Les Hirondelles de Kaboul

Il y a quelques mois, j'ai vu le film d'animation "Les hirondelles de Kaboul" réalisé par Éléa Gobbé-Mévellec et Zabou Breitman. Alors que les sujets traités sont durs, j'avais été hypnotisée par la beauté des images peintes à l'aquarelle et la subtilité de la réalisation. En lisant le roman, même si certaines scènes sont plus explicites que dans le dessin animé, j'ai retrouvé la poésie qui m'avait séduite, avec la plume parfaitement maîtrisée de Yasmina Khadra.

L'écriture poétique et le récit poignant font de ce livre presque un classique que tout le monde devrait lire.

Khadra livre une bonne réflexion sur la société afghane en proie à la violence, dans ce que cela induit pour les individus. Mais les personnages sont peu naturels, des constructions pour exprimer la thèse de l'auteur, plutôt que de vivre leur vie. Une écriture soignée, avec des tournures parfois sophistiquées.

Une impression globale positive, mais il manque une touche pour croire à l'histoire.

C’est un roman qui m’a sorti de ma zone de confort. Le récit est fort, brut, saisissant.

C’est un Kaboul écrasé sous le joug des Talibans, où la vie se rétrécit à l'ombre de la peur et de l'oppression, que l’on découvre. À travers les destins croisés d'Atiq, geôlier désabusé, et du couple Mohsen-Zunaira, l'auteur explore avec une acuité déchirante les ravages du fanatisme sur les âmes et les cœurs. L'espoir vacille, étouffé par la violence et les interdits, mais une lumière fragile persiste dans l'humanité des personnages. Et heureusement qu’elle est là, cette lueur. Ça redonne confiance en l’âme humaine.

Ca n’a pas été simple écouter cette histoire. Certains passages sont durs, certaines attitudes horribles, mais c’est même tant mieux d’un côté. On s’interroge sur la résistance de l'amour, sur la dignité face à l'anéantissement. On scrute l’intime de tous ces êtres, hommes ou femmes, sur leurs luttes intérieures, sur les choix déchirants qu’ils ont faits.

Alors, merci Yasmina Khadra, pour ce récit poignant et essentiel.

Merci pour cette ode tragique à un peuple pris au piège de l'inhumanité, où chaque personnage incarne un fragment de cette lutte universelle entre désespoir et espoir.

L’atmosphère étouffante et poussiéreuse de Kaboul est merveilleusement bien rendue («on dirait qu’un soupirail de l’enfer s’est entrebâillé dans le ciel»), écrasant aux sens propre et figuré les êtres qui tentent d’y (sur)vivre : exécutions publiques et répression violente sont le lot quotidien d’une «nation bafouée au point que la cravache est devenue une langue officielle». Au milieu de cette noirceur, une touche d’espoir cependant, un fragment de cette humanité que l’on croyait perdue…

Un roman grave et lourd, d’autant plus émouvant qu’il prend racine dans une réalité tangible, et un style littéraire d’une grande beauté : une lecture difficile mais qui vaut le détour.

L’histoire est assez dure mais la plume de Khadra nous emmène facilement dans la vie des personnages.

J’ai aimé suivre différents personnages. Découvrir le côté « pathétique » de la guerre à travers différents yeux, c’est dur.

Livre très instructif qui permet une meilleure compréhension du monde et de sa complexité. Notamment en ce qui concerne les pays tels que l'Afghanistan qui ont beaucoup connu la guerre. En effet, ce livre nous exposé ce qu'il en est de ces pays meurtrie après à la guerre. Livre facile à lire et très enrichissant

Un livre qui dépeint efficacement et en peu de page la situation des habitants de Kaboul, la place des femmes au sein de cette société et le changement de comportement des personnes dans ce contexte de guerre si violent. Court, mais c'est un livre à lire pour se rendre compte d'une réalité pas si romancée.

C'est un roman vraiment difficile à lire dans le sens où l'on sait que de telles situations existent. La manière d'écrire de Yasmina Khadra ne laisse place à aucun doute. Dans ses descriptions, elle nous fait voir ce qu'elle veut que l'on voit d'une manière presque clinique sans entrer dans les émotions. La situation est ainsi et c'est comme ça.

On découvre la place à laquelle les femmes sont maintenues et on voit quels sont les problèmes qui peuvent survenir dans le quotidien d'un pays en guerre qui a presque oublier ce qu'était la paix, la joie et la liberté.

Les hirondelles de Kaboul

💫 Yasmina Khadra sait exactement où il nous emmène dans ce roman,ici il nous force à prendre conscience de la guerre lente entamée par les Talibans.

Une guerre qui retire l'identité des uns et des autres pour ne devenir que serviteurs de leur religion.

Un roman chargé d'émotions ou des thèmes comme l'amour,la maladie,le don de soi,le pardon et la mort sont largement abordés.

Dans ce roman je ressens l'oppression,la peur le dégoût mais aussi l'espoir d'un peuple qui veut rester libre.

L'auteur met en évidence la condition féminine,les libertés perdues,la soumission.

L'écriture est poétique malgré tout troublante et indignante.

💫 Kaboul est en pleine guerre,les Talibans tyranisent le peuple et montrent qu'ils sont prêts à tout pour y faire régner la peur.

C'est sur la place publique aux yeux de tous qu'ils exécutent les hommes et femmes qui ne se plient pas au régime islamiste.

Atiq a rejoint le camp des Taliban, geôlier d'une prison pour femmes il vit avec sa femme Mussarat, atteinte d'une maladie incurable celui-ci ne peut la réfuter.

Molsen et Zanaira sont un couple qui subit la guerre.

Nés sous la bonne étoile les deux ne peuvent accepter leur vie, heureux et libres aujourd'hui le régime leur a tout pris ,leur travail leur joie de vivre et la liberté pour Zanaira obligée de se soumettre aux hommes et surtout de porter le Tchadri.

Peuvent-ils prendre encore leur destin en main ?