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— Nous sommes les instruments d’une vengeance aussi vieille que le monde, dit-il. Nous servons tous les esprits divins. Votre camp n’a pas d’importance. Ce que l’histoire retiendra de nous, ce sont nos actes. Malheureusement pour vous, vous n’avez pas choisi le chemin qui fera de vous un personnage incontournable dans les changements de ce monde. Vous ne serez qu’une ligne perdue dans un livre poussiéreux aux écritures oubliées.
Afficher en entier— Non ! s’empressa-t-il de répondre. Je suis unique, moi !
Illusion fixa le prince sulozien.
— L’ancien champion des faux semblants et de l’imposture : le maître du langage !
Puis ses yeux se posèrent sur Hestia et il dit :
— La messagère masquée qui a trompé son entourage : la combattante agile ! dit-il toujours sur un ton empreint de curiosité, en tournant la tête vers Théros. Le puissant guerrier ! Et toi, la clé de la liberté ! ajouta-t-il en regardant Notos.
Il se tourna alors vers Achak et lança :
— Et enfin, toi !
Achak, méfiant, lui adressa un regard presque sauvage.
— Le bouclier ! ajouta le sorcier.
— Achak ! appela Alexios. Bloque sa magie ! Je veux voir son vrai visage.
Le jeune homme acquiesça et se concentra.
L’imposteur ne bougea pas d’un cil et continua même de sourire, la tête penchée sur le côté. Les secondes s’égrenèrent et, finalement, Achak laissa retomber ses bras le long de son corps.
— Je ne comprends pas, finit par s’exclamer le jeune homme. Je ne perçois aucune magie.
Aucune magie ?
Comment était-ce possible ? Tout sorcier voyait sa magie paralysée aussitôt que le jeune mage utilisait ses dons. Pourquoi cela ne fonctionnait-il pas avec ce tordu ?
— Quels pouvoirs utilises-tu ? demanda Alexios au sorcier. Pourquoi les pouvoirs d’Achak ne peuvent-ils parer ta magie ?
— Parce que… je suis !
Et, dans un nuage de fumée, la silhouette du faux Zéphyr devint floue, avant de disparaître dans la nuit. Le silence se fit. Seuls les chants d’une forêt endormie vinrent briser l’agitation de leur souffle.
Afficher en entier— Je ne pensais pas découvrir une si charmante maison au milieu de ce bourbier, lâcha Zéphyr sans réfléchir.
— Et vous vous attendiez à quoi ? Une bâtisse entourée de crapauds avec un petit donjon d’où s’échapperaient des cris d’agonie et une marmite bouillonnant sur le feu ? rétorqua la sorcière d’un ton cassant. Ne vous en faites pas, je trouverai certainement quelque chose de suffisamment grand pour vous faire bouillir dedans.
Zéphyr blêmit. [...]
— Tu devrais te méfier, Zéphyr, l’avertit Théros en chuchotant, [...]. D’autant que la complicité féminine a l’air d’être de mise, par ici. Je te conseille d’être très gentil avec ta femme, sinon, il se pourrait très bien qu’elle demande à la sorcière de te changer en salsifis.
— Je ne consomme pas de salsifis, rétorqua la sorcière. Mais il se pourrait très bien que j’opte pour quelques radis supplémentaires.
Alexios vit les trois acolytes blanchir davantage.
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