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Après quelques semaines, la lassitude le gagna. Il pensa même s’éloigner de cette ville. Impossible ! Les bruits, les odeurs familières, tout se rattachait à elle. Il reprit ses habitudes : sorties, filles légères et décadence. Et ce fut au bras d’une de ces demoiselles qu’il se rendit à nouveau au théâtre. Assis dans sa loge, il aimait observer la salle et les gradins. La scène drapée de velours rouge était éclairée avec force lumière, ce qui rendait la salle suffocante. Les dames s’éventaient pour se rafraîchir, soulevant des effluves de patchouli et de rose de leur gorge perlée, tout en continuant de bavarder. Il se tourna vers cette brune « horizontale » avec qui il était arrivé. Il voyait ses lèvres remuer, mais ne parvenait pas à saisir la moindre de ses paroles. Il lui sourit, ou plutôt ses lèvres s’étirèrent en une grimace de dégoût et il détourna la tête. Et comme dans un rêve, elle se tenait là, au centre d’un cercle de lumière. Sa robe claire et légère sur sa peau de satin. Sans réfléchir, il descendit vers elle.
— Mademoiselle ?
Afficher en entierJe sentis alors ses bras puissants me soulever et m'étreindre amoureusement. Puis il m'embrassa. Mon coeur s'emballa, mes oreilles bourdonnèrent. Un frisson me parcourut, tout mon être vibra de délice. Ce fut un long et fougueux baiser, comme si cela eut été le dernier.
Afficher en entierDu sang ! Mes jupes en étaient entièrement imprégnées. Je me soulevai mais ma main roula sous quelque chose de tiède et mou. Près de moi, un cadavre !
Afficher en entierLa succube fit quelques pas puis s’accroupit derrière sa proie pour arriver à sa hauteur. Jeanne était comme figée, emmurée dans son propre corps. Seul son esprit était en éveil. Son cœur se remplit d’effroi et ses mâchoires se crispèrent lorsque la succube murmura à son oreille.
— Écoute, ils viennent pour toi. J’espère que tu apprécieras. Moi, oui.
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