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—Tu es vraiment un crétin, tu sais.
—Et toi une emmerdeuse. Tu le savais ?
Afficher en entierEnsuite, il avait piqué une crise parce qu'elle avait utilisé sa brosse à dents. Non mais ! Il l'avait embrassée la veille, et elle n'avait pas le droit de se servir de sa brosse à dents ce matin ? Si elle avait su à quel point cette invasion de son espace personnel l'irriterait, elle aurait frotté son stick de déodorant masculin ultrapuissant contre la cuvette des toilettes.
Afficher en entierIl allait la découper en morceaux et l'enterrer sous la véranda, non parce que c'était un tueur en série, mais parce qu'elle l'agaçait prodigieusement.
Afficher en entier—Depuis quand tu ne t'es pas rasé ?
—Et depuis quand tu te soucies de mon hygiène personnelle ?
—Ta barbe est irritante.
Afficher en entier—Il y a des voisins ? s'enquit-elle.
—Oh, oui ! Beaucoup d'écureuils. Peut-être quelques tatous.
Afficher en entier—Hé, Marva ! John attend depuis vingt minutes ! Ça vient, oui ?
Une voix de femme, éraillée et tonitruante, s'éleva de la cuisine :
—Faut que ça soit rapide, ou faut que ça soit bon?
—Faut que ça soit aujourd'hui ! grogna Harley.
—La ferme, vieil abruti ! Tu l'auras quand ce sera prêt !
Harley leva les yeux au ciel, puis se pencha sur le comptoir avec une mine de martyr.
—Trente-trois ans que je supporte ça ! T'imagines ?
Afficher en entier—Pas malin de mettre une arme entre les mains d'une femme, observa Stan. J'en ai jamais rencontré une seule capable d'atteindre le mur d'une écurie !
« Encore un sexiste abruti », songea Pam tout en lui décochant un sourire charmant.
—En fait, Stan, je tire très bien.
—Vous rigolez ? s'esclaffa-t-il avec un rire d'hyène. Vous avez touché le radiateur de la voiture !
—C'était le radiateur que je visais.
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