Les Flibustiers de la mer chimique

Le naturaliste Ismaël vient de faire naufrage et se fait capturer par le capitaine et l'équipage d'un sous-marin, tandis que la dernière graffeuse Alba se fait arracher de la solitude de sa grotte par des soldats.

L'apocalypse, ou plutôt les apocalypses se sont échelonnées. La mer est corrosive, les séismes ont détruit les villes et les animaux qui ont survécu ont évolué, sauf l'homme.... et les responsables ? Ce sont ceux de l'époque des républiques, cela veut dire, nous !

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'histoire est loin d'être déprimante. L'autrice manie à merveille un récit original et décalé sur notre futur, mêlé d'histoire, d'aventure en fond d'écologie. Les dialogues sont drôles et les personnages, sacrément tordus. Les événements passés n'ont comme d'habitude, pas servi de leçon....

J'ai toujours un faible pour les persos barrés et donc automatiquement j'ai accroché avec Alba qui est un puits de connaissances mais à qui, il manque plusieurs cases^^ la suivre dans le dédale de ses pensées était vraiment amusant, mais comme je l'ai dit avant, ils ont de très très gros défauts, même pire...

Bref, j'ai adoré ce livre !!

Se livre m'a fait tourner le cerveau à plein régimes.

On va suivre des naufragés qui vont être repêché, et se retrouver dans un sous-marin.

les passages avec les personnages de l'équipage du sous-marin et les naufrager mon beaucoup plus avec quelques joutes verbale qui m'ont fait sourire.

Par contre, on suit aussi en alternance, une jeune fille avec beaucoup de savoir. Qui vis seul au milieu d'une grotte depuis toujours ce qui la rend complètement loufoque. Ses propos et réflexion sont complètement délirants et incompréhensibles. (pour ma part en tout cas)

Je n'ai pas du tout pris de plaisir à la suivre ne comprenant pas grand-chose de ce qu'elle disait ne trop se a quoi elle servait pendant un bon monde.

Conclusion seul un groupe sur deux ma plu, le deuxième ma grandement gâché la lecture

Un post Apo plein d’aventure qui ne manque pas d’humour (sarcastique bien sûr!)

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Je tenais vraiment à parler de l’humour présent dans ce livre : l’humour quasi permanent, insolent, irrévérencieux, plein de sarcasme… Que j’ai trouvé juste parfait et justement bien trouvé et dosé pour le genre.

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Oui, parce que nous sommes ici dans un monde post apocalyptique, ou la Terre et la mer ne sont plus celles que nous connaissons, forcément puisqu’elles sont post apocalyptiques, chimiques : l’autrice nous fait réfléchir au fil de son histoire principalement autour de la nature et de notre planète Terre.

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Mais ce roman va également nous parler humanité, survie, technologie, place de la femme …

Et nous y faire réfléchir aussi nous même bien sûr pendant notre lecture grâce à un regard avisé (et plein d’humour!) sur notre société actuelle.

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Un univers riche de part les descriptions de ce nouveau monde qui fait désormais notre Terre, mais que j’ai trouvé très abordable à la fois grâce aux aventures de ces personnages loufoques, complètement barrés, un poil excessifs, crus et incisifs, plein de défauts, excentriques et atypiques mais ô combien attachants (pour certains plus que d’autres 🤣).

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Le rythme du récit m’a beaucoup plu, très prenant en suivant les aventures d’Alba la graffeuse et Ismaël le naturaliste en parallèle jusqu’au bouquet et aux révélations finales de dingue.

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En bref : un super moment avec ce roman d’aventure post-apocalyptique plein d’humour piquant et de réflexions fort intéressantes.

Ps : ne commencez pas ce roman par la fin, vous risquez de vous en mordre les doigts.

Mais qui sont ces mystérieux flibustiers ? Que viennent faire dans cet histoire un botanique, une transhumaine et une jeune fille quasi omnisciente ? Avec un style bien à elle, l'autrice nous embarque dans un monde postapo, avec des scènes parfois très dures mais c'est écrit avec tellement d'humour que j'avais le sourire en refermant ce roman. Il est un peu à l'image de la mer que traverse nos héros : un côté psychédélique, un brin fou et insolite. Ou encore à l'image du chef des flibustiers, Jonathan, personnage hors normes, un peu barré, collectionneur des objets du monde d'avant et très ambigu. Mais pas plus fou que la Graffeuse Alba, qui a vécu seule pendant des années, et n'a plus vraiment toute sa tête lorsque des émissaires de Rome, centre du plus grand pouvoir en place, viennent la chercher pour l'emmener auprès de leur Métareine. Entre clans qui se déchirent encore, soldats dopés et conduits par Jéricho, un chef sans pitié, une île construite sur des déchets, une mer peuplée de monstres marins et complètement polluée, des secrets et mystères bien gardés, notamment ce qui a déclenché la fin du monde, des commanditaires secrets, une Métareine charismatique et manipulatrice, l'auteure nous balade, sans qu'on s'en rende compte, dans un univers très riche (worldbuiding plein de surprises), où l'on se demande quand même où tout cela va nous mener, et où tout finira par trouver une explication. Les intrigues et les récits s'imbriquent pour nous laisser un final qui pourrait paraître critique pour la race humaine mais d'où l'on ressort avec l'impression d'avoir côtoyé des personnages excentriques qui sont peut être le seul espoir de l'humanité. Et ça, franchement, si ça n'est pas un brin ironique, et bien j'aurai quand même pris énormément de plaisir à lire ce roman de SF déroutant et addictif.

Si je devais résumer ce livre en quelques lignes ce serait "ce n'ai pas la destination qui compte mais le voyage".

En effet, j'ai trouvé la plume de l'autrice j'ai trouvé excellente, bourrée de références littéraires, à la pop culture et chargée en expressions fleuries.

L'univers est post-apocalyptique, chacun doit faire preuve d'astuce et d'égoïsme dans un monde où les denrées sont rares et les perspectives d'avenir plus rares encore.

J'ai pourtant été mitigée concernant les personnages, notamment leurs caractères respectifs.

Mais j'ai tout de même lu avec délice les dialogues et joutes verbales entre Jonathan, Capitaine du PK et féru des jeux vidéos, et Ismaël, naturaliste pris en otage par le premier, tout comme les monologues internes d'Alba, grapheuse et puits d'un savoir oublié très convoité.

Je les ai trouvés tour à tour trop extrêmes ou trop passifs face à certaines situations.

Vous me direz, dans un monde de ce type, chacun fait ce qu'il peut pour sauver sa peau, mais certains points m'ont parfois fait mettre ma lecture de côté avant d'y retourner (Coucou Gaston).

Si j'ai beaucoup aimé l'atmosphère chimique dans laquelle se place l'histoire, j'ai eu plus de mal avec le déroulé de celle-ci, ne sachant pas vers quoi elle devait nous mener, même si l'on comprend sans mal que des enjeux importants se jouent.

J'ai trouvé quelques longueurs et un peu laborieuse l'avancée du récit.

Si j'ai passé un bon moment à lire les péripéties de chacun, la fin et la résolution n'étaient pas celles que j'attendais, ayant eu pour moi les réminiscences d'un film de Night Shyamalan dont je tairais le nom ici.

Mais tout ceci est aussi un prétexte pour poser et mettre en avant des tonnes de problématiques écologiques que j'ai trouvées très bien amenées avec en fond des réflexions intelligentes.

En Bref: Cette lecture a été une super Road Trip, mais j'ai été déçue par le logement de vacance à l'arrivée.

Donc si une bonne balade vous tente, n'hésitez pas à monter à bord du PK pour un tour dans les profondeurs!

Un gros coup de coeur que voilà : Les Flibustiers de la mer chimique de Marguerite IMBERT.

Une catastrophe s'est produite sur Terre ! Quoi ? Nous ne le savons pas. Nous savons juste qu'il ne reste qu'une poignée d'Êtres Humains sur Terre, dont Ismaël, naturaliste, et Alba, Graffeuse, que nous allons suivre tout au long de l'histoire.

Ismael, envoyé en mission, est capturé avec ses compagnons sur la mer par Jonathan, Capitaine d'un sous-marin nommé le PK, le Player Killer, et de son équipe, Les Flibustiers. Ils naviguent sur les mers chimiques, où vit des Mâts, des monstres marins.

Ismael est le sage, le calme, Jonathan le fou, l'excentrique, on en est même à le détester, mais en même temps attachant à sa manière.

Alba, vit seule depuis la mort de sa famille, avec Robin sa chauve-souris. Elle a un coté foufou qui la rend attachante (elle parle toute seule 🤪 alors je m'y retrouve). Elle se fait capturer par les Étoilés, les « militaires » au service de la Métareine, pour être amener à Rome où siège de celle-ci qui gouverne.

Etant Graffeuse, elle a en elle un savoir gigantesque du passé, mais elle mélange l'Histoire vécue et les histoires de fiction.

A aucun moment je ne me suis ennuyée dans ce roman post-apocalyptique, avec une fluidité dans l'écriture de Marguerite IMBERT tant dans la description des personnages que celle des lieux. Une lecture agréable qui vous tient du début à la fin, fin qui d'ailleurs m'a surprise positivement quant à la cause de la catastrophe ! (Oui parce qu'on ne le sait qu'à la fin 😁).

Tout çà pour dire que je recommande ce livre à 100%.

Nous sommes dans un univers dont finalement nous ne savons pas grand-chose au début, si ce n’est qu’une catastrophe a eu lieu, que quelques humains ont survécu et que les mers sont polluées.

La plupart du temps, j’aime bien savoir où « j’atterris » dans les romans de ce genre. Avoir quelques notions sur la nature de la catastrophe, un aperçu du système de gouvernement, s’il y a en un. Bref avoir quelques bases. Pourtant ici, cela ne m’a pas dérangée. J’ai accroché tout de suite, j’avais envie de découvrir cet univers inhabituel, original et atypique.

J’ai beaucoup aimé le style, avec ces mots ou expressions inventés. Comme les profondices ; mot valise profondeur + immondices, ce qui veut tout dire…, ou encore les MATS monstres abyssaux transformés (entre autres).

On découvre les infos petit à petit. Avec Ismaël tout d’abord. Un naturaliste fait prisonnier par l’équipage du Player Killer, un sous-marin capable de naviguer dans les mers acides. Ismaël a une mission à remplir mais elle semble fortement comprise. Cet homme serait pour moi celui qui se rapproche le plus d’une certaine « normalité ».

En effet, le capitaine du sous-marin, Jonathan, est quelque peu excentrique ; par exemple il impose à son équipage des play listes quotidiennes). Il y a aussi Annaïg : à 12 ans elle est la « médic » du bord…Entre autres… Je vous laisse le plaisir de faire leur connaissance, vous comprendrez mieux ce que je veux dire…

On en apprend un peu plus sur ce monde avec Alba, une jeune graffeuse, qui vit sur la terre ferme. Elle sait énormément de choses, elle est une sorte de mémoire du passé. Même si elle amalgame l’Histoire et ce qu’elle a pu lire dans des ouvrages de fiction. Par exemple lorsqu’elle dit « Je connaissais peut-être cinq ou six hommes de lettres de l’ancien temps, dont Elton John ». Alba va être capturée par ‘les Etoilés » et emmenée à Rome, où siège la Métareine.

Si Alba m’a souvent fait sourire, elle ne m’était guère sympathique au début. Trop sûre d’elle, de son savoir, de sa supériorité.

Les personnages expliquent en partie le côté original du livre. Ça peut paraitre un peu curieux au départ. Un peu de concentration est nécessaire pour arriver à bien comprendre qui est qui, de voir dans quel univers on est tombé. Mais on se laisse très vite prendre au jeu.

J’ai été conquise par ce mélange d’aventures, trahisons, révélations, sourire, fantastique post apo. Conquise aussi par ces réflexions parfois « assassines », par l’écriture incisive et rythmée, par cet humour acidulé et piquant et par ces dialogues pleins de malice.

En bref, un roman qui peut paraître quelque peu excentrique, mais qui aborde des thèmes sérieux. On ne sait que vers la fin le pourquoi de la catastrophe et il y a de grandes chances que cela vous surprenne… L’univers, même s’il peut sembler loufoque, est parfaitement pensé et maitrisé, délivrant une certaine critique de notre société actuelle. Une excellente surprise !

J’ai adoré ce livre du début à la fin. Je pense clairement que l’élément que j’ai préféré c’est l’humour sarcastique et omniprésent dans le bouquin. Je ne compte plus le nombre de sourires qu’il m’a arrachés. Étant donné que l’histoire se passe dans le futur, sur terre, on s’en prend aussi pas mal dans la gueule, nous qui habitons actuellement la terre.

Un autre truc incroyable : le world building. Vous me direz : c’est facile, c’est notre planète, qu’on connait déjà. Mais justement, l’histoire se déroule dans le futur, quelques générations après la fin du monde, donc y’a plein de choses qui ont changé et j’ai adoré cette version post-apocalyptique de la terre.

Je me suis attachée aux personnages, je les ai trouvés touchants malgré leurs défauts et, pour certains, leur excentricité. Il y en a pour tous les gouts, l’autrice nous offrant une large palette de personnages, qui sont pour certains haut en couleurs !

Enfin, je trouve que l’écriture de l’autrice est vraiment super agréable et fluide, j’ai passé un très bon moment et j’ai pas vu les pages défiler.

Je trouve que ce livre est à mettre dans toutes les mains, que ce soit pour ceux qui veulent découvrir la SF ou pour observer une critique pince-sans-rire de la société (on retrouve pas mal de chouettes petites leçons de morale à travers l’histoire).

Ce roman qui vient d’être publié est une immense surprise !

Embarquez dans un univers foutraque, un Mad Max revu par les Monty Python, un postapocalyptique où même la langue joue les extravagances. Soyez happé par une plume déjantée qui porte un monde détraqué. C’est drôle, incisif, irrévérencieux.

Des décennies après une catastrophe, quelques grappes d’êtres humains survivent sur les restes d’une civilisation en déliquescence. Le récit narre les aventures de deux protagonistes très différents : Ismael, naturaliste envoyé en mission, est capturé avec ses compagnons sur la mer par Jonathan et l’équipe de son sous-marin, autobaptisés Les Flibustiers. Naviguant dans les mers chimiques — qu’on devine polluées par notre civilisation — Jonathan est un personnage fascinant, affichant de prime abord une excentricité et un charisme qui lui permettent de régner sur ce petit monde qui a ses propres règles, mais il est aussi un chien fou doté d’une certaine noirceur. Ismael, lui, apparaît en comparaison comme le « sachant » raisonnable, mû par sa mission et qui tente de canaliser son geôlier. Chaque membre de l’équipage possède une personnalité fêlée ; tous ensemble, ils forment une cour improbable à l’assaut des mers. À noter Annaïg, encore enfant mais déjà « médic » (médecin), qui personnifie la perte de valeurs dans ce simulacre de société : lisez le livre pour découvrir pourquoi.

En parallèle, Alba est une jeune Graffeuse (qui a emmagasiné tout le savoir) isolée dans une grotte du sud de la France. Elle est capturée par des Étoiles pour l’emmener à Rome (bah oui, Rome est le centre du monde, même après sa chute), où siège la Métareine qui gouverne quelques milliers de descendants de survivants dans les ruines de l’ancienne capitale. Dotée d’un savoir encyclopédique (même si elle confond l’Histoire vécue et les histoires de fiction : pour elle, ce qui est écrit est vrai, ce qui occasionne quelques mélanges cocasses), la Graffeuse a développé une personnalité un brin asociale, alors que la Métareine et ses fidèles attendent beaucoup d’elle.

Le roman offre maintes péripéties et n’évite pas quelques maladresses de narration : Ismael est narrateur mais le lecteur ignore l’objectif de sa mission jusque tard dans l’histoire ; ou encore ce même lecteur découvre ce que tous les protagonistes savent — la raison de l’ancienne catastrophe — qu’à la fin du livre. Et pourtant, on pardonne tant la lecture est jubilatoire.

Car ce roman postapocalyptique est remarquable grâce à son univers, ses personnages marquants et parfois excessifs, mais aussi sa prose. On est ici dans un texte dont la plume sert le récit, avec des phrases baroques, des dialogues piquants, des expressions fantasques voire absurdes, et des réflexions extravagantes sinon assassines. Les amateurs de citations se régaleront.

L’auteure a réussi le tour de force d’imaginer un monde qui pourrait être déprimant — et les thématiques écologiques sont présentes — mais elle s’en sert pour débrider son imagination et sa truculence.

Une pépite.

Un grosse claque ! Les références et le langage contemporains nécessitent un peu de culture pop générale, mais on se laisse facilement entraîner. Une malice dans l'écriture, une inventivité dans les dialogues que je n'ai pas retrouvées depuis Les Salauds Gentilhommes. L'histoire occupe une place de choix dans la niche sous-estimée du post-apo festif. Pourtant, au milieu du rocambolesque, des thématiques sérieuses sont traitées avec maturité. Ce roman est divertissant et plein d'irrévérence, mais absolument réfléchi. Et pour couronner le tout, les personnages sont de petits bijoux, loin des schémas manichéens ; on s'étonnera de la façon dont on s'y attache. Ce premier roman de SF ne laisse pas de place au doute, on a affaire à une vraie plume, et j'espère retrouver Marguerite dans d'autres fictions de l'imaginaire, que ce soit une suite aux flibustiers ou dans un autre univers.

Dévoré en deux jours. Je recommande sans hésiter.