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♦ Jeune et brillante hématologiste américaine, Kate Neuman débarque à Burcarest afin de se consacrer aux orphelins atteints du sida. Là, elle découvre l'étrange cas d'un bébé, Joshua, qui, à chaque transfusion, développe pendant un court laps de temps une formidable résistance à la maladie... Kate ne se doute pas encore que le cas Joshua l'amènera à s'aventurer dans les mystères d'un pays encore marqué par les légendes de vampires, et le souvenir du terrible Vlad Tepes, dont la férocité sanguinaire n'eut d'égale que celle du dictateur Ceaucescu, fusillé peu de temps plus tôt....
Dan Simmons [...] fait se rejoindre le fantastique, le thriller et le science-fiction en une odyssée haletante et sanglante. À lire absolument avec une bonne dose de sang-froid.
Alain Grousset. Lire
Simmons nous entraîne une fois de plus dans une histoire d'une belle imagination et d'une efficacité rare qui relie le mythe à la science d'aujourd'hui.
Nous sommes arrivés avant l’aube à Sebes. Quelques officiels de moindre importance nous attendaient à la gare pour nous accompagner à l’orphelinat. Non, « orphelinat » est un mot trop flatteur. C’était un entrepôt, pas mieux chauffé que les autres frigos à viande que nous avions visités jusqu’ici, sans autre décoration qu’un dallage crasseux et des murs dont la peinture s’écaillait, vert vomissure jusqu’à hauteur d’homme et gris lépreux au-dessus. La salle principale faisait au moins cent mètres de long
Nous voilà rendus en Roumanie, plongés dans son atmosphère glauque, et en compagnie du grand Dracula. L'histoire est riche, et l'auteur émaille le récit de faits réels qui ont dû lui demander un énorme travail de recherche sur la Transylvanie et le fameux comte, ce qui rend le roman plus que passionnant.
Balayés, les clichés sur les vampires, toujours aussi friands d'hémoglobine, mais ceux-ci sortent la journée.
Et ces orphelinats, quel crève-coeur. Des enfants enlevés, des enfants malades... L'histoire du petit Joshua ne peut laisser personne indifférent. Kate, passionnée par son métier, est attachante et on ne peut qu'admirer sa détermination. Elle adopte l'un de ces enfants et se battra encore plus fort si c'était possible, malgré les conditions plus que terrifiantes et les obstacles qui se dressent devant elle.
Dan Simmons s'inscrit dans des traditions littéraires (les mondes parallèles –comme le faisait Azimov– dans le cycle d'Hyperion). Ici, comme dans L'échiquier du mal, Simmons reprend le thème du vampire. Cette fois, il renoue plus précisément avec l'ambiance du roman Dracula de Bram Stoker : Transsylvanie, personnages vampiriques, ingestion de sang. Mais tout cela est relu dans l'ambiance de la Roumanie vampirisée par Ceaucescu, sur l'arrière-fond aussi des années Sida, une maladie dans laquelle le sang est si important. Bref, l'auteur renouvelle les thèmes et le genre même des histoires de vampires. Un petit chef d'oeuvre qui actualise dans une histoire d'aujourd'hui des situations littéraires anciennes.
Il y a un aspect pédagogique recherché, sur l'histoire de la Roumanie des années 80-90, de la Transylvanie et du mythique Vlad Tepes. C'est d'ailleurs cet aspect que j'ai préféré. Les descriptions m'ont totalement embarquée et donnée une incroyable envie de voyager et de découvrir la Roumanie.
Sinon, contrairement à ce que j'ai pu lire en commentaire, je n'ai pas trouvé les passages où le docteur Neuman explique scientifiquement le vampirisme trop longs. Très techniques et précis, mais cela colle au rôle de docteur du personnage principal, j'ai même trouvé cette initiative de l'auteur amusante !
L'envie de lire un roman de Dan Simmons s'était fait ressentir. le choix s'est porté sur « Les fils des ténèbres » pour plusieurs raisons. Tout d'abord je souhaitais du fantastique – voire d'horreur. J'ai donc, évité sa branche Science-Fiction. À ce propos, j'ouvre une parenthèse : (son cycle Hypérion fut découpé en plusieurs parties donnant à chaque fois 8 livres, ce qui constitue, à mon sens, l'une des plus belles arnaques commerciales littéraires. Je referme la ). Ensuite, Dan Simmons a tendance à écrire des très gros pavés – caractéristique que l'on retrouve chez Stephen King, Peter Straub et éventuellement chez Clive Barker. L'idée de bouffer 300 pages de longueurs – voire plus – ne me tentait pas. C'était un peu ce que j'ai reproché à « Terreur ».
Le régime totalitaire de Ceaușescu vient de tomber et le monde assiste aux atrocités – l'héritage du parti extrémiste. Des millions d'enfants, d'orphelins manquent de soins, surtout ceux qui sont atteints du VIH. Officiellement, la dictature roumaine n'a jamais reconnu le Sida dans son pays. Les malades sont cachés. Une délégation américaine est en charge d'apporter toute l'aide médicale.
Le récit commence par la découverte d'un pays dévasté ainsi que les horreurs perpétuées. La narration est déroutante – écrit à la première personne – dans un style mal habile. Heureusement, l'auteur va poursuivre vers une narration à la troisième personne, plus agréable. On suit Kate, une infirmière indignée par le sort réservé aux orphelins. Elle combat pour qu'un bébé rachitique puisse survivre. Sa seule solution est d'adopter l'enfant pour qu'il puisse avoir une chance de survivre en suivant des soins aux États-Unis.
Si j'ai été impressionné par un pays en pleine révolution où la mainmise soviétique est toujours active, je fus moins enthousiasmé par l'histoire en général. L'ambiance de guerre froide est très intéressante et l'auteur arrive à nous y plonger. Pourtant pour arriver à ce niveau il faut passer par deux cents pages très ennuyeuses. Kate – qui est donc infirmière ou médecin – va nous décrire la prodigieuse morphologie de son petit ange. Si Messieurs Douglas Preston et Lincoln Child arrivent parfaitement dans leur roman à nous rendre facile l'intégration des éléments médicaux, ici, Dan Simmons nous endort avec ses longueurs. Pire, l'auteur nous décrit une première fois le processus sans qu'on n'y comprenne rien et le chapitre suivant, Kate nous ressort le tout en l'expliquant à son amie.
L'envie de jeter loin ce livre s'est fait ressentir. Par masochisme ou je ne sais quoi, j'ai poursuivi la lecture.
L'histoire prend enfin son envol avec une magnifique aventure qui nous mène vers la Hongrie et l'Autriche avant de revenir en Roumanie. Bien que le rythme reste très lent, j'ai plutôt apprécié ce voyage touristique et les magouilles avec les Tziganes. C'est d'ailleurs à partir de là qu'on entend parler de vampire pour la première fois ou plutôt de Strigoi.
À cela on peut rajouter un prêtre peu catholique habillé comme un rockeur et un médecin roumain louche. Vlad Dracula fait également partie du roman, mais ses apparitions erratiques font pitié. Il nous sort de longs monologues sur son passé mélancolique.
Ce livre est une très grosse déception, voire même une vaste blague. Les amateurs de vampires seront déçus. Bien que l'ambiance guerre froide est non négligeable, l'histoire est insipide. le rythme est d'une lenteur mortelle. Les personnages sont peu intéressants. J'ai réussi à trouver le courage pour en venir à bout bien que j'aie eu tendance à lire les dernières pages en diagonale.
Je me souviens de ce livre, je l'ai lu en moldavie ( huhu) car je me faisais chier pendant la "pause" vacance de mon projet et qu'il avait une bibliothèque française et j'ai adoré, j'ai gardé un excellent souvenir, et j'ai bien envie de le relire et je vais le relire, vu que je sais ou je peux le trouver. Je suis heureuse c'est bon !
Edit : Mai 2021 je l'ai relu et j'adore toujours :D Je conseille !
Dan Simmons revisite Dracula en implantant son histoire dans le monde contemporain (1991), dans une Roumanie qui sort de dictature, avec une analyse toute scientifique et SF du côté fantastique des vampires. D'ailleurs certains passages de la première partie (aux USA) sont assez ardus côté jargon et biologie.
J'ai cependant trouvé l'histoire un peu trop terre à terre, justement, longue à se mettre en route et peu ambitieuse. J'aurais peut-être souhaité plus d'horreur, de mystère ; ici c'est presque trop limpide et cohérent.
Dan Simmons est surtout connu par les amateurs de SF pour "Les Cantos d'Hypérion", "Ilium" et "Olympos".
Il a également écrit un roman de terreur devenu culte, "l'échiquier du mal".
Donc bien évidemment parmi tous ces livres reconnus comme des œuvres de référence, "Les fils des ténèbres" est un peu passé inaperçu par certains.
Pourtant ce livre de Dan Simmons qui renouvelle le mythe du vampirisme est un excellent roman.
En bref, le début de l'histoire nous raconte les aventures d'une hématologue Américaine qui se rend en Roumanie après la chute de Ceausescu pour aider les enfants malades atteints du sida.
Elle rencontre le petit Joshua, qui souffrant d'une maladie très peu connue se régénère après ses transfusions.
Intrigué, elle l'adopte et le ramène au USA.
Le problème est que l'enfant est l'héritier d'une grande famille Roumaine pour le moins mystérieuse.
Karen retourne en Roumanie et une aventure incroyable va commencer pour elle.
L'autre héros des "Fils des ténèbres" est un prêtre qui n'a rien de commun avec les ecclésiastiques des romans de vampires habituels.
Ce livre est un excellent roman d'épouvante et de plus il se révèle très angoissant.
Il est également plein de suspens, d'action (surtout vers la fin) et absolument palpitant.
Je conseille vraiment ce livre de Dan Simmons qui est pour moi un écrivain majeur de la SF et du Fantastique.
Outre les romans cités plus haut, j'ai également beaucoup apprécié, "L'Homme nu" et l'excellent "Terreur.
Rappelons tout de même qu'il a obtenu le Prix Hugo en 1990 pour "Hypérion".
A noter également que Dan Simmons est un écrivain de talent et que son style d'écriture est beau et très agréable car coulant comme une rivière.
Pour ceux qui ne connaisse pas cet opus, je le conseille bien évidemment.
Résumé
♦ Jeune et brillante hématologiste américaine, Kate Neuman débarque à Burcarest afin de se consacrer aux orphelins atteints du sida. Là, elle découvre l'étrange cas d'un bébé, Joshua, qui, à chaque transfusion, développe pendant un court laps de temps une formidable résistance à la maladie... Kate ne se doute pas encore que le cas Joshua l'amènera à s'aventurer dans les mystères d'un pays encore marqué par les légendes de vampires, et le souvenir du terrible Vlad Tepes, dont la férocité sanguinaire n'eut d'égale que celle du dictateur Ceaucescu, fusillé peu de temps plus tôt....
Dan Simmons [...] fait se rejoindre le fantastique, le thriller et le science-fiction en une odyssée haletante et sanglante. À lire absolument avec une bonne dose de sang-froid.
Alain Grousset. Lire
Simmons nous entraîne une fois de plus dans une histoire d'une belle imagination et d'une efficacité rare qui relie le mythe à la science d'aujourd'hui.
Jean-Claude Vantroyen. Le Soir
♦ Prix Locus, roman d'horreur, 1993
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