Mon mari me déteste. Mais c’est aussi le seul homme capable de me sauver.
Après l’enlèvement perpétré par un inconnu, Santiago est mon unique espoir. Sauf que j’ignore s’il est encore vivant. Et aussi cruel qu’il puisse être, l’idée qu’il soit peut-être mort m’est insupportable.
Pourtant, mon monstre semble avoir neuf vies.
Il n’en a pas encore terminé avec moi. Et bientôt, je suis de retour au Manoir. Enfermée dans ma chambre. À sa merci.
Je sais qu’il me méprise.
Je sais que je suis devenue le visage de sa vengeance.
Mais il y a autre chose. Quelque chose entre nous. C’est sombre et malsain. Et ses griffes étreignent mon cœur.
Ma voix vacille quand je me presse contre elle. Ivy parvient à libérer une de ses mains. Au lieu de me griffer ou de me frapper, elle la lève pour caresser mon visage. Je ne doute pas qu'étant donné notre proximité, elle peut facilement discerner mes cicatrices sous l'encre.
- Arrête, la préviens-je.
Toutefois, je ne l'en empêche, même si j'en ai envie. Mes yeux se ferment et je la laisse me toucher, en me disant que je mettrai fin à ce contact agréable dans quelques instants. Oui, encore une seconde, et j'y mettrai un terme. Pourtant, je n'en fait rien. Elle m'étudie avec ses doigts, et caresse la peau rugueuse et tendue de mon visage en retraçant les lignes du crâne tatoué.
- Tu n'es pas le monstre que tu penses être, murmure-t-elle.
J’ai apprécié que Santiago se déride un peu et que sa relation avec Ivy évolue mais la torture psychologique et l’humiliation me posent toujours autant problème
Assez bonne suite. Nous découvrons petit à petit la vérité qui relie le précédent tome. Hate de voir le déroulement de la suite entre nos protagonistes.
Tome peut être plus sombre que le précédent. Je n'ai pas aimé le côté intraitable de Santiago, son refus d'écouter même a minima les propos d'Ivy. Ivy semblait avoir perdu sa combativité ou mal dirigé. Ça m'a semblait trop long.
Le premier tome m’avait fasciné par la précision de l’univers et l’imagination sans scrupule des autrices, tout en étant effarée par les faiblesses de l’histoire… sans parler des thématiques problématiques évidemment.
Ici, l’univers est installé, ce n’est plus l’enjeu de l’histoire… restent les interactions entre les personnages qui sont bien entendu, le paroxysme du problématique et du dysfonctionnel. Ainsi, la forme passe en arrière-plan alors que le fond, lui, saute aux yeux. Et franchement, ce n’est pas beau.
Ce tome nous ramène à la tentative d’assassinat sur Santiago. Naturellement, il a survécu, ce n’est pas un spoiler, c’est un tome 2 d’une trilogie… Tout porte à croire qu’Ivy en est l’orchestratrice, surtout Santiago, qui trouve par là une bonne manière de se débarrasser d’elle et de ce qu’elle titille en lui. Bon, pourquoi pas ? Cela dit, pour moi Santiago est la grande faiblesse de ce tome : il fonce, sans aucune once de réflexion. De froid et réfléchi, il devient colérique et sanguin. Je comprends l’idée de lui faire perdre le contrôle, parce qu’il sort de sa zone de confort… mais au final l’histoire y perd en stabilité pour devenir une sorte de yo-yo émotionnel.
Ivy quant à elle, elle reste fidèle à sa combativité dans la mesure qui lui est permise, dans les contraintes d’un bon syndrome de Stockholm. Elle reste beaucoup trop naïve selon moi, mais cela correspond assez bien à l’emprise psychologique qu’elle subit. Le pire arrive pour elle, je n’en doute pas.
Ce tome m’a semblé hasardeux, beaucoup de va-et-vient dans l’intrigue qui n’apporte pas grand-chose, alors que les arcs principaux sont loin d’être dénoués. C’est dommage.
À la fin de la lecture du premier tome, j’avais dit « Je ne lirai pas la suite… Les histoires qui s’étalent sur plusieurs tomes ne sont pas ma came. » Mais je crois que je vais lire la suite…
Résumé
Mon mari me déteste. Mais c’est aussi le seul homme capable de me sauver.
Après l’enlèvement perpétré par un inconnu, Santiago est mon unique espoir. Sauf que j’ignore s’il est encore vivant. Et aussi cruel qu’il puisse être, l’idée qu’il soit peut-être mort m’est insupportable.
Pourtant, mon monstre semble avoir neuf vies.
Il n’en a pas encore terminé avec moi. Et bientôt, je suis de retour au Manoir. Enfermée dans ma chambre. À sa merci.
Je sais qu’il me méprise.
Je sais que je suis devenue le visage de sa vengeance.
Mais il y a autre chose. Quelque chose entre nous. C’est sombre et malsain. Et ses griffes étreignent mon cœur.
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