Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
710 540
Membres
992 983

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

— Ce que je veux, c’est que vous me donniez un baiser. Ce que je veux, c’est vous faire oublier l’imbécile qui vous a offert ce bijou avant de vous abandonner. Je veux que vous sachiez que si vous n’avez pas envie de m’embrasser, vous pouvez vous débarrasser de moi. Il vous suffira de me regarder en face et de me dire : « Ash, je n’ai aucune envie d’être votre sordide poupée d’amour. » Et je tournerai immédiatement les talons. Allez-y. Essayez.

Afficher en entier

Et la rose s'épanouit

"Elle était depuis si longtemps en butte aux moqueries que les nier étaient devenu chez elle une seconde nature. Peu importait ce que disaient les gens; si vous feignez de ne pas les entendre, ils ne pouvaient pas vous atteindre. Ils vous suffisaient de ne pas réagir pour ne pas avoir honte. Si vous n'écoutiez pas ce qu'ils disaient, vous n'aviez pas de larmes à verser. Elle s'était donc caché tête dans le sable et avait enfoui au plus profond d'elle-même tout ce qui n'était pas la petite marionnette falote nommée lady Elaine. Les marionnettes ne souffraient pas, même en face du pire des bourreaux"

Afficher en entier

— Qu’en pensez-vous, mademoiselle Lowell ? s’enquit Mark avec un sourire énigmatique. Imaginez qu’un homme imposant, un homme de la taille d’Ash, par exemple, vous attaque ? Que feriez-vous ?

Ce n’était pas ce qu’Ash avait eu en tête. Et même si l’idée de lutter avec elle lui plaisait grandement, il préférait ne pas avoir de public. En outre, il ne voulait surtout pas qu’elle se sente le moins du monde contrainte.

— Mark, je ne peux pas frapper une dame.

— Cela va de soi. Lui attraper le poignet suffira. Avec douceur, si possible.

Le battement de paupières de Mark pouvait passer pour un clin d’œil et tout à coup, Ash comprit le stratagème de son frère. C’était fort simple. Il n’avait plus qu’à se préparer à l’inévitable – une bonne gifle, où peut-être un direct féminin au foie. Elle ne pouvait lui faire mal, pas s’il était prêt à encaisser ses coups, mais il pouvait lui laisser croire qu’elle y était parvenue. Ainsi, il lui donnerait confiance en elle, tout en gagnant la sienne. Et s’approcherait suffisamment pour lui toucher le poignet.

Ce serait tout bénéfice, il n’y avait pas à hésiter. Son frère était décidément un génie.

— Je ne sais pas, Mark, intervint Mlle Lowell. Je… je ne voudrais pas faire mal à votre frère. Je n’ai pas un tempérament violent.

Elle jeta un regard gêné à Ash, les événements de la nuit passée contredisant cette affirmation.

— En général, précisa-t-elle.

Ash réprima un sourire. Si elle pouvait lui faire mal, ce n’était certes pas avec ses poings.

— Que ne ferais-je pas pour une bonne cause ? déclara-t-il. Je devrais être capable de supporter quelques bleus. Et puis, ne put-il s’empêcher d’ajouter, je n’ai rien contre un peu de violence à l’occasion.

Mlle Lowell rougit.

— Voilà qui est parler en homme, décréta Mark. Les hommes aiment souffrir. C’est comme cela qu’ils se lient d’amitié, vous savez.

— On mesure l’intimité entre hommes au degré de barbarie dont ils font preuve en l’absence de toute compagnie féminine. Un homme sait qu’il est avec des amis quand il se sent libre de brailler comme un veau et de se battre comme un chiffonnier, expliqua Ash en se demandant toutefois s’il n’en faisait pas trop.

— Et puis, combien d’infirmières peuvent se vanter d’avoir mis à genoux le futur duc de Parford ? enchaîna Mark, une lueur espiègle au fond des yeux.

Cette allusion lui était destinée, devina Ash. Très bien. Il se laisserait frapper, il tituberait peut-être un peu, avant de tomber à terre. Elle aurait une victoire facile. Quant à lui, sa fierté s’en remettrait d’autant plus facilement qu’il savait ce que cette victoire représenterait pour elle.

— Vous pourrez le raconter à vos petits-enfants, un jour, ajouta Mark en guise de conclusion.

— Nous allons commencer en douceur, expliqua Ash en attrapant le poignet de Margaret pour l’attirer sans brusquerie vers lui.

Les lèvres entrouvertes, elle leva les yeux vers lui. Il percevait avec acuité sa proximité. Si son frère et la femme de chambre n’avaient pas été présents, il aurait peut-être été tenté de se pencher et de poser ses lèvres sur les siennes. Pour l’heure, elle était si proche qu’il avait l’impression de la goûter. Son parfum lui frôlait les lèvres…

Bam !

Quelque chose lui heurta le menton, sa bouche se ferma brutalement, et il se mordit la langue. Il sentit le goût métallique du sang. Il était occupé à ravaler la douleur lorsque…

Vlan !

Il s’écroula, ses genoux cognèrent durement le parquet avant qu’il ait le temps d’amortir la chute. Il lui fallut une seconde pour comprendre qu’elle lui avait fait un croche-pied.

C’est à ce moment-là que quelque chose lui toucha l’entrejambe. Pas un coup violent, Dieu merci, mais pas non plus une caresse. Il ouvrit les paupières. Il était à genoux aux pieds de Mlle Lowell, dont les yeux étincelaient.

— C’est ici, dit-elle en désignant son entrejambe du bout de son soulier, que je vous aurais frappé si vous m’aviez réellement attaquée. Toutefois, et malgré votre prédilection déclarée pour la violence, j’ai pensé qu’il était préférable de me retenir.

— Vous avez bien fait.

Il avait la bouche sèche et le souffle court, ce qui pouvait s’expliquer en partie par sa chute, en partie parce qu’elle venait de dévoiler une cheville délicate, mais surtout par la place de son pied, qui frottait doucement un organe trop heureux qu’elle le touche, même de cette façon incongrue.

Si elle avait le triomphe modeste, elle n’en rayonnait pas moins de plaisir. Elle l’avait vraiment pris par surprise avec ce crochet à la mâchoire. Pour un peu, il aurait plaint l’homme qui essaierait de lui voler un baiser.

— Seigneur ! J’avais oublié de te prévenir que Mlle Lowell était une élève très douée, s’écria Mark d’un ton faussement innocent.

Il avait évidemment tout manigancé pour le simple plaisir de voir son aîné à genoux.

Et l’aîné en question pouvait difficilement lui en vouloir.

— Mlle Lowell est une envoûtante petite sorcière, et elle le sait, lâcha Ash.

Le menton haut, Margaret recula d’un pas et lissa les plis de sa robe.

Ash serait tombé à genoux si cela n’était déjà fait. Avec ses cheveux un peu en désordre et ses joues roses, elle était resplendissante ; il ne restait plus trace de l’inexplicable chagrin qui la consumait la nuit précédente. La victoire lui allait bien, et d’autant mieux qu’il s’agissait d’une vraie victoire, sans qu’il ait eu besoin de faire semblant.

— Viens m’aider, dit-il à son frère, je ne suis plus tout jeune.

— Comme tu veux, mon vieux !

Mark rayonnait. Il avait gagné, lui aussi, en amenant son aîné à sous-estimer Mlle Lowell. D’une certaine façon, c’était comme s’il avait envoyé Ash au tapis, et cela emplissait celui-ci de fierté. Il saisit la main que son cadet lui tendait et le geste avait quelque chose de fraternel – leurs deux mains jointes en signe d’amitié, c’était ce qu’il avait toujours désiré.

Ash pesa de tout son poids sur la main de son frère, qui dut se raidir.

— Tu m’as vraiment pris pour un vieux croûton ? chuchota-t-il à l’oreille de Mark. Pour un génie, tu manques singulièrement de jugeote parfois.

D’un mouvement, vif, il lui fit perdre l’équilibre, avant de le clouer au sol. Leurs regards se croisèrent.

Mark lui sourit.

La victoire d’Ash était complète.

Afficher en entier

Whatever it was, the sight of her struck him deep in his gut. It reminded him of the cacophony of an orchestra as it tuned its instruments: dissonance, suddenly resolving into harmony. It was the rumble, not of thunder, but its low precursor, trembling on the horizon. It was all of that. It was none of that. It was the sheer animal instinct, and it reached up and grabbed him by the throat. Her. Her.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode