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- J'adore ce son, dit Easton avec un grand sourire.
- Quel son ?
- Ton rire. C'est le plu beau son du monde.
Afficher en entier- Toi aussi, je rapelle à Ella qui se lève d'un bond pour se dresser derrière Hart.
- Oui chef, bien chef !
- Vous êtes de vrais clowns toutes les deux, pas vrai ?
Je soupire. Je n'aurais jamais dû les présenter l'une à l'autre.
- En route, Bidule Un et Bidule Deux.
- Est-ce que cela fait de toi << Le chat chapeauté >> ? se moque Hartley.
Afficher en entierJe suis une Royal parce que je suis aimée par Easton Royal. Il n'y a rien de pus pur et de plus merveilleux au monde.
Afficher en entier- Qu'est-ce que l'on fait là ? demande Easton en posant son menton sur le somme de ma tête.
- Je me fabrique un souvenir.
Afficher en entierUne étrange chaleur, inhabituelle, m'envahit. Je range mon téléphone. Peut-être que je grandis. Et ce n'est pas désagréable comme sensation, après tout.
Afficher en entierTout le monde hurle en même temps.
Si je n’étais pas en état de choc, et complètement bourré, j’aurais sans doute pu reconnaître les différentes intonations, les connecter à certaines voix, trouver un sens aux phrases agressives et aux accusations qui sont lancées autour de nous.
Mais, pour le moment, cela ressemble à un son ininterrompu. Une symphonie de haine, d’inquiétude et de peur.
– C’est la faute de votre fils !
– Bien sûr !
– … porter plainte…
– Easton !
J’ai la tête dans mes mains, je me frotte les yeux.
–… Même ici ?… On aurait dû vous passer les menottes, espèce de salaud… harcèlement…
– J’aimerais bien voir ça… pas peur de vous, Callum Royal. Je suis le district attorney…
– L’adjoint du district attorney !
– Easton !
Afficher en entierLà, il est mon soleil, ma chaleur, mon étoile du berger. Il est mon East.
Comme je suis son âme, son but, son amour. Je suis sa Hart.
Afficher en entierLa lumière aveuglante braquée sur mon visage me réveille. Je cligne des yeux, je suis groggy. Je tente de déchiffrer les formes qui se cachent derrière les bulles blanches devant mes yeux. – La voilà. La Belle au bois dormant s’est réveillée. Comment vous sentez-vous ? La lumière m’aveugle à nouveau. Je tente de la repousser loin de moi et je manque m’évanouir à cause de la douleur qui me transperce. – C’est bon, hein ? dit la voix. Pourquoi ne pas lui donner encore trente milligrammes de Toradol, tout en surveillant le saignement ? – Oui, Monsieur. – Très bien. Quelqu’un frappe deux morceaux de métal ensemble, ça me fait sursauter. Qu’est-ce qui m’est arrivé ? Pourquoi ai-je mal au point que même mes dents sont douloureuses ? Ai-je eu un accident ? – Du calme. Une main m’installe sur quelque chose de doux. Un matelas. – Ne vous asseyez pas. Un bourdonnement mécanique se fait entendre, et le lit se relève. Je parviens à décoller une paupière et, à travers mes cils, je distingue le bord d’un lit, le haut d’une blouse blanche et une autre bulle noire.
Afficher en entierJ'ai envie d'elle. J'ai tellement envie d'elle, et je ne lui ai même pas encore dit le pire.
Afficher en entierLorsque nous nous séparons, nous sourions bêtement, et une fis encore, je suis stupéfaite par ce magicien qu'est Easton Royal. C'est la seule personne dans ma vie qui, que je sois au plus hait ou au plus bas, réussit à tous les coups à faire naître un sourire sur mon visage.
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