Docilité, patience, abnégation, respect des usages, ces vertus primordiales exigibles des femmes, peine perdue que d'avoir tant fait pour les inculquer à Julia.
Mme Angellier le constate une fois de plus en écoutant sa fille aînée proclamer son refus de se laisser marier à quelqu'un qui ne lui plaît point quand bien même cette union convient à son père. Oserait-elle envisager des épousailles qui n'auraient pas l'agrément d'Alfred Angellier ?
En ces années 1850 et quelque, l'idée en est à peine concevable. Julia y songe pourtant - elle aime Rodolphe Vernet, fils d'un colonel d'Empire installé au domaine de Mogador depuis une huitaine d'années : de la « racaille bonapartiste », aux yeux d'un royaliste ultra comme Alfred Angellier.
Celui-ci éconduit avec fureur le prétendant, et renvoie sa fille au couvent. Il faudrait n'être pas une Julia fougueuse et volontaire pour s'incliner. Longue est l'attente, dur le combat à soutenir, avant d'entrer en souveraine à Mogador.
Et là encore l'attendront d'autres luttes à entreprendre pour agrandir le domaine et consolider la famille - ces Gens de Mogador dont ce volume, consacré à Julia, commence la passionnante histoire.
Ce n’est point la joie qui importe, mais la paix. Cette paix qui naît mystérieusement lorsque l’on est passé par le pire, et que l’on en a fini avec l’espoir.
Et la vie continue....voilà l'image que nous laisse cette deuxième partie de l'existence de Julia Vernet. Ses enfants croissent, autant que son domaine; des rencontres, des épreuves déchirantes, son amour pour Rodolphe, inchangé, et, inexorablement ce temps, ce temps qui passe quoi qu'il en coûte. Style toujours aussi efficace, fluide comme le courant calme mais inaltérable d'une source d'eau vive. Poursuite agréable.
L’histoire du tome 2 relate la vie de la deuxième génération de la famille Vernet. Julia et Rodolphe vieillissent et des enfants viennent ajouter au bonheur. Le beau Frédéric. La femme qui rentre dans sa vie est Ludivine, plus capricieuse, colérique et jalouse que quiconque. Un couple infernal. Période 1ère guerre mondiale
C'est la suite de cette saga, avec Julia et Rodolphe. Un couple uni formé de deux personnes au caractère bien trempés. Querelles , réconciliations et surprises de la vie.
La deuxième partie des Gens de Mogador, avec le personnage de Ludivine Peyrissac (la petite-fille de l'amie de Julia!) et ses amours tumulteuses avec Frédéric, le fils de Julia... toujours le même enchantement, toujours ce désir de vivre envers et contre tout. Et la prose d'Élisabeth Barbier est un pur délice, empreinte d'émotions à fleur de peau. Un classique!
Résumé
Docilité, patience, abnégation, respect des usages, ces vertus primordiales exigibles des femmes, peine perdue que d'avoir tant fait pour les inculquer à Julia.
Mme Angellier le constate une fois de plus en écoutant sa fille aînée proclamer son refus de se laisser marier à quelqu'un qui ne lui plaît point quand bien même cette union convient à son père. Oserait-elle envisager des épousailles qui n'auraient pas l'agrément d'Alfred Angellier ?
En ces années 1850 et quelque, l'idée en est à peine concevable. Julia y songe pourtant - elle aime Rodolphe Vernet, fils d'un colonel d'Empire installé au domaine de Mogador depuis une huitaine d'années : de la « racaille bonapartiste », aux yeux d'un royaliste ultra comme Alfred Angellier.
Celui-ci éconduit avec fureur le prétendant, et renvoie sa fille au couvent. Il faudrait n'être pas une Julia fougueuse et volontaire pour s'incliner. Longue est l'attente, dur le combat à soutenir, avant d'entrer en souveraine à Mogador.
Et là encore l'attendront d'autres luttes à entreprendre pour agrandir le domaine et consolider la famille - ces Gens de Mogador dont ce volume, consacré à Julia, commence la passionnante histoire.
Source : Le Livre de Poche, LGF
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