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Extrait

Extrait ajouté par viedefun 2017-07-19T11:51:55+02:00

Sir Vernon posa une main sur l’épaule d’Edmund.

— Dis-moi exactement ce que tu as entendu.

— J’étais là-haut, dans ma chambre. Cela a commencé par un couinement. Comme ceci : ik, ik, ik, ik.

Et Charlotte, mortifiée, écouta le petit garçon reproduire avec une fidélité confondante les bruits passionnés du quart d’heure précédent. Chaque soupir, chaque gémissement, chaque grognement. Aucun doute ne pouvait subsister quant à la nature de l’activité qu’il avait surprise. Et personne ne manquerait d’en conclure que Charlotte et le marquis s’étaient livrés à cette activité particulière. En grognant. Et en se servant de cordes. Même dans ses pires cauchemars, elle n’aurait pu imaginer cette scène.

— Puis il y a eu un râle terrible, et j’ai entendu une dame crier. Alors je suis descendu en courant voir ce qui se passait. Il pointa un doigt accusateur vers la fenêtre et sa banquette.

— Ils étaient là, ensemble. Manifestement très embarrassé, sir Vernon s’apprêta à dire quelque chose, mais Mme Highwood ne lui en laissa pas le temps.

— Eh bien, j’espère que lord Granville a l’intention de s’expliquer, décréta-t-elle. — Pardonnez-moi, madame, mais comment savons-nous que ce n’est pas à votre fille de s’expliquer ? demanda sir Vernon en se tournant vers lord Granville. Des rumeurs ont circulé en ville. Charlotte se recroquevilla sur place.

— Sir Vernon, nous devrions nous entretenir en privé, vous et moi, dit lord Granville. Non, non. Une conversation privée scellerait sa perte. Il fallait que tout le monde entende la vérité, ici et maintenant.

— C’est faux ! affirma-t-elle. Tout est faux.

— Traitez-vous mon fils de menteur, mademoiselle Highwood ?

— Non, mais… Charlotte se pinça l’arête du nez.

— C’est un vaste malentendu. Il ne s’est rien passé. Personne n’a assassiné ni agressé qui que ce soit. Il n’y a jamais eu de corde. Lord Granville était en train de rouvrir le rideau.

— Et pourquoi le rideau avait-il été fermé ? s’étonna sir Vernon.

— Il y a quelque chose par terre, là, dit Edmund. Quand il ramassa l’objet et le montra à l’assemblée, le cœur de Charlotte cessa de battre. C’était une jarretière. Une jarretière rouge vif.

— Ce n’est pas à moi, insista Charlotte. Je n’ai jamais vu cette jarretière de ma vie. Je vous le jure.

— Et ceci ? Edmund retourna le ruban et montra quelque chose. Une lettre était brodée sur la jarretière. La lettre C. Charlotte échangea des regards désespérés avec lord Granville. Que faire ? C’est alors que sa mère prit la parole avec force :

— Je ne puis croire que lord Granville, de tous les gentlemen, se soit comporté d’une manière aussi éhontée et choquante envers ma fille. Mère, non.

— Je ne peux qu’en conclure qu’il a été dévoré de passion ! déclara théâtralement Mme Highwood.

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