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Extrait ajouté par carly359 2019-08-12T14:16:11+02:00

Elle multipliait ses efforts, mais elle ne pouvait pas accélérer le processus. Élaborer une décoction mortelle exigeait de la patience. Ainsi, Branna passa chaque minute de son temps libre à la préparation du poison.

Quel que fût le membre du cercle qui lui tenait compagnie dans l’atelier, il se chargeait d’une tâche – magique ou autre. Elle sortait rarement, à part pour s’offrir une balade quotidienne dans son potager afin de se sortir la tête des formules, des enchantements et des potions.

Même lors de ces brèves promenades, Branna ne cessait de se demander si cinq gouttes de teinture de trompette d’ange étaient excessives, ou si quatre seulement étaient suffisantes. Devait-elle piler les baies juste avant de les utiliser, ou les laisser tremper dans leur jus ?

— C’est important, marmonna-t-elle comme à elle-même tout en alignant méticuleusement les bocaux en vue de ses essais du jour. À une goutte près, on doit tout recommencer.

— Hier, avec quatre gouttes, ça n’a pas marché, alors mets-en cinq, suggéra Connor.

— Et si c’était plutôt six ?

Frustrée, elle fixait les bocaux comme s’ils allaient lui livrer leur secret.

— À moins que ce ne soit l’autre recette, la bonne, celle qui comporte cinq amanites phalloïdes cueillies au pied d’un chêne ?

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Extrait ajouté par carly359 2019-08-12T14:16:02+02:00

Branna ne partit que sur les coups de midi. Dehors, Kathel s’amusait avec Bugs. Elle ignora le fait que les employés des écuries avaient dû remarquer que sa voiture était toujours là à leur arrivée.

Les ragots iraient bon train, mais qu’y pouvait-elle ? Elle caressa Bugs en passant et lui dit qu’il pouvait venir chez elle avec Fin quand il voulait pour jouer avec Kathel.

Puis elle siffla son chien pour le faire monter en voiture, et partit retrouver sa maison.

Elle monta directement se changer, et troqua sa robe de soirée contre des leggings chauds, un pull douillet et des bottines molletonnées. Après avoir noué ses cheveux, elle se sentit prête à se mettre au travail.

Dans son atelier, elle fit chauffer de l’eau et alluma un feu de cheminée. Sentant du mouvement alentour, elle pivota sur elle-même.

La Brannaugh de Sorcha se tenait derrière elle, un carquois dans le dos, et son Kathel sur les talons.

— Quelque chose a changé, dit-elle. Une tempête s’est levée pendant la nuit. Le tonnerre a grondé, les éclairs ont zébré le ciel malgré les chutes de neige. Cabhan a chevauché la tempête au point de faire trembler les murs de pierre du château.

— Es-tu blessée ? Comment vont les autres ?

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Extrait ajouté par carly359 2019-08-12T14:15:51+02:00

Été 1276

Par une belle journée de fin d’été, Brannaugh cueillait des bouquets d’herbes aromatiques, de fleurs et de feuilles, tout ce dont elle avait besoin pour composer ses baumes, ses potions et ses tisanes. Les voisins, les voyageurs, tous venaient la trouver avec leurs espoirs et leurs maux à soigner. Ils venaient à elle, la Ténébreuse, comme autrefois ils allaient trouver sa mère lorsqu’ils avaient le corps, le cœur ou l’esprit blessé, et payaient en pièces, en services ou en marchandises.

Ainsi, elle, son frère et sa sœur avaient construit leur vie à Clare, si loin de leur terre natale de Mayo. Loin de la chaumière dans le bois où ils avaient vécu, où leur mère s’était éteinte.

Brannaugh avait bâti son existence, plus satisfaite, plus joyeuse qu’elle ne l’avait cru possible depuis ce jour terrible où leur mère les avait laissés avec pour seul héritage la lie de ses pouvoirs, avant de les envoyer en lieu sûr tandis qu’elle se sacrifiait.

Rongée par le chagrin, se disait Brannaugh avec le recul, guidée par le sens du devoir et la crainte, elle avait fait ce qu’on lui demandait en emmenant son jeune frère et sa petite sœur loin de chez eux.

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Extrait ajouté par carly359 2019-08-12T14:15:39+02:00

Comme si sa journée n’était pas suffisamment stressante, Meara reçut un coup de fil de sa mère, en larmes et affolée. À la suite de cet appel, elle partit à la recherche de Boyle.

Elle le trouva à son bureau, l’air renfrogné comme chaque fois qu’il plongeait le nez dans la paperasserie.

— Boyle.

— Pourquoi les chiffres ne coïncident jamais du premier coup ? Comment ça se fait ?

— Aucune idée. Boyle, je suis désolée, je dois partir. Il y a eu un incendie chez ma mère.

— Un incendie ?

Il se leva d’un bond comme s’il s’apprêtait à aller éteindre le feu lui-même.

— Dans la cuisine, je crois. J’ai eu du mal à obtenir des précisions, elle était quasi hystérique. Mais j’ai réussi à comprendre qu’elle était indemne et que la maison n’est pas en cendres. Par contre, j’aimerais aller constater les dégâts par moi-même…

— Vas-y, file. (Il contourna le bureau pour l’entraîner hors du bureau en l’attrapant par le bras.) Tiens-moi au courant dès que tu en sais plus.

— Je n’y manquerai pas. Merci. Je ferai des heures supplémentaires demain pour rattraper celles-ci.

— Dépêche-toi, nom d’un petit bonhomme !

— J’y vais.

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Extrait ajouté par carly359 2019-08-12T14:15:29+02:00

Connor franchit la grille de l’entrée de service de l’école de fauconnerie. Comme toujours, il éprouva un léger tressaillement, pareil à des battements d’ailes, dans son cœur, sur sa peau. Les oiseaux de proie avaient toujours été sa passion. Ce lien spécial, tout comme son pouvoir, était inscrit dans ses gènes.

Il aurait préféré avoir un peu de temps devant lui, pour faire le tour des annexes et des volières, saluer les rapaces, le gros hibou qu’ils appelaient Brutus, juste pour voir – et entendre – comment ils se portaient.

Mais vu comme la journée avait commencé, il avait déjà quelques minutes de retard. Il aperçut l’un de ses employés, Brian – maigre comme un coucou, âgé d’à peine dix-huit ans –, qui remplissait les mangeoires et les abreuvoirs.

Alors il se contenta de survoler les lieux du regard afin de s’assurer que tout allait bien, tout en se dirigeant vers les bureaux, dépassant l’espace délimité par une clôture où son assistante, Kyra, enfermait son adorable épagneul.

— Salut, toi, comment vas-tu aujourd’hui, Roméo ?

En réponse, le chien fit frétiller tout son corps, saisit une balle en mousse bleue dans sa gueule et l’apporta devant la grille avec espoir.

— Tu vas devoir attendre un peu pour jouer.

Il entra dans le bureau et y trouva Kyra, ses cheveux courts d’un bleu saphir, ses doigts frappant le clavier.

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Extrait ajouté par carly359 2019-08-12T14:15:13+02:00

Concentration. Branna n’avait que ce mot à la bouche. Iona luttait pour la trouver, puis pour la garder. Elle s’était améliorée – Branna était si avare de compliments que c’en était frustrant –, mais elle était encore loin d’avoir atteint un niveau conforme aux exigences de sa formatrice.

Elle se demandait comment diable on pouvait se concentrer quand on était trempée comme une soupe et à demi gelée.

Les cieux gris et bouchés continuaient à verser la pluie à flots comme ils le faisaient, sans interruption, depuis deux jours et deux nuits. Cela l’obligeait en grande partie à rester à l’intérieur, aussi bien pour travailler que pour pratiquer son art. Ce qui lui était bien égal. Elle prenait plaisir à réorganiser la sellerie avec Meara et à collaborer avec Mick pour donner des cours dans le manège à un jeune cavalier et à un sémillant octogénaire.

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Extrait ajouté par carly359 2019-08-12T14:14:58+02:00

Hiver 1263

Non loin de l’ombre portée par le château, au cœur du bois de feuillus, Sorcha menait ses enfants vers leur foyer au crépuscule. Les deux plus jeunes chevauchaient le robuste poney ; Teagan, tout juste âgée de trois ans, dodelinait de la tête à chaque pas. Bien fatiguée, après l’excitation d’Imbolc, les feux de joie et les célébrations, songea Sorcha.

— Fais attention à ta sœur, Eamon.

Pour Eamon, cinq ans, « faire attention » à sa petite sœur consista à lui enfoncer les doigts dans les côtes pour la réveiller, avant de se remettre à grignoter les gâteaux à l’orge préparés par sa mère le matin même.

— Bientôt au dodo, chantonna Sorcha lorsque Teagan se mit à geindre. Bientôt au dodo…

Elle s’était attardée trop longtemps dans la clairière. Imbolc célébrait certes les premiers frémissements dans les entrailles de la Terre nourricière, mais la nuit glacée n’en tombait pas moins trop vite en cette saison.

L’hiver avait été particulièrement rigoureux, avec ses vents cinglants chargés de neige et de grésil. Le brouillard, insinuant, envahissant, perdurait depuis l’automne, masquant le soleil et la lune. Trop souvent, dans ce vent et ce brouillard, elle avait entendu crier son nom – un appel auquel elle refusait de répondre. Trop souvent, dans ce monde en gris et blanc, elle avait vu les ténèbres.

Elle refusait de frayer avec elles.

Son homme l’avait suppliée d’emmener les enfants vivre avec son fine *1 tandis qu’il livrait bataille tout au long de cet interminable hiver.

Elle serait partout accueillie à bras ouverts en tant que femme du cennfine*. Mais aussi en raison de qui et de ce qu’elle était.

Elle avait cependant besoin de ses bois, de sa chaumière, de son lieu à elle. La solitude lui était aussi nécessaire que l’air qu’elle respirait.

Elle continuerait sans jamais faillir à s’occuper des siens, de sa maison et de son foyer, de son art, de tout ce qui lui incombait. Et surtout des précieux enfants que Daithi et elle avaient conçus. Elle ne craignait pas la nuit.

On l’appelait la Ténébreuse, et son pouvoir était immense.

En cet instant, elle se sentait néanmoins douloureusement femme, privée de son homme, aspirant à retrouver sa chaleur, son corps aux muscles déliés, serré contre elle dans l’obscurité froide et solitaire.

Que lui importaient la guerre, la cupidité et l’ambition de tous ces petits rois ? Tout ce qu’elle voulait, c’était son homme auprès d’elle, sain et sauf.

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Extrait ajouté par melo835 2018-08-24T13:43:23+02:00

Extrait du tome 3 :

Il allait travailler. Il souhaitait trouver le moyen de mettre un terme à leur quête, de la résoudre une bonne fois pour toutes. Il devait également trouver comment rompre la malédiction qu'un sorcière mourante lui avait jetée, des siècles plus tôt.

S'il parvenait à briser ce sortilège, à effacer la marque, lui et Branna pourraient être ensemble, pas seulement pour un soir, mais pour toute la vie.

Il avait abandonné toi espoir d'être avec elle, jusqu'au jour de l'An, jusqu'à ces heures passées ensemble. Désormais, il avait pleinement retrouvé l'espoir et la foi.

Je trouverai un remède, se dit-il avec conviction en entrant dans son atelier.

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Extrait ajouté par melo835 2018-08-24T13:28:57+02:00

Extrait du tome 2 :

Après un coup d'oeil impatient, elle quitta le lit avec vivacité.

- Je dois aller travailler.

- Tu peut manger un bout. Tu n'as pas à t'inquiéter, je n'ai pas le temps de te taquiner comme je le voudrais avec mes sentiments et les tiens. Mais le moment viendra bien assez vite. Je t'aime comme un fou, Meara, et bien que j'en sois le premier surpris, je me réjouis de cette decouverte inattendue.

Elle s'empara de ses vêtements.

- Tu romances tout, et tu bricoles ta version à grand renfort de magie, de dangers, de sang et de sexe. Tu vas finir par retrouver le sens commun, mais pour l'instant, je vais aller faire ma toilette et me préparer à aller travailler.

Elle quitta la pièce.

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Extrait ajouté par melo835 2018-08-24T12:56:51+02:00

Extrait du premier tome :

Iona se força à respirer calmement , régulièrement , concentrant son attention et son énergie sur la mèche de la bougie. Elle sentit le chaleur monter en elle , la lumière s'insinuer. Puis elle souffla doucement.

La flamme tremblota, vacilla, puis brûla pour de bon.

-C'est génial, murmura Iona. Jamais je ne m'y ferai ! C'est... magique.

-C'est ton pouvoir. Il faut t'entraîner, le canaliser, le respecter. L'honorer.

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