une épopée chevaleresque du roi Arthur. Une magnifique saga cairote d'un clan descendant du mythique Gabalawi. Chaque chapitre a plus ou moins la même texture: exil d'un couple suivi de la naissance d'un beau garçon, retour de la famille au bercail et rencontre d'une belle jeune fille, les exploits du héro du chapitre précédant sont narrés par un conteur dans un café à haschich et narguilé, le fils entreprend une lutte contre les exploiteurs du quartier d'origine, il reçoit un message prophétique du grand ancêtre.

En outre chaque chapitre ressemble à s'y méprendre à une parodie de la vie d'un prophète dans la tradition musulmane. Qui possède quelques rudiments des mythologies juive, chrétienne et musulmane retrouvera un Adam en Adham, chassé du paradis, doté de deux fils dont l'un commit un fratricide. De même Gabal ressemble trait pour trait à un Moïse maître des serpents devant le pharaon, noyant ses ennemis et instaurant les dix commandements. Rifaa enfin ne peut que faire penser à un Jésus restant puceau bien qu'accoquiné à une traînée, guérissant miraculeusement âmes et corps, procédant à un dernier repas avec ses aficionados, qui fut mis à mort et dont le corps disparut. Si ma clé de décryptage est correcte, Qasim ne peut qu'être un avatar de Mohamad. Comparons ce qu'il y a de commun avec ce que nous savons de source historique de la vie de ce personnage: orphelin confié aux bons soins de son oncle, il bénéficia des cadeaux d'une riche veuve sensiblement plus vieille que lui et l'épousa - c'est Kadidja -, à la mort de sa première femme, il devînt polygame - onze femmes répertoriées dont Aïcha et de nombreuses concubines esclaves - , le quartier où il vécut fut en proie à des conflits entre sous-clans - une allusion au fait que les religions juive et chrétienne étaient présentes tant à La Mecque qu'à Médine -, rencontre avec le serviteur de Gabalawi - c'est l'archange Jibril/Gabriel -, un des affrontements, celui vers la page 500 doit être la fameuse bataille de Badr qui opposa médinois et mecquois et où périt l'ennemi mortel du prophète, ce n'est pas son cousin son plus proche parent qui lui succèdera mais un compagnon de route. Le clan originel bourgeonnant en sous-clans dont le nom est fonction du nom du dernier héro issu de ses rangs: Adham donnera naissance aux Hamdanites, Gabal aux Gabalites, Rifaa aux Rifaïtes , Qasim aux Qasimites! On ne peut qu'être tenté d'y voir des surnoms factices des différents courants religieux issus du même tronc monothéiste.

Quant à Arafa, le préfacier Jacques Berque manifestait déjà son incompréhension. De qui est-il la parodie? N'est-ce pas une anticipation du messie dont le concept existe dans les mythes des trois monothéismes du livre? Un alchimiste flanqué de son assistant nain de qui est-il la parodie ou de quoi est-il l'allégorie. Sciences, scepticisme, athéisme, chacune de ces réponses détient son quota de vraisemblance. Ne serait-ce pas plutôt un Friedrich Nietzsche célébrant la mort de dieu dans sa célèbre stance " Gott ist tot ". Un personnage qui provoque la mort de l'ancêtre mythique, qui aide à faire table rase de la société d'exploitation, dont la mort fut violente, dont la théorie séduisit les jeunes, qui cela peut-il être? j'émets l'hypothèse que cela pourrait être une parodie de Che Guevara mais j'accepte toute contestation.

C'est une brique à lire mais la lecture se fait harmonieusement avec un plaisir soutenu.

Il est clair de Mahfouz recycle des légendes et mythes que son lectorat connaît mais il le fait avec une dextérité et un charme vivifiant. L'anachronisme ne le rebute pas. "Intendant" répercute-t-il la notion de Calife et "Grande Maison" celle de la résidence de dieu, nul ne le sait et interroger l'auteur est désormais impossible depuis sa mort en 2006. Certains l'ont taxé de blasphémateur: oui il met en scène des parodies de personnages ressemblant aux prophètes de l'islam mais jamais il ne force un trait négatif et en outre il se base sur ce qu'en pensent les couches populaires du Caire. Blasphémateur, peut-être mais en compagnie de plusieurs millions d'Egyptiens.

Pour en revenir à la cause de cet achat je n'ai pas trouvé grand chose à lui reproché à sa description concernant les chrétiens coptes cairotes excepté peut-être le fait qu'il dit que les prédicateurs des Rifaïtes (donc les chrétiens coptes) préféraient rester célibataires. Or à l'exception des moines, tous les membres du clergé copte sont obligatoirement mariés.

Un suggestion pour le traducteur: pourquoi mettre une majuscule à "dieu" ou même au pronom "il" quand il fait référence à ce personnage transcendant? C'est un abus orthographique que commettent nombre de personnes de culture musulmane: ce sont des noms et pronoms communs! En conservant la désignation Allah et ne le ne traduisant pas par dieu, on aurait pu mieux respecter les tenants de la laïcité! Comme quoi l'obsession de la religion peut brouiller tous vos repères mêmes orthographiques!

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Date de sortie

Les Fils de la Médina

  • France : 2003-10-22 - Poche (Français)

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