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Les folies d'Eros



Description ajoutée par danay 2012-06-23T09:36:21+02:00

Résumé

En quelques situations singulières, de douces folies coquines, l'auteur raconte, avec humour et générosité, le plaisir féminin multiforme, ses aspirations, ses besoins, ses divagations, et ses badinages...de la découverte de Cloé au fantasme de Sybille, en passant par l'initiation de Claudie, ou la prise en main de Julie.....et autres libertinages féminins.

Une pause de douceur et d'érotisme.

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extrait

Extrait ajouté par danay 2012-06-23T09:41:59+02:00

2. LE VOYAGE. ( Maguy )

« Femme qui voyage, laisse voyager son cœur .  » 

Rivarol

Un minuscule rayon de jour filtrait au travers des persiennes de la chambre.

Maguy venait de se retourner, et se lovait à présent contre le corps nu et chaud de son mari, qui ronflait du sommeil du bienheureux !

L'idée qu'on était dimanche émergea de son esprit. Elle avait tout le temps de se rendormir, ou encore, de traîner au lit !

Elle posa sa main sur le ventre de Peter, qui grogna doucement, et se laissa repartir au pays des rêves.

Une sonnerie stridente explosa dans le silence de la chambre, les réveillant en sursaut tous les deux.

Machinalement, Maguy essaya de stopper la sonnerie du réveil, mais, en vain, le hurlement se poursuivait.

Ce n'était pas le réveil ! C'était le téléphone.

Un coup d'œil rapide lui enseigna qu'il était 6 heures.....Mais quel est le goujat qui ose nous réveiller à cette heure un dimanche ? pensa Maguy, se levant vivement.

- Oui, vous êtes bien chez..... elle s'interrompit brusquement, entendant la voix de sa belle-mère, maman, reprit-elle d'une voix plus polie, que se passe-t-il ?

Elle pressa Peter de se lever et de venir répondre. Sa belle-mère, en larmes à l'autre bout du fil, venait de lui apprendre le décès brutal de Mick, son mari, le père de Peter.

La conversation entre la mère et le fils s'éternisa un peu entre conseils, sanglots, organisation, et quand il raccrocha, Peter annonça tout de go :

- Regarde sur Internet les horaires de train, on part ce soir. Demain matin on doit être chez maman !

La journée ne fut qu'une suite de gestes qui s'enchaînèrent les uns aux autres, exécutés à l'aveugle, ou presque : choisir les horaires du train, faire les valises, prévenir les collègues afin de s'absenter quatre jours...

Le train partait à 20 heures 30 et arrivait à Marseille à 8 heures du matin. La solution d'un train de nuit semblait idéale. Voyager la nuit et bénéficier de la journée suivante pour effectuer les démarches des obsèques.

Tout se déroula dare-dare, les heures tournaient à grande vitesse, et le couple se retrouva très vite à 19 heures !

Peter, âgé de 42 ans, natif de Marseille était cadre dans une entreprise nationale à Nantes, depuis quelques années. Il était d'origine italienne, pas bien grand, très brun, les yeux noirs et vifs et le corps velu à souhait, pour qui aime !

Et Maguy, elle, la bretonne, elle avait aimé....

Ils s'étaient rencontrés quinze ans plus tôt, alors qu'elle était en vacances à Marseille. Ils avaient conclu le premier soir. C'était un été chaud, et ils étaient libres tous deux.

Après quelques mois de séparation, l'un à Marseille, l'autre à Nantes, Peter avait réussi son concours et demandé un poste à Nantes.

Ils étaient très amoureux depuis cette époque, et fous de leurs corps...

Le quotidien du couple n'avait rien ôté à leur sexualité, fougueuse et épanouie !

Ce dimanche de juin, rien ne ressemblait aux autres matins de week-end... ils n'avaient pas eu le temps de penser au sexe...Peter, initiateur habituel, était déboussolé par la mort de son père !

Ils furent bientôt sur le quai de la gare à attendre leur train de nuit !

Maguy, finalement peu touchée par le décès de son beau-père, restait guillerette, comme de coutume, même si l'idée de voyager toute une nuit, assise, ne la séduisait guère.

Elle s'était vêtue d'une jupe ample, à mi mollets.... qui couvrait ses jambes fines et musclées, d'un tee-shirt bleu clair, couleur de ses yeux, légèrement décolleté et moulant, accompagné d'une petite veste noire en adéquation avec la circonstance !

Cette nuit chaude de fin juin, allait s'éterniser et l'arrivée au petit matin lui semblait peu propice à une apparence élégante !

Son sac à main, véritable fourre-tout, transportait tout le nécessaire à une rapide toilette, déo, lingettes nettoyantes, brosse à dents de voyage contenant le dentifrice, mouchoir, et même un préservatif qu'elle avait chapardé, en ricanant, à sa jeune nièce...

Le nécessaire et le superfétatoire !

Ils choisirent un compartiment, en fonction des roues...ne pas être trop secoués pour pouvoir sommeiller un peu...oh ! Pas dormir ! Juste fermer les yeux et se ressourcer pour affronter la journée angoissante du lendemain.

Peter prit d'office, priorité aux premiers, la place près de la fenêtre dans le sens de la marche et Maguy s'assit à son côté.

Le compartiment engloutit un couple âgé, et une femme, seule, d'une quarantaine d'années....chacun calcula, au mieux, sa place !

Sur le quai, le sifflet retentit, le train commença sa longue marche...

Au moment où le monsieur âgé allait fermer la porte du compartiment, pour plus de tranquillité, un jeune militaire, essoufflé, portant à la main, un énorme bagage, s'engouffra, en lança à la cantonade un « bonsoir tout le monde ! » qui les surprit et en choqua certains !

Après avoir haussé son sac imposant dans le filet, il ôta sa vareuse, et découvrit un buste que Maguy, connaisseuse, devinait sculpté et musclé !

Le jeune homme s'assit face à Maguy. Le train démarra ainsi que les conversations entre compagnons de voyage !

On sut que le couple venait de la campagne et s'arrêtait à Bordeaux.

Ils allaient aider leur fille qui venait d'accoucher d'un quatrième rejeton et ne pouvait pas assumer les trois autres... son mari étant peu disponible...on apprit aussi le métier du mari, et ses défauts !

Peu diserte, la femme solitaire annonça seulement qu'elle prenait des vacances bien méritées, mais on resta sur sa soif, on n'en sut pas plus !

Le jeune militaire n'en finissait pas de raconter ses dix de jours de permission, sa vie en caserne, les voyages en train de nuit quasi hebdomadaires.....et les heures s'égrenaient au fil de ses anecdotes...On rit beaucoup, on partagea des bonbons, des biscuits, et des adresses...

Maguy, quand elle cessait de participer à l'ambiance débonnaire du wagon, se rappelait avec délectation certains souvenirs de voyages de son enfance, ou de certaines pages de littérature...elle passait d'un visage à l'autre, les imaginant, personnages de romans...et, cela l'amusa quelques heures !

Peu à peu, les discussions s'émoussèrent, puis, s’interrompirent ; le couple âgé, le premier, s'étala un peu, et se laissa aller au sommeil, puis, ce fut au tour de la femme solitaire, et enfin vers 23 heures, alors que le silence avait envahi le compartiment, Peter éteignit et se blottit contre la vitre, son pull roulé en guise d'oreiller !

Maguy allongea ses jambes et toucha celle de son voisin d'en face...elle s'excusa, il lui sourit en murmurant quelque chose.

Rapidement, Peter se mit à ronfler, suivi du papy ...

Enervée, elle ne parvenait pas à trouver une place.

A nouveau, elle étala ses jambes qu'elle glissa entre celles du jeune homme, il ne brocha pas, et elle sentit un frisson la parcourir. Elle l'avait bien regardé depuis le départ, elle le trouvait beau, mais bien jeune. Musclé, déjà bronzé par le sport à l'extérieur. Il était plaisant à regarder et à entendre.

Il serra les siennes, emprisonnant les jambes de Maguy... elle aperçut son regard charmeur à la lueur de la lune.

Le couple âgé se leva, en chuchotant, prit ses bagages et sortit subrepticement du compartiment. Il était minuit passé et ils arrivaient à destination. Le train ne redémarra qu'au bout d'une dizaine de minutes, ils n'étaient plus que quatre...

La femme solitaire se recroquevilla sur la banquette, près du militaire, qui se poussa un peu. Elle reprit son somme, ainsi que Peter, qui réveillé par le soubresaut de l'arrêt, s'était remis à ronfler.

Face à face, les jambes allongées et entremêlées, les deux voyageurs semblaient dans l'expectative.

Il se plia en avant, défit ses baskets, et Maguy sentit la tiédeur de sa main sur sa peau. Elle ne fut pas surprise. Elle se tut et attendit . La main monta plus haut et glissa entre les cuisses, elle les écarta, soumise...

Elle se pencha à son tour et leurs deux visages se frôlèrent. Elle sentit son haleine sucrée, il lui mordilla prestement le lobe de l'oreille, tandis qu'un doigt fouineur parvenait à glisser dans le slip. Elle resserra les cuisses, et lui donna un peu de sa substance de désir.

Son bas-ventre criait déjà de désir, et souffrait du manque biologique d'assouvir un besoin primaire !

L'envie se faisait pressante. Elle fixa son compagnon de route et, par un petit signe, lui indiqua de sortir !

Le petit jeune homme n'avait pas osé prendre l'initiative, mais, elle, la femme mûre de 38 ans, en crevait d'envie !

Obéissant, il se leva sans bruit. Elle attendit quelques minutes, l'esprit en effervescence, le ventre en feu . Ne réveiller ni Peter, ni la femme, bercés par le roulis du train !

N'y tenant plus, elle se leva à son tour et quitta le compartiment. Le jeune homme attendait dans le couloir vide, elle le croisa, lui caressa la main discrètement et, initiatrice, lui murmura, en partant:

- Rejoins-moi au wagon suivant ! Viens vite, je t'attends...

Tout en se dirigeant vers le wagon suivant, Maguy tentait de se reconnaître. Mais qu'est-ce qui lui arrivait cette nuit ?

La pleine lune....excite-t-elle aussi la libido ? Son ventre la dévorait, elle connaissait bien cette sensation, quand parfois, les après-midis solitaires, ce titillement hormonal lui indiquait de se satisfaire avec son sex-toy.

Les couloirs du train étaient peu fréquentés à cette heure tardive de la nuit, et elle n'éprouvait plus rien de raisonnable...seul son désir la guidait !

Elle entra dans les toilettes au moment où le jeune militaire put l'apercevoir !

Il la suivit ! Elle le saisit par la taille, et, maîtresse, entreprit de lui défaire, sans un mot, son pantalon....

C'étaient des boutons, ses doigts fins, mais nerveux, n'y arrivaient pas, elle passa sa main entre les jambes du jeune homme, et sentit une enflure pleine d'espérance, elle pressa le sexe gonflé et reprit son déboutonnage, tel un effeuillage.

Le pantalon céda enfin, et glissa sur les pieds, elle remit la main sur la boursouflure, et la malaxa vivement entre ses doigts devenus experts. Le slip devint trop petit et le sexe jaillit à la ceinture, espiègle et curieux !

Elle mouilla son doigt et le passa sur le prépuce brillant, elle s'amusa à tourner autour du méat, et remouilla son outil tactile agile...le militaire, geignait doucement, tout en tripotant ses seins dévêtus maintenant...

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