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Que les monstres ne te surprennent pas dans l'obscurité.
" Les monstres ne nous chassent pas. Ils nous assassinent. "
Dans l'enclave d'Axlin, il n'y a qu'une règle : tuer les monstres ou être tué. Chaque jour, les habitants doivent faire face à la cruauté sans limites de créatures qui massacrent les voyageurs sur les chemins, ravagent les villages et enlèvent les enfants endormis.
Blessée par un monstre quand elle était petite, Axlin a gardé des séquelles l'empêchant d'avoir la place qu'elle mérite dans sa communauté. Mais la jeune fille compte bien lutter à sa façon et décide de constituer un bestiaire dont tous pourront profiter. Son objectif ? Y inscrire la meilleure façon de se défendre contre ces créatures sanguinaires.
Quitte à abandonner la protection de son enclave et braver le monde extérieur, bien plus dangereux que tout ce qu'elle s'était imaginé...
Ixa y Rauxan fueron alojados en la cabaña de los niños. No pusieron ningún reparo, dado que su antiguo enclave se había organizado de la misma forma: la casa más segura de la aldea, la más sólida y mejor defendida, se alzaba justo en el centro, lejos de las empalizadas, y era allí donde vivían los niños menores de trece años y las madres con sus bebés. Cuando estos alcanzaban el año de edad, sin embargo, las madres regresaban a las casas de los adultos que formaban un cinturón protector en torno a la cabaña central, y sus hijos quedaban al cuidado de los muchachos mayores. Así, los niños crecían sin saber a ciencia cierta quiénes eran sus padres y los padres se desvinculaban enseguida de los hijos que habían engendrado. Todos eran hermanos entre ellos.
Déjà, il faut que précise une chose sur le lectorat. D'ordinaire, la division Saxo, qui appartient à la maison De Saxus, s'adresse au lectorat intermédiaire des 8 à 12 ans. Cependant, cet univers est beaucoup trop violent et terrifiant pour ce lectorat, à mon avis de libraire jeunesse, je ne sais donc pas pourquoi il n'a pas intégré les romans De Saxus, quant à eux destinés aux lectorats adolescent (12-17 ans) et jeune adulte ( 18-25 ans+). Je ne le recommanderais pas aux moins de 15 ans, au moins, pas seulement pour son univers, mais pour sa taille, qui frôle les 500 pages.
J'ai vécu des émotions très ambivalentes avec ce roman espagnol, rapidement emportée par le courage d'une héroïne vivant avec un handicap qui a pour quête le Savoir, ce qui tranche solidement avec les sempiternelles guerrières ou insupportables princesses de la Fantasy. Par contre, le personnage masculin m'a entrainée dans un axe parallèle épouvantablement violent et avec un héros pas franchement attachant parce que peu original. Heureusement qu'Axlin reste la principale héroïne, mais en toute franchise, on se serait passé de Xein, ledit personnage, surtout que des personnages masculins tellement plus divertissants peuplent cet univers à la fois fantasy et épouvante, truffés de monstres cauchemardesques. Curieusement, le roman me rappelle le film espagnol "Le labyrinthe de Pan", lui aussi sombre et fantastique, où les créatures obscures ne sont au final qu'avides de chaire fraiche, tandis que les Hommes sont avides de cruauté et de pouvoir.
Dans ce monde obscure, l'humanité est circonscrites dans des enclaves au niveau de sécurité très variable, alors que des monstres de toute nature et de toute forme cherche à se régaler de leur chaire. Axlin a survécu à un enlèvement par un monstre quand elle avait 4 ans, la laissant boiteuse pour le reste de ses jours. La petite fille s'intéresse toutefois au travail du scribe de son enclave et finit par devenir la seule lettrée de son petit village. S'intéressant aux façons de survivre aux monstres, elle se met à consigner peu à peu ce qui se dit à leu compte, consciente de plus en plus de la nécessité d'écrire sur les connaissances liées aux monstres. Bientôt, et en vieillissant, il apparait clair pour l'adolescente que la vie limitée au village ne la satisfait pas. Ne se voyant ni comme une "femme fertile" dont la principale mission est de produire des enfants pour combler une décroissance alarmante dans son village, ni comme la seule option possible pour le seul garçon de son âge, Axlin aspire à autre chose: Consigner le Savoir monstrueux en un livre, pour ainsi fournir les informations manquantes, aux autres enclaves comme à la sienne. Loin d'être complètement rassurée, la voici cependant orientée vers une mission, qui deviendra l’œuvre de sa vie. Axlin s'engage, en dépit de son handicap, sur les chemins dangereux entre les enclaves, avec des colporteurs, dernière ligne essentielle entre les villages et seuls à se risquer sur les routes pour faire tenir le commerce dont elles dépendent. Au gré des rencontres, elle progressera toujours vers l'ouest, vers le seul endroit jugé sécuritaire: La Citadelle.
La carte présente au début du roman donne froid dans le dos. Il y a des routes en pointiller, des enclaves marquées par des ronds et quelques précisions de lieux peu communs. Mais surtout, il y a des "X"...tellement de "X". Ils représentent les enclaves abandonnées parce qu'ils n'y a plus âme qui vivent, et ce, en raison des attaques répétées de monstres.
Cet univers de monstres est aussi fascinant qu'effrayant. Je ne pense pas avoir croisé de monstres aussi épouvantables que ceux-ci, malgré mes fréquentes incursions en sol Épouvante. On est vraiment dans une dynamique de prédation, ces créatures déchirent, gobent, grignotent, avalent et broient des humains encore vivants. D'entrée de jeu, un pauvre enfant d'à peine 3 ans est dévoré vivant sous le regard impuissant d'Axlin, alors âgée de 9 ans. On sait tôt dans l'histoire que ce ne sera pas une partie de plaisir et qu'il y aura des morts atroces. Et le pire, c'est que les monstres ne sont pas les pires.
Attention, cette critique contient des divulgâchis à partir d'ici.
Axlin partage la narration, environ à la mi-roman, avec un autre personnage, après avoir rencontré toute sorte de colporteurs colorés qui laissent perplexes. Après avoir côtoyer des vendeurs itinérants qui ont tous contribuer à son apprentissage à leur façon, Axlin franchit un cap important, la "cage", une auberge bien à l’abri derrière d'immenses barreaux de fer. Mais en voulant aller chercher des informations complémentaire, la désormais jeune femme rencontre Kinaxi, cette femme étrange qui vit seule dans un reste d'enclave et constitue une aberration dans un univers où aucun humain n'est à l'abri des monstres. Cependant, cette femme a un secret: Un enfant, qu'elle a élevé seule durant 18 ans. Xein débarque donc dans le récit, mais d'emblée, il me tapait sur les nerfs: Il est bien sur beau, musclé, les cheveux foncés et a les yeux dorés ( Oh, non, pas encore le genre Beau ténébreux!) et il a l'arrogance des hommes qui ont un talent inné pour guerroyer. Je suis tellement fatiguée de tomber sur ce genre de personnage masculin, c'est pas croyable de voir leur nombre à ses belles gueules malalphatistes qu'il faut réparer. Parce que oui, Xein se fait enlevé, rentré de force dans une école paramilitaire aux méthodes absolument inhumaines et non seulement déshumanisé complètement, mais également homogénéisé en une parfaite machine à tuer au cœur de pierre. Génial, encore un! Alors non seulement il est usé à la corde cet archétype de personnage, mais sa fonction se révèle aussi banale que prévisible: Être sauvé par l'amour d'Axlin, ce qui arrivera ou non dans les tomes suivants.
Je suis désépérée de voir encore un personnage féminin, surtout aussi rafraichissante dans son traitement, reprendre la même route que toutes les nunuches de la littérature jeunesse et adulte prendre sur la voie de l'héroïsme: Le syndrome de la sauveuse. Axlin avait un but précis et unique: Celui de constituer son bestiaire et partager un savoir fondamental aux humains. C'est un but tellement noble et intéressant, pourquoi fallait-il que cet axe de sauvetage de bad boy revienne encore sur le plancher, c'est affligeant! Car soyons honnêtes, Axlin a su laissé de côté la romance pour suivre sa mission jusqu'à ce qu'elle croise ce chasseur de monstres autodidacte et succombe à ses yeux dorés en moins de trois semaines. Un coup de foudre en somme, qui lui aussi à la manie de revenir me hanter dans la majorité des romans adolescents. Elle lui donne même sa "première fois" sexuelle. Quand elle lui confie qu'elle continuera sa quête, je me disais qu'au moins, elle a gardé un minimum de bon sens, mais force est de constater qu'à partir du moment où elle apprend que Xein a été enlevé, car les yeux dorés et argentés sont le signe distinctif des gardiens de la Citadelle, elle se donne pour mission de le sauver. Et quand, après une année passée à la citadelle, ils se recoient enfin, elle en apprentie bibliothécaire et lui en gardien, elle découvre avec consternation qu'il a perdu complètement ses sentiments pour elle, haché psychologiquement par le système barbare des gardiens pour former leurs recrues. Ce que Xein a vécu est horrible, mais ça lui donne donc le rôle du Coeur de glace et c'est tellement déjà-vu que je n'ai pas la moindre empathie pour ce personnage. Pourquoi les mâles alphas doivent-ils toujours être des victimes à sauver d'eux-même? À croire que c'est le fantasme de l'heure cette idée que l'amour doit expurger la haine et la souffrance du passé des pauvres jolis ténébreux. C'est dramatique à outrance et surtout, c'est toujours la fille qui doit sauver le gars de son état d’aplat émotionnel. Ça n'a rien de sain et ça n'a rien de romantique, à donne surtout l'impression persistante que les femmes sont confortées dans le rôle de l'amoureuse-sauveuse, celle qui doit sacrifier une part de soi pour les besoins d'un homme qui n'a surtout de mérite que d'être beau, pas forcément sympathique. Axlin mérite infiniment mieux. Xein n'était pas un trou-de-cul, mais il n'est pas particulièrement attachant non plus, juste basique. Et stéréotypé. Et après son passage dans cette école de fous, il n'est tout simplement plus humain.
Bon, à sa décharge, je concède qu'on lui a laissé entendre qu'Axlin l'a vendue aux autorités, mais bon, quand même, c’est ça qui arrive quand on a un coup de foudre pour une inconnue, la confiance n'était pas solide pour résister aux fausses nouvelles qu'on lui a servit. Xein a subit de terribles punitions corporelles, le principal outil de renforcement des gardiens sur leurs apprentis non-consentants. Les enfants aux yeux dorés ou argentés n'ont pas le choix, on leur impose la vie de soldat, mais loin d'être une fraternité, c'est surtout et avant tout une machine de guerre composée d'unités qui n'ont rien demandés. Maltraités au fouet, sans égards pour leur personnalité ou leur psyché, les enfants et adolescents sont surentrainés, nommés par des matricules foireux ( Numéro-Nom de brigade-Couleur de yeux), avec la même coiffure militaire et les mêmes rares possessions matérielles. Les matricules servent, comme ce fut le cas dans l'Histoire de l'humanité, à dépersonnalisé et déshumaniser les jeunes, les restreindre à des pièces de machinerie qu'on traite avec très peu de considération qui n'ont plus droit à leur individualité ni leur intégrité. Et dans le cas de Xein, ce "rebelle", ses noms de brigade est toujours cliché: Brouillard, Torrent et Ombre. Je ne calcule plus le nombre de Bad boys torturés qui ont des noms ou des surnoms à connotation ténébreuse ( Hadès, Blade, Ash, Onyx, Colère, Shadow, Arès, et autres noms de camp de jour à saveur noire). Bref, Xein connait toute sorte de tortures physiques et mentales destinés à le briser. Tous les passages qui le concerne m'ont donné mal au cœur tant c'est violent pour rien. Ce sont des "Gardiens", mais tout ce qui les concerne empeste le malaise, la cruauté et la déshumanisation, s'en était lourd à lire. J'ai fini par survoler pas mal, histoire de rattraper Axlin, cent fois plus intéressante à suivre.
On comprend donc que la Citadelle n'est pas un modèle de vertu, avec ses enfants-soldats violentés et endoctrinés de la plus vile façon, détruits de l'intérieur pour être le plus malléables et dociles possible. Et le plus gros malaise derrière cette faction paramilitaire est qu'ils ont le monopole de la sécurité. Et ça, ça sent le totalitarisme à pleins nez.
C'est la dimension sociale derrière la quête d'Axlin que ce clivage entre les Gardiens et les humains dits "ordinaires". On a pas de mal à sentir que quelque chose cloche derrière ce système en apparence si vertueux. On écrit des livres sur les monstres qui sont destinés aux Gardiens, ce qui laisse entendre que leur lecture ne viendra en aucun cas aider la population normale. Le Savoir expérientiel est quasi absent, en revanche le savoir théorique et pratique des gardiens est largement présent en bibliothèque. On assume que seuls les gardiens peuvent vaincre les monstres, on présume donc que jamais les humains ne le pourraient, ce qui contredit tout le début du roman, dans lequel les humains étaient habiles et créatifs face aux monstres, en dépit de leurs faiblesses physiques. En claire: On veut être surs que les gardiens restent les seuls à détenir la fonction de préserver la sécurité des citoyens. Qu'on fasse preuve d'autant d'acharnement à retracer les enfants aux yeux dorés et argentés en dehors de la Citadelle est aussi un indicateur inquiétant. C'est à croire qu'on ne veut surtout pas d’électrons libres parmi les enfants ayant des pouvoirs face aux monstres... Quand à la façon de les priver d'âme et de libre arbitre, c'est surtout un indicateur qu'il faut garder cette population particulière sous un contrôle absolu. Vraiment, tout ça n'a rien de normal. Avoir le potentiel d'un gardien, c'est d'être condamné à l'asservissement le plus total.
Par ailleurs, je ne comprend pas la soudaine épiphanie de Xein, qui après des séances répétées de flagellation jusqu'à ce qu'il encaisse près de 300 coups de fouets au total, souhaite devenir un gardien. Il y a quelque chose qui ne colle pas. Oui, après des jours de lynchage de dos , je peux imaginer qu'il regrette de s'être enfuit, mais qu'il se voit devenir un gardien docile et endoctriné, j'avoue ne pas comprendre. Le fouet détruit la volonté, mais penser qu'il cré des vocations, j'avale mal cette idée. Je réitère que c'était très pénible à lire, et ça a freiné énormément ma lecture. J'avais juste hâte de ne plus en entendre parler et maintenant que je sais qu'Axlin se donne la mission de le "sauver" de lui-même, je ne suis pas certaine de vouloir poursuivre cette série qui avait si bien commencée.
J'aimais beaucoup les passages avec Axlin, cette jeune pousse maigre qui a une bonne tête, qui tient à la fois un rôle de scientifique, de journaliste et de bibliothécaire. Son registre émotionnel est assez crédible, loin de tomber dans le courage aveugle, mais capable de naviguer à travers la peur pour en faire naitre du courage. Axlin fleurit doucement, grâce à ses rencontres et grâce à ses connaissances de plus en plus nombreuses. Elle est une belle illustrations que même les milieux modestes produisent des gens exceptionnels. Elle a un handicap physique, mais compense avec sa discipline, son sens de l'écoute et sa prudence stratégique. Elle a fait preuve de discernement à plusieurs reprises et c'est pourquoi ça m'énerve autant qu'elle n'en est pas eu plus face à Xein. J'aurais aimé que son coup de foudre reste derrière elle, comme il semblait se profiler, anecdote parmi d'autres sur son chemin de vie. Mais non, maintenant, on est coincés avec deux narrateurs, dont l'un m'inspire lassitude, agacement et frustration.
Je réalise que certaines choses peuvent vraiment me nuire dans mes lectures, à présent, et cela me rappelle pourquoi je ne lis plus beaucoup de Fantasy à la base, en littérature adolescente et jeune adulte. J'aimerais qu'il y a plus de personnages féminins réellement indépendantes, à tout le moins en relation amicale ou conjugale avec des garçons sains qui les nivellent vers le haut, au lieu de les trainer vers le bas comme c'est trop souvent le cas. Les personnages masculins en Fantasy se contentent rarement de personnages problématiques dans leurs relations conjugales, préférant les femmes idéales, alors je pense être en droit d'exiger une meilleure équité du côté féminins à cet égard. Comment être des héroïnes à part entière si c'est pour être entravées par des amours empoisonnés? Peut-être que c'est l'effet cherché? Cette idée de voir des femmes souffrir encore plus pour mériter encore plus leur amoureux? Le problème, c'est que le vrai amour n'est pas méritoire, il est inconditionnel, équitable et porteur d'avenir. Ce n'est pas ce qu'on retrouve ici. Je me dis même que l'histoire aurait été intéressante si Xein avait été un compagnon- allier, à l'instar de Bexari, Loxan et Lexis, plutôt qu'un sempiternel amour impossible transformé en amour-haine. Ç'aurait été plus intéressant de le voir évoluer, lui, un chasseur de monstre libre, élevé dans l'affection de sa mère, puis de voir en quoi il serait différent des gardiens profondément dépersonnalisés de la Citadelle. Mais bon, l'autrice a fait ses choix, c'est simplement dommage de tomber dans quelque chose d'aussi toxique et déjà-lu. Aussi, toute cette violence systémique chez les gardiens aurait pu être plus concise, je pense, car ces passages sont longs et répétitifs.
En somme, autant j'ai adoré cette quête de la construction d'un bestiaire par une héroïne sans pouvoirs, autre que celui de sa force tranquille, sa volonté et son courage indéniables, j'ai déchanté avec la dernière partie du roman. De plus, nous avons rarement des romans espagnols, je lui trouvais justement quelque chose de différent des romans américains et français jusqu'à ce Xein apparaisse. Enfin, les passages de Xein à part que j'ai escamotés en partie, le reste se lit tout seul. On se laisse entrainé dans les forêts inquiétantes, les descriptions cauchemardesques des monstres tous plus terrifiants les uns que les autres, ainsi que les personnages secondaires originaux. Et cette inclinaison sociale sur le monopole de a sécurité a définitivement suscité mon intérêt. Le monde des lettres n'est démocratique que quand il s'adresse réellement à tous, pas à une seule élite. Et ça, visiblement, la bibliothécaire de la Citadelle le sait pertinemment.
Pour un lectorat avertis du 2e cycle secondaire, 15 ans+
Catégorisation: Roman Fantasy ( Haute) espagnole, littérature jeunesse adolescente, 2e cycle secondaire, 15 ans+
Une claque ! Je ne m'attendais à apprécier ma lecture mais sans plus, finalement c'est une révélation un coup de cœur ! L'histoire est très prenante, l'Univers est passionnant, l'écriture est fluide et addictive. On s'attache très vite au personnage d'Axlin et à d'autres. J'ai très hâte de lire la suite !
Ici pas de créatures fabuleuses mais des montres dévoreurs, ce qui change clairement la donne puisque nous ne sommes pas dans un monde fantastique mais bien dans un monde où la survie dépend du savoir à se prémunir contre les montres.
Axlin les connaît bien les monstres, puisqu’elle a échappé à l’un d’entre eux à l’âge de quatre ans, la cheville fracturée, ce qui l’a laissé boiteuse. En devenant scribe, Axlin accède à un savoir qui se perd puisque quel est l’intérêt de perdre du temps à apprendre à lire et écrire quand personne autour de vous ne sait le faire ? Quand la survie dépend de tout autre chose ?
Pourtant, Axlin décide de créer un livre recensant les monstres et recensant surtout la manière de les contrer. Mais, pour réussir à réaliser cet ouvrage, elle va devoir aller bien plus loin que son enclave, faire preuve de bravoure et de résilience, aller contre les autres et parfois contre elle-même pour toujours avancer plus loin.
Au fil du voyage d’Axlin, sa connaissance des monstres grandit et on sent qu’elle devient peu à peu totalement apte à se défendre elle-même en totale autonomie. A contrario… Elle est totalement incapable de se défendre contre les gens. Puisqu’elle a appris que survivre impliquait de faire partie d’une communauté qui suit les règles, qui est empathique et où tout le monde se protège les uns les autres, sans jamais faire de reproches à quiconque mais où tout est toujours tournée vers les autres. Car c’est en étant soudé qu’on survit un jour de plus.
Mais, alors que les enclaves sont de plus en plus protégées contre les monstres qui se trouvent à l’extérieur, Axlin n’est en rien préparé à subir les gens retors, menteurs et voleurs, voir pire qui se trouvent à l’intérieur. J’ai trouvé très intéressant ce parallèle finalement puisque, plus Axlin avance, plus les montres diffèrent les uns des autres, jusqu’à devenir ses semblables.
J’étais assez curieuse de savoir comment l’histoire allait tourner puisque remplir le bestiaire, toute importante que soit la cause d’Axlin, aurait fini par tourner en rond. Mais sa rencontre avec Xein, qui devient l’un des personnages principaux du roman et à sa propre histoire à accomplir, relance totalement l’intrigue en mêlant celles des deux personnages.
C’est un roman qui m’a entraîné d’un bout à l’autre et qui, une fois la dernière page refermée, me rend très curieuse de retrouver tant Axlin que Xein pour la suite de leurs aventures.
Lu la trilogie en espagnol. Le nom des monstres est enfantin, le personnage principal (la, en l'occurrence) est trop mâture pour son âge, c'en est peu crédible... Mais j'ai passé un bon moment à lire les 3 livres. Je recommande surtout pour les ados, moins pour les adultes qui risqueraient de ne pas accrocher ou de rester sur leur faim.
Résumé
Que les monstres ne te surprennent pas dans l'obscurité.
" Les monstres ne nous chassent pas. Ils nous assassinent. "
Dans l'enclave d'Axlin, il n'y a qu'une règle : tuer les monstres ou être tué. Chaque jour, les habitants doivent faire face à la cruauté sans limites de créatures qui massacrent les voyageurs sur les chemins, ravagent les villages et enlèvent les enfants endormis.
Blessée par un monstre quand elle était petite, Axlin a gardé des séquelles l'empêchant d'avoir la place qu'elle mérite dans sa communauté. Mais la jeune fille compte bien lutter à sa façon et décide de constituer un bestiaire dont tous pourront profiter. Son objectif ? Y inscrire la meilleure façon de se défendre contre ces créatures sanguinaires.
Quitte à abandonner la protection de son enclave et braver le monde extérieur, bien plus dangereux que tout ce qu'elle s'était imaginé...
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