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Liste des extraits

Il joua avec son oreille, en mordilla le lobe

__ Je reconnais qu'il n'est pas facile d'être marié à un Rom. Nous sommes possessifs. Jaloux. Nous préférons que nos femmes ne touchent jamais un autre homme. Et tu n'aurais pas non plus le droit de me refuser ton lit. Cela dit, reprit-il tout contre ses lèvres, tu n'en aura pas envie.

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— Il n'y a que toi pour aller chercher du venin d'abeilles et revenir avec un trésor caché, fit-elle remarquer.

Elle souleva le coffret, le secoua doucement, et sentit bouger à l'intérieur des objets d'un certain poids.

— Flûte, il est verrouillé ! s'exclama-t-elle après avoir tenté de l'ouvrir.

Elle porta la main à sa chevelure en désordre et finit par y dénicher une épingle qu'elle tendit à Cam.

— D'où tiens-tu que je sais forcer une serrure ? demanda-t-il, une étincelle espiègle dans le regard.

— J'ai une confiance totale dans tes talents criminels. Ouvre-le, s'il te plaît.

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Lentement, il fit remonter sa bouche jusqu'à son oreille.

Je te pénétrerai, je t'emplirai, puis je te garderai immobile entre mes bras.

Je ne bougerai pas. Je ne te laisserai pas bouger, non plus. J'attendrai jusqu'à te sentir palpiter autour de moi ... J'accompagnerai le rythme profond de ton corps, cette douce pulsation ... Je continuerai jusqu'à ce que tu pleures, que tu trembles et que tu me supplies de te donner davantage. Et je te le ferai, aussi longtemps que tu le souhaiteras. Prends ma bague mon ange. Prends-moi, souffla-t-il avant de s'emparer de sa bouche avec fièvre.

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— Évidemment ! Merripen est amoureux d'elle. Je l'ai découvert il y a longtemps, à la manière dont il lavait ses carreaux.

— Dont il lavait ses carreaux? répétèrent les aînées à l'unisson.

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Merripen & Amélia

-Merripen? dit elle d'une voix tendue.

-Oui?

-Je préfère t'avertir: si mon frére n'a pas déjà mis fin à ses jours, j'ai l'intention de l'abattre quand nous l'aurons trouvé.

- je te tendrai le pistolet.

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Après avoir reposé les livres, Amelia se dirigea vers les fenêtres pour aérer la pièce.

Les rideaux de velours grisâtres étaient rapés et mangés aux mites, constata-t-elle.

Comme elle tentait de les écarter davantage, la tringle de cuivre se décrocha du plafond et s'abattit bruyamment sur le sol. Enveloppée d'un nuage de poussière, Amelia se mit à éternuer et à tousser.

Un appel lui parvint du rez-de-chaussée. Sans doute Merripen s'inquiétait-il.

- Je n'ai rien, cria-t-elle en réponse.

Après s'être essuyé le visage avec un chiffon, elle s"efforça d'ouvrir la fenêtre, mais celle-ci résista. Elle poussa sur le chambranle, de plus en plus fort, puis donna un coup violent. Avec une soudaineté qui la surprit, la fenêtre s'ouvrit. Déséquilibrée, Amelia tituba, puis se vit partir la tête la première. Elle essaya bien de se raccrocher au bord de la fenêtre, mais le bois céda. Dans un éclair de panique, elle entendit un son étouffé derrière elle.

La seconde d'après, elle sentit qu'on l'empoignait et qu'on la tirait en arrière avec une telle force que tout son corps protesta. Elle heurta durement une surface à la fois solide et souple, puis s'effondra sur le sol dans un fouillis d'étoffes et de membres dont certains ne lui appartenaient pas.

S'apercevant qu'elle était affalée sur un torse masculin solide, elle murmura, embarrassée :

- Merrip...

Mais ce ne furent pas les yeux noirs de Merripen qu'elle croisa en relevant la tête. Non, ceux-là étaient d'un ambre chaud. Un frisson de plaisir lui crispa le ventre.

- Si je dois continuer à voler ainsi à votre secours, il faudrait vraiment que nous discutions d'une récompense, déclara Cam Rohan d'un ton désinvolte.

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- Comment allez-vous gagner votre vie ? Sans se laisser affecter par le déplaisir évident de son employeur, Cam haussa les épaules.

— J'ai déjà plus d'argent que quiconque pourrait en dépenser durant une vie entière.

Le vicomte leva les yeux au ciel.

— Quiconque prétend une chose pareille ne connaît pas les bonnes boutiques.

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Une bourrasque agita les branches au-dessus de leur tête, et des feuilles tombèrent en tourbillonnant. Cam fit soudain pivoter Amélia face à l’énorme branche du hêtre. Et tandis qu’elle crispait les mains sur l’écorce grossière, il releva la masse de ses jupes, les rassembla à la hauteur de sa taille et l’empoigna aux hanches.

INTERDIT AUX MOINS DE 18 ANS - INTERDIT AUX MOINS DE 18 ANS

Spoiler(cliquez pour révéler)Lorsque l’extrémité de son sexe frôla sa fente humide, elle ne put s’empêcher de creuser les reins en une invite flagrante à venir en elle. Il utilisa alors son sexe pour la taquiner, tour à tour frottant, caressant, la pénétrant brièvement puis se retirant, jusqu’à ce que l’écorce de l’arbre devienne moite sous sa paume nue et qu’elle frémisse de la tête aux pieds. Elle n’osait émettre un son, de crainte de s’entendre crier comme l’une de ces créatures sauvages auxquelles il avait fait allusion. Un gémissement lui échappa pourtant lorsqu’il finit par s’introduire en elle d’une poussée fluide, l’emplissant d’une manière exquise. La main glissée entre ses cuisses, Cam commença à aller et venir en rythme, ses coups de rein allant crescendo jusqu’à ce qu’Amélia se convulse et que l’extase l’emporte. Se retirant avec un gémissement, il plaqua son sexe palpitant contre ses reins et laissa jaillir sa semence.

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Le coeur d'Amelia cessa de battre quand elle remarqua l'épais anneau d'or qui ornait le pouce de l'homme.

Elle se tortilla pour essayer de se retourner.

Une main puissante se posa sur son épaule pour l'aider. Une voix basse, familière, lui demanda :

- Êtes-vous blessée ? Je suis désolée. Vous étiez sur le trajet de...

Il s'interrompit quand Amelia roula sur le dos.

Échappés d'une épingle stratégiquement placée, ses cheveux lui recouvraient le visage, l'empêchant d'y voir. Il la devança comme elle levait la main pour les repousser, et le frôlement de ses doigts fit courir une onde de feu liquide dans tout son corps.

- Vous, dit-il doucement.

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Elle porta un verre d'eau à ses lèvres. Quand il essaya de refuser, elle glissa le bras sous sa tête et la souleva.

— Si, il le faut, insista-t-elle. J'aurais dû me douter que tu ferais un malade insupportable. Bois, mon grand, ou je serai obligée de te chanter quelque chose.

Amelia réprima un sourire quand Merripen obtempéra.

— Tu ne chantes pas si mal que ça, Poppy. Papa disait toujours que tu chantais comme un oiseau.

— Il voulait dire un perroquet, murmura Merripen d'une voix rauque en appuyant la tête sur le bras de Poppy.

— Juste pour ça, répliqua celle-ci, je vais t'envoyer Beatrix comme garde-malade. Elle mettra probablement l'un de ses petits animaux chéris dans ton lit, et jonchera le sol d'osselets. Et si tu as vraiment de la chance, elle apportera son pot de colle et tu pourras l'aider à fabriquer des vêtements de poupée en papier.

Merripen lança à Amelia un regard de souffrance muette, et elle se mit à rire.

— Si cela ne t'incite pas à guérir rapidement, rien n'y parviendra.

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