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Extrait ajouté par camillel54 2011-04-22T17:07:32+02:00

Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? !

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Extrait ajouté par camillel54 2011-04-22T17:07:32+02:00

Il vaut mieux encore être marié qu'être mort.

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Extrait ajouté par camillel54 2011-04-22T17:07:32+02:00

Octave.

Ah! Scapin, si tu pouvais trouver quelque intention, forger quelque machine, pour me tirer de la peine où je suis, je croirais t'être redevable de plus que de la vie.

Scapin.

À vous dire la vérité, il y a peu de choses qui me soient impossibles, quand je veux m'en mêler. J'ai sans doute reçu du Ciel un génie assez beau pour toutes les fabriques de ces gentillesses d'esprit, de ces galanteries ingénieuses, à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberies...

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Extrait ajouté par wizbiz06 2013-01-31T20:16:59+01:00

SCAPIN, feignant de ne pas voir Géronte : Ô Ciel ! Ô disgrâce (1) imprévue ! Ô misérable père ! Pauvre Géronte, que feras-tu ?

GÉRONTE, à part : Que dit-il là de moi, avec ce visage affligé (2)?

SCAPIN, même jeu : N'y a-t-il personne qui puisse me dire où est le seigneur Géronte ?

GÉRONTE : Qu'y a-t-il, Scapin ?

SCAPIN, courant sur le théâtre, sans vouloir entendre ni voir Géronte : Où pourrai-je le rencontrer, pour lui dire cette infortune (3) ?

GÉRONTE, courant après Scapin : Qu'est-ce que c'est donc?

SCAPIN, même jeu : En vain (4) je cours de tous côtés pour le pouvoir trouver.

GÉRONTE : Me voici.

SCAPIN, même jeu : Il faut qu'il soit caché en quelque endroit qu'on ne puisse point deviner.

GÉRONTE, arrêtant Scapin : Holà ! es-tu aveugle, que tu ne me vois pas ?

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Extrait ajouté par wizbiz06 2013-01-31T20:16:34+01:00

SCAPIN : Oui.

GÉRONTE, même jeu : Que je ne les lui donne ni à la mort, ni à la vie.

SCAPIN : Fort bien.

GÉRONTE : Et que si jamais je l'attrape, je saurai me venger de lui.

SCAPIN : Oui.

GÉRONTE, remet la bourse dans sa poche, et s'en va : Va, va vite requérir (21) mon fils.

SCAPIN, allant après lui : Holà ! Monsieur.

GÉRONTE : Quoi ?

SCAPIN : Où est donc cet argent ?

GÉRONTE : Ne te l'ai-je pas donné ?

SCAPIN : Non vraiment, vous l'avez remis dans votre poche.

GÉRONTE : Ah ! c'est la douleur qui me trouble l'esprit.

SCAPIN : Je le vois bien.

GÉRONTE : Que diable allait-il faire dans cette galère ? Ah ! maudite galère ! traître de Turc à tous les diables !

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Extrait ajouté par OeilDeLynx 2012-04-26T11:05:01+02:00

"Scène 4, acte I. (page 52 et 53)

ARGANTE, SCAPIN, SILVESTRE

[...]

SCAPIN. -Il faut, pour son honneur, et pour le vôtre, qu'il dise dans le monde que c'est de bon gré* qu'il l'a épousée.

ARGANTE. -Et je veux, moi, pour mon honneur et pour le sien, qu'il dise le contraire.

SCAPIN. -Non, je suis sûr qu'il ne le fera pas.

ARGANTE. -Je l'y forcerai bien.

SCAPIN. -Il ne le fera pas, vous dis-je.

ARGANTE. -Il le fera, ou je le déshériterai.

SCAPIN. -Vous ?

ARGANTE. -Moi.

SCAPIN. -Bon.

ARGANTE. -Comment, bon !

SCAPIN. -Vous ne le déshériterez point.

ARGANTE. -Je ne le déshériterai point?

SCAPIN. -Non.

ARGANTE. -Non?

SCAPIN. -Non.

ARGANTE. -Hoy ! voici qui est plaisant : je ne déshériterai pas mon fils.

SCAPIN. -Non, vous dis-je.

ARGANTE. -Qui m'en empêchera ?

SCAPIN. -Vous-même.

ARGANTE. -Moi ?

SCAPIN. -Oui. Vous n'aurez pas ce coeur*-là.

ARGANTE. -Je l'aurai.

SCAPIN. -Vous vous moquez.

ARGANTE. -Je ne me moque point.

SCAPIN. -La tendresse paternelle fera son office**.

ARGANTE. -Elle ne fera rien.

SCAPIN. -Oui oui.

ARGANTE. -Je vous dit que cela sera.

SCAPIN. -Bagatelles.

ARGANTE. -Il ne faut point dire bagatelles.

SCAPIN. -Mon Dieu ! Je vous connais, vous êtes bon naturellement.

ARGANTE. -Je ne suis point bon, et je suis méchant quand je veux ! Finissons ce discourt qui m'échauffe la bile***.(A Silvestre)Va-t'en, pendard, va-t'en chercher mon fripon, tandis que j'irai rejoindre le seigneur Géronte, pour lui conter ma disgrâce****.

SCAPIN. -Monsieur, si je peux vous servir en quelque chose, vous n'avez qu'à me commander.

ARGANTE. -Je vous remercie.(A part.) Ah ! pourquoi faut-il qu'il soit fils unique ! et que n'ai-je à cette heure la fille que le Ciel m'a ôtée, pour la faire mon héritière !"

*De bon gré : volontairement.

*Coeur : ici, fermeté.

**Son office : son devoir.

***Ce discours qui m'échauffe la bile : cette conversation qui me met en colère.

****Disgrâce : malheur.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2013-01-31T20:16:44+01:00

SCAPIN : Il ne peut digérer les cinq cents écus que je lui arrache ; mais il n'est pas quitte envers moi, et je veux qu'il me paye en une autre monnaie l'imposture qu'il m'a faite auprès de son fils.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2013-01-31T20:16:10+01:00

SCAPIN : Oh ! que de paroles perdues ! Laissez là cette galère, et songez que le temps presse, et que vous courez risque de perdre votre fils. Hélas ! mon pauvre maître, peut-être que je ne te verrai de ma vie, et qu'à l'heure que je parle, on t'emmène esclave en Alger. Mais le Ciel me sera témoin que j'ai fait pour toi tout ce que j'ai pu ; et que si tu manques à être racheté, il n'en faut accuser que le peu d'amitié (17) d'un père.

GÉRONTE : Attends, Scapin, je m'en vais quérir (18) cette somme.

SCAPIN : Dépêchez donc vite, Monsieur, je tremble que l'heure ne sonne.

GÉRONTE : N'est-ce pas quatre cents écus que tu dis ?

SCAPIN : Non : cinq cents écus.

GÉRONTE : Cinq cents écus ?

SCAPIN : Oui.

GÉRONTE : Que diable allait-il faire à cette galère ?

SCAPIN : Vous avez raison, mais hâtez-vous.

GÉRONTE : N'y avait-il point d'autre promenade ?

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Extrait ajouté par EverLine 2020-01-26T10:11:47+01:00

ACTE I - SCENE I : (L. 29 à 47)

Octave - Silvestre

OCTAVE.- Je suis assassiné par ce maudit retour.

SILVESTRE.- Je ne le suis pas moins.

OCTAVE.- Lorsque mon père apprendra les choses, je vais voir fondre sur moi un orage soudain d’impétueuses réprimandes.

SILVESTRE.- Les réprimandes ne sont rien ; et plût au Ciel que j’en fusse quitte à ce prix ! Mais j’ai bien la mine, pour moi, de payer plus cher vos folies, et je vois se former de loin un nuage de coups de bâton qui crèvera sur mes épaules.

OCTAVE.- Ô Ciel ! par où sortir de l’embarras où je me trouve ?

SILVESTRE.- C’est à quoi vous deviez songer, avant que de vous y jeter.

OCTAVE.- Ah tu me fais mourir par tes leçons hors de saison.

SILVESTRE.- Vous me faites bien plus mourir, par vos actions étourdies.

OCTAVE.- Que dois-je faire ? Quelle résolution prendre ? À quel remède recourir ?

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Extrait ajouté par SherCam 2019-06-01T17:13:30+02:00

-A vous dire la vérité, il y a peu de choses qui me soient impossibles, quand je veux m'en mêler. J'ai sans doute reçu du Ciel un génie assez beau pour toutes les fabriques de ces gentillesses d'esprit, de ces galanteries ingénieuses, à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberies; et je puis dire, sans vanité, qu'on n'a guère vu d'homme qui fût plus habile ouvrier de ressorts et d'intrigues, qui ait acquis plus de gloire que moi dans ce noble métier.

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