Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 401
Membres
1 011 888

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Les frères Sommerville, Tome 4 : Le Blason d'or



Description ajoutée par bignat 2011-07-29T15:44:09+02:00

Résumé

France, 1375.

Marqué au fer rouge par la mort de tous les siens, massacrés par les Anglais durant la guerre de Cent Ans, le chevalier français Gérault de Saint-Blaise s'est promis de les venger. En cela, il sait pouvoir compter sur l'aide de son compatriote Bernard de Laurens, qui a lui aussi de bonnes raisons de haïr les Anglais : comble de déshonneur, sa soeur Gabrielle a jadis succombé au charme de Ruarke Somerville, le héros britannique de la bataille de Poitiers qui a scellé la défaite des Français. Depuis ce jour maudit, les deux amis, unis par une même rancoaur, prêtent une feinte allégeance à leur ennemi héréditaire tout en complotant dans l'ombre. L'occasion de prendre enfin leur revanche se présente lors des célébrations du traité de paix, quand, à Bordeaux, un prestigieux tournoi les met inopinément en présence de lady Catherine, fille chérie de Ruarke et Gabrielle Somerville...

Afficher en entier

Classement en biblio - 12 lecteurs

extrait

La paix ! Géraut de Saint-Biaise cracha par terre. Il s’était arrêté sous une croisée ouverte, désireux d’évaluer la situation avant de pénétrer dans la forteresse ennemie et de se présenter à John, duc de Lancastre. Il ne connaîtrait point de trêve tant que son peuple souffrirait encore.

— Parviens-tu à la distinguer parmi cette presse ? s’enquit Perrin, son compagnon, qui s’efforçait d’entrevoir quelque chose par-dessus son épaule.

— Point encore, cousin.

Géraut enfouit au fond de lui la haine qu’il nourrissait depuis des années. Les paupières plissées, il balaya la foule du regard en quête de la femme que son oncle lui avait décrite. Bertrand ne l’avait vue qu’une fois, et comme ces nobles dames arboraient toutes des coiffes qui cachaient leurs cheveux, il était malaisé de voir lesquelles étaient blondes.

— J’aperçois deux hommes vêtus aux couleurs des Sommerville, le rouge et le noir, chuchota Perrin. Tout près de nous.

Il désigna du doigt une paire de colosses campés à quelques pas. Le dos tourné à la croisée, ces derniers faisaient face à un petit cercle de nobles personnages qui devisaient d’un ton allègre, avec force rires et sourires.

— C’est étrange…, poursuivit le jeune homme. Ils ont plus l’air d’hommes d’armes que de chevaliers. Comment se fait-il qu’ils aient été invités dans une fête de cette importance ?

— Parce que leur seigneur est un ami personnel du duc et de son frère, le roi Edward, expliqua Géraut, la bouche crispée par la rancœur. Dommage que ce gredin de Ruarke, fléau de notre pays, ait été rappelé en Angleterre avant le début du tournoi ; j’eusse volontiers croisé le fer avec lui. Et au diable le plan qui nous amène !

— Regarde, il y a une dame avec eux ! murmura son cousin, alors que l’un des soldats s’écartait légèrement. C’était à elle que s’adressaient les ronds de jambe et les simagrées de tous ces beaux seigneurs. Ne s’agirait-il point de la fille de Sommerville ?

Géraut hocha la tête.

— Cela se pourrait.

De fait, quelques mèches blondes s’échappaient de la coiffe richement ornée de la dame en question, caressant une nuque gracile. La première impression du jeune chevalier fut celle d’une jouvencelle menue, dont le dos mince était moulé par un surcot de velours bleu nuit. Elle semblait si fragile qu’il sentit sa détermination faiblir un instant. Puis il promena les yeux sur les joyaux qui alourdissaient les ourlets de sa tunique et sa mâchoire se serra de colère. Le prix de ces gemmes suffirait à nourrir ses vassaux pendant un bon mois, songea-t-il avec amertume.

— Elle est sûrement aussi gracieuse que ton oncle Bertrand l’a vantée, commenta Perrin. Les hommes qui l’entourent se comportent comme des niais.

— Avec la dot qui est la sienne, ses prétendants loueraient sa beauté fût-elle aussi laide qu’une vache, répliqua vertement Géraut.

Une jeune fille courtaude et rondelette se faufila alors parmi le cercle de ces admirateurs empressés. L’objet de leurs hommages se détourna légèrement afin de l’accueillir, livrant son profil à la lueur d’une torche. L’ossature de son visage était délicate, son nez lin, sa bouche avenante, mais la fermeté de sa mâchoire surprit le jeune homme. La donzelle était plus volontaire qu’elle ne paraissait, se dit-il. Plus orgueilleuse et plus autoritaire aussi, à en juger par la façon dont elle congédia ses courtisans d’un petit signe de sa main pâle, couverte de bagues. Glissant un bras sous celui de sa compagne, elle l’entraîna vers la croisée.

Géraut se raidit et recula d’un pas, mais le temps d’un battement de cœur son regard rencontra celui de Catherine Sommerville. Car c’était elle, sans doute possible. Ces yeux surprenants étaient bien semblables à des violettes, ainsi que les avaient décrits Bertrand. Et il les vit s’élargir de stupeur, comme si elle éprouvait un choc de même nature que celui qui venait de le terrasser.

La flèche acérée du désir s’était fichée dans son ventre, brutale, inattendue. Aussi anéanti que si un gantelet de fer l’avait frappé en plein estomac, il tourna les talons et se fondit dans l’obscurité.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Or

cette histoire est sympathique et divertissante!

Afficher en entier

Activité récente

Titres alternatifs

  • Knight's Ransom (The Sommerville Family #4) - Anglais
  • Knight's Ransom (The Sommerville Family #4) - Anglais
  • Il Riscatto - Italien

Les chiffres

lecteurs 12
Commentaires 1
extraits 1
Evaluations 3
Note globale 6 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode