Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 586
Membres
1 012 944

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

La foule s'écarta, et il l'a vit.

Elle était si fragile, si jeune, et pourtant si fière !

Elle marchait tête haute, ne grimaçait pas sous les insultes, avait les yeux secs. Mais elle était terrifiée, c'était patent. Elle dardait autour d'elle un regard de biche traquée, son souffle court soulevait sa poitrine par brusque à-coups. La violence des épreuves traversées marquait son ravissant visage. Elle avait un hématome sur la joue, des cernes, elle était blême. Sa chevelure couleur miel coulait en boucles emmêlées jusqu'à sa taille. Sa cape et sa robe étaient déchirées et sales.

- Voilà donc la princesse gâtée pourri de Wentworth, lança Joseph.

Mais Connor ne l'écoutait pas. En un éclair, il avait oublié que la demoiselle était apparentée à Wentworth. Il avait oublié qu'étant hôte de ce village, il devait se plier à ses coutumes, et donc se garder d'intervenir. Il oublia tout, sauf qu'il était venu ici pour elle et qu'elle avait besoin de lui.

Il amorçait un pas vers elle quand Joseph l'arrêta.

- Si tu veux l'aider, murmura-t-il, reste où tu es et tiens ta langue.

Connor jura entre ses dents et s'obligea à ne pas bouger pendant qu'un guerrier au visage constellé de peintures tribales noires et rouges la tirait par la corde de cuir attachée à ses poignets. jugeant qu'elle n'allait pas assez vite, il tira brutalement sur le lien, comme il l'eût fait avec un animal. Elle faillit tomber en avant.

Connor brûlait d'envie de tuer cet homme.

Les guerriers du village formèrent deux rangs face à face baguette à la main. Une marée humaine s'agglutina autour d'eux.

Grands dieux, ils allaient obliger la malheureuse à passer par les baguettes !

Connor s'avança, et cette fois encore Joseph le retint par le bras.

- Ils ne vont pas vraiment lui faire mal, assura-t-il. Et n'oublie pas, mon frère, que nous sommes bien inférieurs en nombre.

L'homme qui tenait la corde, celui que les villageois appelaient Katakwa, plaça la jeune fille à l'extrémité de la rangée, puis détacha ses poignets marquées d'hématomes noirs. Ceci fait, il recula.

Elle parut comprendre ce qu'ils attendaient d'elle. Son regard affolé courait sur les guerriers au sourire mauvais. Elle agrippa fermement ses jupes et carra les épaules.

Connor l'encourageait mentalement.

Afficher en entier

La peau de Connor étincelait. Joseph éclata de rire.

- Tu as belle allure. Un vrai humain. Il n'y a que les animaux qui ont du poil.

- Les hommes ont des poils sur la poitrine, rétorqua Connor. Là, j'ai l'air d'une fille.

Le rire de Joseph redoubla.

- Arrête de te moquer de moi! Elles voulaient même me raser les bijoux de famille. Il m'a fallu les mettre hors de portée.

- Pff... Tu préfères qu'une femme soit obligée de fouiller un buisson pour trouver le serpent?

- Mon serpent est assez gros pour que les femmes le trouvent sans avoir à fouiller, monsieur! Bon, cesse de ricaner et dis-moi si tu as eu une idée qui me soit utile.

Afficher en entier

Lorsque Connor et Iain eurent dit quelques mots à chacun, Iain s'apprêtait à faire un petit discours. Mais McHugh s'avança, un long fusil dans une main, une bouteille de scotch dans l'autre. Il les tendit aux deux MacKinnon.

- C'est pour vous. Pour vous dire merci et à Morgan aussi. Vous avez fait de nous de sacrés hommes. Vous êtes les plus fichus entêtés d'Ecossais que je connaisse et l'honneur de votre noble clan. Nous ne vous oublierons jamais.

Sur la fin, la voix de McHugh s'était brisée d'émotion.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode