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Vous m’apprenez maintenant combien vous avez été cruelle… cruelle et fausse. Pourquoi m’avez-vous méprisé ? Pourquoi avez-vous trahi votre cœur, Catherine ? Je ne puis vous adresser un mot de consolation. Vous avez mérité votre sort. Vous vous êtres tuée vous-même. Oui, vous pouvez m’embrasser, pleurer, m’arracher des baisers et des pleurs ; ils vous dessécheront, ils vous damneront. Vous m’aimiez… quel droit aviez-vous alors de me sacrifier – quel droit, répondez-moi – au pauvre caprice que vous avez ressenti pour Linton ? Alors que ni la misère, ni la dégradation, ni la mort, ni rien de ce que Dieu ou Satan pourrait nous infliger ne nous eût séparés, vous, de votre plein gré, vous l’avez fait. Je ne vous ai pas brisé le cœur, c’est vous-même qui l’avez brisé ; et en le brisant vous avez brisé le mien.
Afficher en entier"je l'aime ; et cela, non pas parce qu'il est beau, Nelly, mais parce qu'il est plus moi-même que je ne le suis. De quoi que soient faites nos âmes, la sienne et la mienne sont pareilles"
Afficher en entierAussi ne saura t'il jamais comme je l'aime et cela, non parce qu'il est beau, Nelly, mais parce qu'il est plus moi même que je ne le suis.
Afficher en entier«J’ai fais dans ma vie des rêves dont le souvenir ne m’a plus jamais quittée et qui ont changer mes idées: ils se sont infiltrés en moi, comme le vin dans l’eau, et on altéré la couleur de mon esprit.
Afficher en entierVous m’apprenez maintenant combien vous avez été cruelle… cruelle et fausse. Pourquoi m’avez-vous méprisé ? Pourquoi avez-vous trahi votre cœur, Catherine ? Je ne puis vous adresser un mot de consolation. Vous avez mérité votre sort. Vous vous êtres tuée vous-même. Oui, vous pouvez m’embrasser, pleurer, m’arracher des baisers et des pleurs ; ils vous dessécheront, ils vous damneront. Vous m’aimiez… quel droit aviez-vous alors de me sacrifier – quel droit, répondez-moi – au pauvre caprice que vous avez ressenti pour Linton ? Alors que ni la misère, ni la dégradation, ni la mort, ni rien de ce que Dieu ou Satan pourrait nous infliger ne nous eût séparés, vous, de votre plein gré, vous l’avez fait. Je ne vous ai pas brisé le cœur, c’est vous-même qui l’avez brisé ; et en le brisant vous avez brisé le mien.
Afficher en entier"Dans chaque nuage, dans chaque arbre, remplissant l'air la nuit, visible par lueurs passagères dans chaque objet le jour, je suis entouré de son image . Les figures d'hommes et de femmes les plus banales, mon propre visage, se jouent de moi en me présentant sa ressemblance. Le monde entier est une terrible collection de témoignages qui me rappellent qu'elle a existé, et que je l'ai perdue ! Eh bien, Hareton, tout à l'heure, était pour moi le fantôme de mon amour immortel, de mes furieux efforts pour maintenir mon droit, de ma dégradation, de mon orgueil, de mon bonheur, de mon angoisse."
Afficher en entierAussi ne saura-t-il jamais comme je l'aime, et non parce qu'il est lui, [...], mais parce qu'il est plus moi-même que je ne le suis. De quoi que soient faites nos âmes, la sienne et la mienne sont pareilles et celle de Linton est aussi différente des nôtres qu'un rayon de lune d'un éclair ou que la gelée du feu. [...] Mes grandes souffrances dans ce monde ont été celles d'Heathcliff, je les ai toutes guettées et ressenties dès leur origine. Ma grande raison de vivre, c'est lui. Si tout le reste périssait et que lui demeurât, je continuerai d'exister ; mais si tout le reste demeurait et que lui fût anéanti, l'univers ne deviendrait complétement étranger, je n'aurais plus l'air d'en faire partie. Mon amour pour Linton est comme le feuillage dans les bois : le temps le transformera, je le sais bien, comme l'hiver transforme les arbres. Mon amour pour Heathcliff ressemble aux rochers immuables qui sont en dessous : source de peu de joie apparente, mais nécessaire. Nelly, je suis Heathcliff ! II est toujours, toujours dans mon esprit ; non comme un plaisir, pas plus que je ne suis toujours un plaisir pour moi-même, mais comme mon propre être. Ainsi, ne parlez plus de notre séparation, elle est impossible.
Afficher en entierJe "ne lui dis jamais mon amour" en paroles; pourtant, si les regards ont un langage, la plus simple d'esprit aurait pu deviner que j'étais amoureux fou.
Afficher en entierAlors que ni la misère, ni la dégradation, ni la mort, ni rien de ce que Dieu ou Satan pourrait nous infliger ne nous eût séparés, vous, de votre plein gré, vous l'avez fait. Je ne vous ai pas brisé le cœur, c'est vous-même qui l'avez brisé; et en le brisant vous avez brisé le mien.
Afficher en entierJ' ai fait dans ma vie des rêves dont le souvenir ne m' a plus jamais quittée et qui ont changé mes idées : ils se sont infiltrés en moi, comme le vin dans l' eau, et ont altéré la couleur de mon esprit.
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