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Liste des commentaires

Commentaire ajouté par livite 2016-04-25T12:47:19+02:00
Argent

Les fragiles est un roman très original dans sa forme. J'ai beaucoup apprécié certains personnages. Encore un excellent livre de la collection Exprim.

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Commentaire ajouté par LesMotsPourRever 2016-05-06T23:06:43+02:00
Lu aussi

Difficile de résumer ce livre parce qu’il se déroule sur trois temps qui s’entrecroisent, en faisant presque un récit à trois voix. Presque, parce que même si l’époque change, le narrateur reste le même.

Il y a d’abord Andrew à neuf ans, quand il prend le racisme de son père, Cédric, en pleine figure. Alors qu’il est venu chercher son fils après son entraînement de hand, Cédric renverse Ernest, le gardien du stade, et poursuit sa route sans s’arrêter, sans même se soucier de savoir si la victime respire encore. Andrew a honte des actes de son père mais que peut faire un gamin de neuf ans ? Il ne parvient pas à oublier, à surmonter ce traumatisme et va jusqu’à arrêter le hand pour ne plus avoir à croiser Ernest, au grand dam de son père. Ce père qui ne le comprend pas, qui ne supporte pas que son fils soit fétiche, malingre, mais surtout bien plus intelligent que lui. En quête de reconnaissance paternelle même s’il y a pas mal d’incompréhension entre eux, Andrew va jusqu’à rendre volontairement de mauvais devoirs afin d’être sûr de décrocher de mauvaises notes.

Il y a ensuite Andrew a dix-sept ans, qui se fait désormais appeler Drew. Fan de métal, joueur de guitare et amateur de jeux vidéos, le fossé entre son père et lui est plus immense que jamais. Heureusement qu’il peut compter sur le soutien de sa mère Cindy, même si l’adolescence les a un peu éloignés. Il y a aussi Mariji, cette grand-mère trop jeune qui accepte mal les responsabilités. Mais il y a surtout Sky, belle et douce Sky qu’il a rencontré l’été de ses treize ans et qui est devenue par miracle sa meilleure amie. Comme lui Sky cherche l’attention de son père et comme lui elle ne parvient pas à l’obtenir.

Et puis il y a ces quelques pensées de Drew, qui semble perdu en pleine hallucination et qui nous laisse entrevoir quelque chose d’horrible, quelque chose qui sonne presque comme un cauchemar. J’ai été un peu déstabilisée par ces passages à la première personne alors que tout le reste se déroule à la troisième. Les propos sont décousus parce qu’il stresse, parce qu’il panique, et les descriptions, les métaphores qu’il fait nous embrouillent, nous agacent et nous donnent envie de lui crier d’arrêter de délirer et d’être plus clair. Je les trouve presque trop courtes mais surtout trop ponctuelles, trop éparses.

Les trois récits s’entremêlent pour mieux nous dépeindre la vie d’Andrew, pour mieux nous faire comprendre comment il en est arrivé là. Ce découpage peu classique m’a d’abord agacé. Je ne voulais pas laisser le petit Andrew pour suivre le quotidien de Drew, je ne voulais pas partir en plein milieu un épisode qui me semblait inachevé. On finit néanmoins par s’y faire, par prendre le rythme. Au fil des pages les moments que nous offre l’auteur sont suffisant pour nous brosser la façon dont Andrew a été élevé et surtout le milieu dans lequel il a grandi. La frustration s’en va et laisse place à une attente, une appréhension qui ne fait que grandir à chaque fois que reviennent ces lignes en italiques.

La collection Exprim est connue pour ses romans forts et nous offre ici un récit amer, bourré de regrets et de non-dits, d’incompréhension, où deux générations ont du mal à communiquer. Les fragiles n’est pas et ça ne sera jamais un coup de cœur pour moi, sans doute parce qu’il sonne atrocement juste. La narration est fluide, les dialogues crédibles, mais il y a surtout ces tensions dans les interactions, ces mots que les personnages ne disent pas mais qu’ils meurent d’envie de crier. Il y a cette incompréhension entre eux, ce silence qui en devient presque assourdissant. Que ce soit Sky, Drew, Cédric ou Cindy, ils sont tous incapables d’exprimer leurs sentiments, de communiquer réellement. Si Cindy parvient à sortir de sa coquille et à prendre son envol, Drew et Sky se retranchent derrière ces murs qu’ils ont dressés depuis bien longtemps, qui les protègent du reste du monde mais surtout qui les isolent.

Ce qui me plaît dans Les fragiles c’est qu’il n’y a pas de véritable méchant, pas d’ennemi. Il n’y a que la haine de Cédric, cet homme qui a été élevé comme ça, dont l’esprit a été façonné par ses propres parents et par ses fréquentations. Un esprit étriqué où la différence est synonyme de rejet. On parle peu en littérature jeunesse de cette haine quotidienne, de ce racisme, de ce sexisme qui ne s’explique pas, qui est juste là, ancré profondément dans un être. Un être qui pense avoir raison parce que ses parents étaient déjà comme ça. Pour lui c’est ça la normalité. Je n’ai cependant pas réussi à lui pardonner sa façon d’être, je n’ai pas réussi à tolérer son racisme, sa violence, son machisme, ce qui m’a rendu totalement imperméable à ce personnage. L’auteur nous donne toutes les explications, toutes les clés pour que l’on comprenne le point de vue de Cédric, et ça marche. A défaut d’accepter son racisme, on le comprend. Mais ça n’a pas suffi pour que je m’attache à lui. Il ne me répugne plus, il m’indiffère.

Je n’ai pas été déçue par ce livre mais en le refermant j’avais dans la bouche l’amertume des regrets. Je n’ai pas pu m’empêcher de me dire « et si Cédric avait accepté d’écouter ? Et si Andrew avait trouvé le courage de parler ? ». Il y a tellement d’incompréhension entre ces personnages ! J’ai même, à un moment, espéré que Sky change la donne, qu’elle devienne pour Drew une raison de se battre, de se lever contre ce père à l’esprit étroit, qu’elle lui donne sinon l’espoir au moins la foi. Malheureusement les sentiments ne se commandent pas et si Drew se voit bien passer sa vie aux côtés de Sky, elle n’a que son amitié à lui offrir. Impossible donc de ne pas se prendre d’affection pour Drew, de ne pas se demander quand est-ce qu’on lui accordera enfin le bonheur.

Les fragiles est un roman qui ne cherche pas à enjoliver le monde et cela peut déplaire à certains. N’attendez pas une fin rose bonbon entrecoupée d’arc-en-ciel. La vie d’Andrew a mal commencé et malheureusement ça ne s’arrangera pas. Un récit intelligent et fort mais à ne pas lire si vous avez déjà le vague à l’âme.

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Commentaire ajouté par jeregardelemonde 2017-02-12T10:47:28+01:00
Or

J'ai vraiment adoré ce livre. Les personnages sont incroyablement intéressants et c'est d'une originalité folle. La relation père-fils est génial dans le sens où on montre des familles qui sont très vraies mais dont on ne parle jamais.

L'écriture assez aléatoire donne beaucoup de rythme au récit.

Du début à la fin on déteste le père mais on le plaint.

C'est vraiment un petit bijou à lire absolument.

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Commentaire ajouté par floriane_grd 2017-12-04T09:47:01+01:00
Or

L'auteure aborde un sujet peut évoqué dans la littérature, et elle le manie à perfection: le racisme. On découvre ce thème à travers les yeux de Drew que l'on voit évoluer d'enfant à adolescent et qui a du vivre avec les propos de son père.

Un roman bouleversant que l'on ne peut poser sans y réfléchir par la suite.

http://voyage-aucoeurdesmots.blogspot.fr/2017/12/les-fragiles.html

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Commentaire ajouté par nilale 2018-07-05T21:48:47+02:00
Or

ce roman va être dur à chroniquer car moi-même je n'arrive pas à démêler ce que j'ai ressenti pendant ma lecture. Il faut dire qu'elle est très chamboulante : un bouquin sur le racisme, une bonne claque, ça vous dit ?

Le roman alterne entre des passages de différents moments du passé de Drew, et le présent : Drew quand il était petit, quand il rencontre Sky, quand il découvre que son père est raciste etc. ça forme une mosaïque assez étrange et parfaitement coordonnée pour rendre le récit encore plus impressionnant. Dès le début, j'ai ressenti pas mal d'animosité pour le père de Drew, Cédric, qui ne fait aucun effort et a des préjugés sur toute personne qui semble un tant soit peu différente de lui. Pourtant, peu à peu on découvre certains moments de son quotidien à lui aussi, son point de vue sur sa vie (et celui de sa femme également), ce qui apporte une dimension encore plus riche au roman : on se rend réellement compte que ok, même s'il est raciste et qu'il paraît insensible, il reste un humain avec des moments d'affection ou d'esprit d'entraide, même si malgré tout cela ne justifie pas sa façon de penser. Cécile Roumiguière a eu dans ce roman une façon de voir les rapports humains tout à fait passionnante et plutôt inédite, je n'ai absolument pas l'habitude de découvrir le point de vue de quelqu'un qui est raciste.

En plus de ce thème fort, la relation de l'enfant aux parents et, par là-même, l'adolescence et le mal-être qu'il peut causer, sont très bien représentés. Durant toute ma lecture, j'ai ressenti un incroyable sentiment de poids à l'intérieur de moi et des sentiments mêlés tels que la pitié, la compassion et la reconnaissance (pas dans le sens de gratitude, mais de compréhension !). Si je devais représenter cette lecture par un symbole, ça serait donc par un petit nuage noir, mais parce que cette lecture ne m'a pas plu, au contraire ! Voir la situation où se retrouvent chacun de ces personnages m'a serré le cœur et fait réfléchir. (et juste comme ça, l'histoire se passe pas loin de chez moi, hehe)

Pour autant, je ne me suis pas particulièrement attachée au style de l'auteur. J'avais pas mal de recul, ce qui m'a empêché de considérer cette lecture comme un coup de cœur car je n'aimais pas ce que je lisais, pour me concentrer seulement sur l'aspect moral présent dans l'histoire. Je pense que j'ai donc du m’accrocher un peu pour lire l'histoire en entier, malgré mon cœur lourd (étrange, je sais). Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages, si ce n'est à Mariji, la grand-mère de Drew, d'une part par son tempérament fort à ce qu'il m'a semblé, parce qu'elle aime les livres, est indépendante et a proposé un marché ingénieux à Drew. En ce qui concerne Drew, j'ai partagé sa tristesse, souffrance, déni, solitude mais certaines de ses actions m'ont parues trop éloignées de ce que je peux concevoir pour que je m'attache vraiment à lui. Et je m'attendais vraiment, d'après le résumé, à ce que Sky prenne une place plus importante et pour le coup j'ai été déçue, ce n'est pas vraiment un personnage qui m'a marqué.

Ce roman, malgré son petit nombre de pages, c'est-à-dire 200 pages, décrit un nombre impressionnant d'événements, et de manière approfondie. La fin est particulièrement percutante ; je la redoutais depuis le début grâce aux analepses et tout qui annoncent déjà un dénouement tragique, et elle m'a marquée.

Les fragiles est un roman fort, mais qui en même temps nous rend fragiles (waouh, quel jeu de mots incroyable). Fragiles parce qu'on ne peut s'empêcher de se retrouver démunis face à de tels personnages, et surtout à de telles relations et mentalités. Cécile Roumiguière a donné un portrait très humain de ce que peut être la faiblesse, se méfier de tous et être raciste. C'est un beau livre qui mérite d'être lu, car même si je n'ai pas été touchée par l'écriture de l'auteure, il apporte un point de vue intéressant sur des choses que nous voyons quotidiennement dans notre vie et que nous condamnons souvent sans en approfondir la réflexion.

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Commentaire ajouté par TheMaskedBOOK 2019-11-17T10:15:09+01:00
Bronze

Drew à 17 ans... mais il a parfois 12 ou 15 ans, au fil des flashs-back qui construisent sa relation complexe et douloureuse avec son père. Des flash back qui sont autant d'indices qui permettent d'éclairer le Jour J, que nous suivons comme un puzzle qui se met en place sous nos yeux.

Un beau et rude roman sur l'adolescence et le relation père/fils.

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Commentaire ajouté par ladydascaly 2020-09-15T19:38:17+02:00
Diamant

Magnifique, révoltant et torturé, ce roman raconte l'adolescence, le racisme, la solitude, l'amour, la violence. Tellement bien.

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