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— Je veux tout de toi ou rien, déclara-t-elle d'une voix qu'elle parvint à rendre ferme. Tu connais les mots qui me feraient rester. Si tu ne veux pas les prononcer, alors, va-t'en. L'atmosphère était chargée d'émotion. Dans le silence qui s'étirait, Winnifred se tendit comme la corde d'un arc. Le miroir ne lui renvoyait qu'une partie de l'épaule et du bras de Merripen. Puis il bougea, disparut, et elle entendit la porte s'ouvrir et se refermer. Elle continua de se tamponner le visage avec le linge humide, essuyant au passage quelques larmes éparses. Sa main, celle qui avait touché Merripen de manière si intime, retenait l'odeur de sa chair; ses lèvres la brûlaient encore au souvenir de ses baisers passionnés ; et la douleur du désespoir lui dilatait la poitrine.

— Eh bien, murmura-t-elle à son reflet enfiévré, à présent, tu as des raisons de partir. Elle s'autorisa un rire tremblant avant d'éclater en sanglots.

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— Comment va-t-il, Amelia ? se décida-t-elle à demander. Amelia n'eut pas besoin de demander à qui sa sœur faisait allusion.

— Merripen a changé, commença-t-elle avec circonspection. Presque autant que Léo et toi. Selon Cam, ce qu'il a accompli sur le domaine est absolument stupéfiant. Diriger les ouvriers et les artisans, s'occuper de la terre et des fermes, tout cela exige de nombreuses capacités, Merripen a veillé à tout. Et quand c'est nécessaire, il n'hésite pas à retrousser ses manches pour donner un coup de main. Il a gagné le respect de tous - personne ne remet jamais en question son autorité.

— Voilà qui ne me surprend pas, dit Winnifred, soudain en proie à un sentiment doux-amer. Il a toujours été très capable. Mais quand tu dis qu'il a changé, qu'entends-tu par là ?

— Il est devenu assez... dur.

— Il a le cœur dur ? Il est buté ?

— Oui. Et renfermé. Il ne semble tirer aucune satisfaction de son succès et ne paraît pas avoir beaucoup de plaisirs dans la vie. Certes, il a beaucoup appris, il possède une autorité indéniable et s'habille beaucoup mieux, comme il sied à sa nouvelle position. Toutefois, curieusement, il semble moins civilisé que jamais. Je pense... Amelia s'interrompit, l'air mal à l'aise.

— Peut-être que cela l'aidera de te revoir. Tu as toujours eu une bonne influence sur lui.

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—Au revoir, petite sœur, ajouta-t-il en se tournant vers Poppy, une ravissante jeune fille de dix-huit ans. Profite bien de ta première saison à Londres. Et essaye de ne pas tomber dans les bras du premier qui te demandera en mariage. Poppy s'avança pour le serrer dans ses bras.

— Et toi, mon cher Léo, murmura-t-elle, essaye de te conduire correctement, en France.

— Personne ne se conduit correctement en France, répliqua-t-il. C'est pour cela qu'on s'y plaît tant.

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À quatre pattes, Léo alla récupérer les lunettes et les lui tendit. Elle les lui arracha sans un mot de remerciement. C'était une femme jeune, mince, à la mine anxieuse, et dont les yeux étrécis lançaient des éclairs. Ses cheveux châtains étaient tirés en un chignon si serré que Léo en eut mal pour eux. On aurait pu espérer un trait qui rachèterait les autres : des lèvres pulpeuses, peut-être, ou de jolis seins. Mais non. La bouche était sévère, la poitrine plate et les joues creuses. Si Léo avait été contraint de passer un peu de temps avec elle - ce qui n'était, Dieu merci, pas le cas -, il aurait commencé par la nourrir.

— Si vous voulez aider, répliqua-t-elle froidement en chaussant ses lunettes, attrapez ce maudit furet. Peut-être que je l'ai suffisamment fatigué pour que vous réussissiez à le plaquer au sol.

Doucement, Léo dégagea le morceau de dentelle orné de rubans que le furet tenait entre ses petites dents pointues. C'était effectivement une jarretière, délicieusement féminine et peu pratique. Il la tendit à la jeune femme avec un sourire moqueur.

— Aucun doute, ceci vous appartient. Il n'en croyait rien, évidemment. Difficile d'imaginer, en effet, cette créature sévère portant un accessoire aussi frivole. Mais quand il vit la rougeur qui se répandait sur ses joues, il comprit qu'elle lui appartenait bel et bien. Voilà qui était intrigant.

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Kev l'aimait. Non pas de la manière décrite par les romanciers et les poètes. Non, rien d'aussi sage. Il l'aimait par-delà la terre, le ciel ou l'enfer. Chaque instant passé loin d'elle était une torture, chaque moment avec elle lui apportait une paix qu'il n'avait jamais connue. Le moindre frôlement de sa main laissait une empreinte au fer rouge en lui. Il se serait fait tuer plutôt que de l'admettre devant qui que ce soit. Il gardait ce secret enfoui dans son cœur. Kev ignorait si Winnifred l'aimait en retour. Mais il savait une chose : qu'il ne le voulait surtout pas.

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Selon la légende, après s'être présenté à minuit devant sa porte, le pooka enlevait un humain pour l'emmener dans une chevauchée qui, s'il en revenait, le changerait à jamais. Cam n'avait jamais vu de marque identique sur personne. Avant Merripen. Par un tour inattendu du destin, ce dernier avait été récemment blessé lors d'un incendie. Et c'est en soignant ses brûlures que les Hathaway avaient découvert le tatouage sur son épaule. Ce qui n'avait pas manqué de susciter un certain nombre d'interrogations dans l'esprit de Cam. Surprenant Merripen en train de jeter un coup d'œil sur son bras, il lui demanda :

— Que penses-tu d'un Rom portant un dessin irlandais ?

— Il y a des Roms en Irlande. Ça n'a rien d'étonnant.

— Ce qui est étonnant, c'est que je n'en ai jamais vu de semblable, répliqua Cam d'un ton égal. Hormis sur toi. Et comme tous les Hathaway ont eu l'air surpris en le découvrant, j'en déduis que tu as dû te donner beaucoup de mal pour le dissimuler. Pour quelle raison, mon phral?

— Ne m'appelle pas comme ça.

— Tu fais partie de la famille Hathaway depuis l'enfance. Et moi, j'ai épousé l'un de ses membres. Cela fait de nous des frères, non? Il n'eut droit qu'à un regard dédaigneux en guise de réponse.

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Depuis toujours, Winnifred le trouvait beau; beau à la manière d'un paysage austère ou d'un jour de tempête. Kev Merripen était grand, imposant, l'allure farouche, les traits accusés et les yeux si sombres que l'on discernait à peine la pupille de l'iris. Ses cheveux noirs corbeau étaient épais, et ses sourcils fournis formaient presque une ligne horizontale. Elle trouvait le pli mélancolique, inquiétant, qui marquait en permanence le coin de sa belle bouche, irrésistible. Merripen... Son amour, mais non pas son amoureux. Tous deux se connaissaient depuis l'enfance, lorsqu'il était arrivé dans sa famille. Même si les Hathaway l'avaient toujours traité comme l'un des leurs, Merripen demeurait en marge, jouant à la fois le rôle de domestique et de protecteur.

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Je cours après toi, et après la vie, en une poursuite désespérée. Mon rêve serait qu'un jour, vous vous retourniez tous deux et me laissiez vous attraper. Ce rêve me soutient nuit après nuit." (p 87)

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Depuis toujours, Winnifred le trouvait beau; beau à la manière d'un paysage austère ou d'un jour de tempête. Kev Merripen était grand, imposant, l'allure farouche, les traits accusés et les yeux si sombres que l'on discernait à peine la pupille de l'iris. Ses cheveux noirs corbeau étaient épais, et ses sourcils fournis formaient presque une ligne horizontale. Elle trouvait le pli mélancolique, inquiétant, qui marquait en permanence le coin de sa belle bouche, irrésistible. Merripen... Son amour, mais non pas son amoureux. Tous deux se connaissaient depuis l'enfance, lorsqu'il était arrivé dans sa famille. Même si les Hathaway l'avaient toujours traité comme l'un des leurs, Merripen demeurait en marge, jouant à la fois le rôle de domestique et de protecteur.

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Elle ouvrit les yeux en entendant sa voix.

— Je suis là, chuchota-t-il en s'emparant d'une cuillere qu'il plongea dans la tasse. Ouvre la bouche, petite gadji, fais-le pour moi.

Mais elle refusa. Elle tourna la tête et remua les lèvres s'en qu'aucun son n'en sorte.

— Que dis-tu? Winnifred... tu dois prendre ce médicament.

Elle parla de nouveau. cette fois, il comprit et la fixa avec incréulité.

— Tu acceptes si je te dis mon prénom?

Après avoir dégluti à plusieurs reprises, elle souflla :

— Oui.

La gorge de Kev se noua douloureusement. Les yeux brûlants, il réussit à murmurer :

— C'est Kev. Je m'appelle Kev.

Elle le laissa alors introduire la cuillere entre ses lèvres.Le poison couleur d'encre coula dans sa gorge.

Il sentit son corps se détendre contre lui. Entre ses bras, il était aussi léger et chaud qu'une flamme.

" Je te suivrai, se promit-il, quelque soit ton destin."

Winnifred était tout ce qu'il avait toujours désiré sur terre. Elle ne partirait pas sans lui

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