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J’avais sous-estimé le pouvoir des paroles prononcées. Je n’avais pas conscience qu’elle pouvaient guérir aussi sûrement que le silence peut détruire.

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« J’étais censée dîner avec mon frère. Voilà tout. À la place, je suis là, les yeux bandés, en train de rouler vers ce que je suppose être le loft de Kill, où Dieu sait ce que l’on attendra de moi. »

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« Sans me quitter des yeux, il saisit mes cuisses, ses doigts s’enfonçant dans la chair tendre quand il repousse mes jambes vers le haut, les forçant à plier au niveau du genou, m’ouvrant tellement que sa queue semble pénétrer jusqu’à mes entrailles. Jusqu’à mon cœur.

Je m’abandonne à la sensation, incapable de faire autrement. À présent, il me baise fort, non pas vie, mais profondément, intensément, comme s’il tenait sa parole. Comme s’il comptait prendre ce qu’il veut. Il va tout me dérober, tout mon être, à l’intérieur et à l’extérieur, et je suis si proche du plaisir, je ne peux pas résister, je ne peux pas faire cesser la vague qui arrive. Je n’arrive pas à me ressaisir. »

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« J’ai besoin de le briser avant qu’il ne me brise, parce que ce qu’il a dit est vrai. Il est avide. Et il ne se contentera pas d’avoir mon corps. S’il s’agissait de sexe au début, maintenant tout a changé. Il s’agit de me posséder, corps et âme. Le sexe, il peut l’avoir n’importe où. Tout ce qu’il a probablement à faire, c’est de claquer des doigts. Ce qu’il me fait, c’est autre chose, et je dois reprendre un peu le contrôle. Pour cela, j’ai besoin de quelque chose afin de le blesser. Et je sais exactement ce que c’est… »

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« J’ai peut-être besoin de ces moments-là. Peut-être que j’ai besoin de me perdre un peu. Mais avant cette perte, je suis mise à nu. C’est comme être écorchée vive. Tout est exposé. Tout me fait mal. Et ensuite, il y a le plaisir, le soulagement. Est-ce pour ça que, d’une certaine façon, j’en ai envie? »

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« -Qu’est-ce que tu veux de moi?

Il se penche plus près. Son regard balaie mon visage, s’arrêtant sur ma bouche pendant une longue minute avant de revenir à mes yeux.

-Je te l’ai déjà dit. Je veux tout. Tout, putain. »

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« Ce qui s’est passé entre nous ce soir, ça nous a liés. Mais nous étions liés avant cela. Nous avons été liés dès le premier jour. Je connaissais ses ténèbres. Ses failles. C’est ce qui m’a attiré. Seulement, je n’avais pas pris conscience que ça déboucherait là-dessus. »

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« J’entre dans la chambre bleue et je ne me retourne pas quand la porte se ferme derrière moi. J’ai trop de choses en tête et je sais que l’homme montera la garde dehors. Je ne serai pas autorisée à sortir tant que Kill ne sera pas venu me chercher. Mais pour l’instant, ça me va. J’ai besoin de digérer ce qui s’est passé. À qui j’ai affaire. Parce que je viens de réaliser.

Je m’approche de l’une des trois fenêtres aux murs et je l’ouvre. Ma chambre donne sur l’arrière de la propriété. Je connais la disposition de la maison. J’ai examiné ses plans. Ça m’a obsédée pendant un certain temps. (Comment peut elle le savoir c’est la 1ère fois qu’elle vient dans cette maison ???

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** Extrait offert par Natasha Knight ** (VO)

Prologue 2

Killian

She claims I took her, but that’s not the whole truth.

I gave her a choice. She made it.

Someone needed to be punished. It didn’t need to be her. She chose this. Chose to be here.

Well, okay, not right here. Not like this. Standing against the far wall, her pretty, jade eyes wide with fear, the delicate skin around them pink from tears.

She’s scared.

And she should be.

She knows what’s coming.

I warned her and she fucked up.

I take her in, pretty in pink. Pretty Priscilla. Even with her hair a mess. Her mascara a black smear across her face. Her dress ruined. She’s scared shitless, but she’s defiant. I like that about her. Like her fire.

It makes my dick hard.

I close the door but don’t bother locking it. No need. She’s not walking out of here tonight. I’ll be carrying her when I’m through.

When I take a step, she makes a sound, something like a frightened little rabbit would make if they could make sound. Her hands are flat against the wall behind her. It’s like she’s trying to melt into it.

“I guess we were always going to end up here,” I say.

She has no response apart from the sudden trembling of her body. She wraps her arms around herself. I can even hear her teeth chatter. She’s too proud to beg though. Beg me for mercy. I respect her for that. But I do like the idea of her on her knees at my feet, clinging to me, pleading with me to spare her this one thing.

I slide off my suit jacket and hang it over the back of the chair. I watch her reflection in the mirror as I take off one cuff link, then the other, and set them both on the table. I’m rolling up my sleeves when I return my attention to her. Her eyes slide to my forearms. My hands.

“I know, Cilla,” I say.

She looks up at me.

“I know everything.”

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** Extrait offert par Natasha Knight ** (VO)

Prologue 1

Cilla

He’s watching me. I know he is. He has cameras everywhere. Why wouldn’t he have one here? In this, the “special” room? He told me he likes to keep an eye on his things. And that’s what I am. A thing. A possession.

His.

Fucking his.

And today I fucked up.

Today he’ll take it out of my skin.

I shudder with the thought. With the knowledge of what I know is coming.

I’ll fight him. I wonder if he expects me to. Wants me to, even. All I know is I can’t submit to him. I can’t let him break me.

But I am breaking. Little by little.

I wonder if that’s why he took me.

This is a game to him. My life is a game.

I hug my knees to myself. This room is so cold, unlike the others.

I pull the blanket up around me, as much for the cold as for protection. It’s not like I can hide my fear. He knows. He knows the real truth. Knows everything now.

My dress is torn and I’m barefoot. He took my shoes away when he put me here. I guess the heels could be used as a weapon. As if I could somehow manage to overpower him.

I try to swallow but the lump in my throat makes it impossible. I’m scared and I hate it. I don’t want to admit it. Not even to myself.

Tears wet my eyes but before they have a chance to fall, I cover them with my hands and rub them away. I don’t want him to see my weakness. He gets off on it.

I did this. I pushed him. And I can survive this. I fucking have to.

It’s when I’m giving myself that ridiculous pep talk that I hear his footfalls in the hallway. Hear his voice, muffled so I can’t make out what he says. Probably dismissing Hugo, his fucking henchman. Like he needs one.

Every hair on my body stands on end when he slides the key into the lock. When he turns it. And when he pushes the door open, it takes all I have not to crumple. Not to cave.

It takes all I have to stand and ready myself for battle against this beast of a man.

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