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Les héritiers du fleuve, Tome 4 : 1931-1939



Description ajoutée par TerverChante57 2020-05-11T18:47:44+02:00

Résumé

1931-1939. D'une rive à l'autre du Saint-Laurent, des familles attachantes aux destins entrecroisés voguent entre amitiés et rivalités, drames déchirants et bonheurs intenses.

Dans ce quatrième et dernier tome, nous assistons aux bouleversements causés par la Crise de 1929.

Touchant surtout les citadins comme Paul et Réginald, l'implacable réalité entraînera des choix difficiles et des situations précaires.

À l'Anse-aux-Morilles, où les effets économiques de la crise se font moins sentir, Matthieu et Prudence doivent tout de même se réinventer un quotidien. De l'autre côté du fleuve, alors que Gilberte se bâtit doucement une vie sereine avec Célestin et Germain, la tragédie guette ; Victoire, Lionel, James et Lysbeth ont beau être bien entourés, reste que les années passent et le dur labeur laisse des traces....

Dans ce dénouement magistral, les personnages que nous avons tant aimés nous font leurs adieux, chacun à sa façon. Un ultime rendez-vous riche en émotions et en souvenirs impérissables. Avec plus de deux millions d'exemplaires vendus et trente-sept ouvrages publiés, dont les séries ultrapopulaires : Les sœurs Deblois, Les années du silence et la saga en douze tomes Mémoires d'un quartier, Louise Tremblay-D'Essiambre s'est taillé une place incomparable dans le paysage littéraire québécois.

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Classement en biblio - 34 lecteurs

extrait

PROLOGUE

À Pointe-à-la-Truite, octobre 1929

Lionel déposa l’acoustique sur sa branche dorée en fixant d’un regard songeur la rue faiblement éclairée par le lampadaire à l’huile, un vieux réverbère que le père Anselme allume religieusement tous les soirs pour l’éteindre ensuite tous les matins, et que le maire du village parle de changer pour un modèle plus récent qui fonctionnerait à l’électricité.

— Pour un village important comme le nôtre, ça serait bien, non ?

Malheureusement pour lui, monsieur le maire se heurte encore à l’entêtement de quelques vieux villageois, dont Clovis et James, qui ne voient pas l’utilité d’un tel changement puisque le père Anselme s’acquitte toujours de sa tâche avec plaisir et empressement, hiver comme été.

— Quand le père Anselme n’y sera plus, on avisera. En attendant, il ne faut pas oublier que tout changement a son prix.

Cette dépense-là fut donc jugée tout à fait inutile par la majorité des villageois lors du dernier conseil de ville.

Lionel poussa un long soupir.

Habituellement, à cette heure-ci, sauf pour un cas d’urgence s’adressant au médecin, c’était Prudence qui appelait pour avoir des nouvelles de Gilberte, de Germain ou de Célestin. C’est pourquoi, il y a quelques instants, dès la première sonnerie, Lionel avait répondu avec empressement. Il aimait bien les appels de Prudence. Ils le rapprochaient de sa famille, de ceux qu’il avait délibérément chassés de sa vie tant d’années plus tôt. Par cette belle-mère à la langue bien pendue et à la bonne humeur inaltérable, une femme qu’il n’avait pas rencontrée souvent et dont il connaissait nettement plus la voix que le visage, Lionel restait en contact avec eux d’une manière indirecte, plutôt discrète. Somme toute, une façon de faire qui lui convenait tout à fait. Ce fut donc avec un éclat de bonne humeur dans le regard qu’il avait repoussé prestement ses dossiers et qu’il s’était levé dès la première sonnerie pour se diriger vers le téléphone en bois verni, accroché au mur extérieur de son bureau.

L’éclat de joie du regard s’était cependant vite éteint devant une voix inconnue.

Lionel avait froncé les sourcils.

En effet, à l’autre bout de la ligne, c’était un jeune homme du nom de Gédéon, apparemment son neveu, qui appelait, tout essoufflé, pour lui annoncer que son grand-père, Matthieu Bouchard, n’allait pas bien.

— On a retrouvé mon grand-père étendu dans l’étable, je pense ben, avait expliqué le jeune homme, en haletant. En tout cas, c’est là qu’il était quand je suis arrivé pour m’occuper des vaches. C’est ma grand-mère Prudence qui m’a demandé d’aller appeler dans le téléphone chez Romuald. En premier, fallait parler au docteur de La Pocatière, comme de raison, vu que c’est lui qui demeure le plus proche de chez nous. Pis après ça, fallait que je vous appelle vous. Prudence a été ben claire là-dessus : fallait que je vous appelle sans faute, qu’elle a dit. Pis elle a ajouté que je trouverais votre numéro d’écrit sur un bout de papier dans le p’tit verre à cennes. Elle avait raison. Bon… C’est ça qui est ça… Astheure que mon message est faite pis que vous savez que mon grand-père va pas tellement bien, vous allez m’excuser, monsieur Lionel, mais je m’en vas retourner à la ferme pour voir comment ça se passe là-bas.

Sur ce, le jeune Gédéon avait raccroché sans plus de façon. De toute évidence, il avait été intimidé de parler dans l’appareil, cela s’entendait dans sa voix saccadée.

Lionel soupira une seconde fois en s’arrachant à son observation de la rue sombre et du ciel sans lune. Au même instant, il aperçut Victoire du coin de l’œil. Elle venait de paraître dans l’embrasure de la porte qui séparait la cuisine du salon, alertée probablement par la sonnerie du téléphone. Geste mille fois répété tout au long de sa vie, elle s’essuyait machinalement les mains avec un coin de son tablier qu’elle utilisait depuis toujours comme un torchon.

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Commentaires récents

Diamant

J’ai adoré cette série, les personnages m’ont attirés et faites sentir des émotions, surtout ce Célestin ❤️

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Argent

Ces livres sont un vrai voyage, une superbe plongée dans la vie au Québec à la croisée du 19eme et 20eme siècles.

Le parler, retranscrit tel quel, est en lui même une pépite.

On suit donc toujours la vie, plutôt ordinaire, des membres de 3 familles vivant de parts et d'autres du fleuve Saint-Laurent. Un joli moment de lecture !

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Or

Un bon quatrième tome , une belle fin pour cette série, une fin remplie d'émotions.

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Date de sortie

Les héritiers du fleuve, Tome 4 : 1931-1939

  • France : 2014-12-01 - Poche (Français)

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