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Extrait

— Ah, mais est-ce point pourquoi t’es ici, Lìleas Caimbeul ? Parce que tu as choisi de te sacrifier à l’odieux Scot des montagnes pour garantir la paix ?

Son attitude posée ne la trompait pas. En fait, il avait l’air beaucoup plus dangereux à cet instant qu’à aucun moment depuis qu’elle l’avait rencontré. Même s’il s’était débarrassé de ses peintures de guerre et de sa claymore.

Pendant un moment, Lìli ressentit une vraie crainte sous son regard pénétrant.

— Nenni, poursuivit-il, la mâchoire toujours serrée.

Il s’avança d’un pas, réduisant l’écart qui les séparait. Il la transperça du regard plus sûrement que tous les poignards accrochés au mur auraient pu le faire.

— En fait, qu’est-ce que David a prestendu desirer ? Non seulement la paix entre nos clans, mais entre tous les Highlanders, dont je sui, mesme si je pui point supporter l’idee de fraternité avec la Scotia !

Lìli gardait le silence, alors il ajouta :

— Te rends-tu compte que c’est un foutu Caimbeul qui a regardé Giric occire son roi de sang-froid, sans rien faire ?

Lìli secoua la tête, ne sachant pas très bien de quel roi il parlait. Elle ne connaissait rien à la politique des hommes. Mais David était vivant la dernière fois qu’elle l’avait vu.

— Si fait, ils chuchotaient à l’oreille d’Aed comme des amis, mais prests à lui enfoncer un poignard dans le dos...

Lìli réalisa soudain qu’il parlait d’une trahison qui avait eu lieu plus de deux siècles auparavant. Pas étonnant que ces hommes n’arrivaient pas à s’entendre, ils se cramponnaient à des blessures passées comme si c’étaient des blessures fraîches ! Pourquoi ne pouvaient-ils pas tout simplement laisser le passé derrière eux ?

— Alors me rappelle point quel sang coule dans tes veines, parce que sinon je vais aussi me souvenir que la trahison est ta vraie nature, persista-t-il.

Il baissa les yeux vers le plateau de nourriture qu’il lui avait apporté. Il était dégoûté, comme s’il regrettait son geste.

Lìli essaya de raisonner avec lui :

— Vos me parlez d’histoires anciennes, Aidan ! Il est grand temps de laisser ces affronts de costé.

— T’appelles cela des histoires anciennes ? Des affronts ?

Il ramena ses mains de derrière son dos et serra les poings le long de son corps, tout en avançant vers elle en colère. Lìli eut aussitôt l’impression que si elle avait été un homme, elle se serait retrouvée à plat ventre par terre.

— Peut estre que t’as oublié que c’est ton pere qui est reparti d’un banquet amical avec le sang des miens sur li mains ?

Lìli écarquilla les yeux avec horreur.

— Il nous a fallu des années pour laver li taches de sang de nostre salle, ajouta-t-il amèrement.

De tous les scénarios que Lìli avait envisagés, celui-là n’en faisait pas partie. Elle s’était toujours représenté son père dans une bataille avec le père d’Aidan, pas à un souper à leur table. Quand on invitait un homme dans sa salle, on devait considérer que la loi du sanctuaire s’y appliquait. Elle comprenait maintenant pourquoi Glenna l’avait reçue de cette façon, avec tant de hargne.

Et pourtant, elle ne pouvait se résoudre à croire à cette version sans la remettre en question. Quelque fourberie avait dû pousser son père à cela. Même Padruig ne trahirait pas un pacte si ancien.

— Tu ferois mieux de te rappeler que je sui point Scot, lui conseilla-t-il. Et que j’en serai jamais un. Et c’est quelque chose que tu dois accepter pour estre mon espouse, précisa-t-il, les yeux brillant d’une sombre promesse.

Lìli ne pensait pas pour l’instant que les blessures commises par les deux parties puissent être si facilement guéries par leur union. Ce n’était pas près d’arriver, étant donné que son mariage avec cet homme n’allait faire que creuser le fossé qui séparait leurs clans.

Mais s’il la répudiait maintenant, un espoir demeurait peut-être.

— Mais je sui Scot moi, riposta-t-elle, et vos pouvez point me transformer en quelque chose que je sui point ! Peut estre qu’apres tout, vos devriez me renvoyer chez mon pere ?

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