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Le pamphlet, c'est bien quand on est énervé. Et Bernanos l'était visiblement, puisque ça l'a tenu non-stop pendant les 300 pages de son long plaidoyer pour un peu plus d'humanité en politique. Le propos est noble, et l'homme savait de quoi il parlait, après avoir bouffé de la guerre des tranchées et soupé des agissements des Nationaux aux Baléares pendant la guerre civile espagnole. Il y avait franchement de quoi être dégoûté de la politique, de l’Église et de ses contemporains. Après, lire sa longue diatribe autant de temps après, ça lui fait perdre un peu de sa fraîcheur, il faut en convenir. Bien des noms cités n'ont plus guère d'écho aujourd'hui. Malgré tout, on peut tirer un certain nombre de ficelles pour établir des parallèles avec le marasme actuel, et l'insondable bêtise des déclarations politiques dont on nous rebat les oreilles à longueur de journée, et il n'est guère difficile d'adhérer aux railleries que Bernanos, qu'on ne peut pas soupçonner de sympathies de gauche, réserve tant aux partis révolutionnaires qu'aux nationalistes bêlants. Il a particulièrement eu l'occasion de souffrir de l'abus de pouvoir exercé par les novices en politique qui répètent à l'envi et en s'égosillant les slogans pré-mâchés qu'ils viennent tout juste d'ingurgiter. Du coup, on ne peut que sourire narquoisement à ses coups de fleuret non moucheté qui les égratignent salement. Mais ça s'arrête là, son acharnement finit par être pesant et plomber lourdement un moral déjà mis à mal par nos difficultés à sortir de l'enfance, en tant qu'espèce.

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