Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 700
Membres
1 013 436

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

— Mais vous me voulez quoi, putain ? [Hurla Dominic]

— Je suis ton avocat alors cela me paraît évident. Éviter que tu ailles en prison comme ton abruti de frère.

— Qu’est-ce que ça peut vous foutre que je finisse en taule ou pas ?

Damian replaça la chaise de l’inspecteur bien en face de la table et garda ses mains sur le dossier, manifestement sans intention de s’asseoir. Son regard était plongé dans celui de son client qui avait tout le mal du monde à l’endurer.

— Pour être honnête : je m’en moque. Je ne suis pas un être humain très empathique. Que tu ailles en prison, sur la Lune ou que tu te fasses moine dans les montagnes tibétaines, je n’en ai rien à faire. Seule une poignée de personnes m’intéressent sur cette planète et, coup de chance pour toi, l’une d’elles tient à toi. Ce qui fait que, d’une certaine manière, cela m’oblige à faire en sorte qu’il ne t’arrive rien de fâcheux.

Sa déclaration laissa le Gallois plein d’incompréhension. Il était évident que son avocat parlait de Liam mais, de ce qu’il en savait, son frère et lui avaient rompu devant la maison [...]. Il lui manquait des éléments pour élucider le mystère de leur relation. Pouvait-il se fier à lui ?

Afficher en entier

— J’ai changé de portable alors j’ai plus son numéro, c’est crétin. Va falloir qu’on le trouve.

— Comment ?

— Il doit être dans le fichier médical de Lukas. C’est obligé. Je sais ! Je vais simuler une crise cardiaque et pendant que la gonzesse vient voir ce qu’il y a, tu regardes dans son ordinateur.

Dominic la fixa comme si une corne venait de lui pousser au milieu du front et secoua lentement la tête :

— Vous êtes complètement tarée, madame.

Afficher en entier

— C’est quoi ton adresse ?

Le Gallois secoua la tête avant de réaliser que ce n’était pas une bonne idée. Ça excitait l’orchestre de singes qui jouait toutes sortes d’instruments à percussions dans son crâne. 

— Non, on va pas là-bas. Faut pas que tu voies chez moi.

— Pourquoi ?

— Parce que.

Et après un temps de silence, il ajouta :

— C’est pas beau comme chez toi.

Lukas lui sourit avec douceur.

— Ça m’est égal, tu sais.

— Pas moi. »

Afficher en entier

« – C’est pas… Je suis pas comme Mal ou Liam. Eux, ils peuvent dire ce qu’il y a dans leurs têtes. Moi, je préfère quand ça reste à l’intérieur de moi, c’est tout. Mais ça ne veut pas dire que je vous aime pas. »

Afficher en entier

— Claire Darber. Présidente du fanclub et nutritionniste de Monsieur Bellwether.

Patrick contempla cet étrange énergumène avec un sourire amusé et accepta sa poignée de main. Quand ses yeux tombèrent sur la barre chocolatée à moitié mangée qu’elle tenait dans l’autre, il haussa les sourcils.

— Nutritionniste, hein.

— Nutritionniste pour le moral. Donc essentiellement à base de chocolat. Vous savez, pour être heureux. Sérotonine et tout.

— Je vois.

Le coach secoua la tête et se tourna vers Dominic.

— Cinquante pompes et c’est fini pour aujourd’hui. À la semaine prochaine, kiddo.

Le colosse s’exécuta immédiatement pendant que l’homme repartait pour aller contrôler les exercices d’un autre élève. Claire compta à voix haute et applaudit quand il eut terminé, malgré le regard noir qu’il lui lança. Comme elle avait ramassé ses affaires et qu’elle l’accompagnait jusqu’à la porte des vestiaires, elle reprit leur conversation :

— On la fait chez qui alors ?

— Chez qui quoi ?

— La pyjama party.

— À quel moment tu m’as entendu accepter ? soupira le Bellwether en roulant ses yeux noisette.

— Toi et moi, on sait très bien que j’aurais eu le dernier mot dans une joute verbale alors je me suis dit qu’on pouvait passer directement au moment où on fixe les détails.

Afficher en entier

Leur professeur ne tarda pas à débarquer, avec son petit cartable en cuir ringard et ses épaisses lunettes qui menaçaient seconde après seconde de sauter du bout de son nez. Un jeune homme marchait derrière lui, visiblement mal à l’aise. Il portait l’uniforme de l’école. Son visage disparaissait presque sous une épaisse chevelure bouclée noir d’encre.

— Un peu de silence, s’il vous plaît. Vous avez eu toute la journée d’hier pour vous raconter votre week-end. C’est pour ça que je ne veux jamais les cours du lundi. Nous allons commencer celui-ci par l’introduction d’un nouvel élève qui nous arrive de, euh... Glasgow, c’est ça ? Je te laisse te présenter aux autres.

La demande eut l’air de mortifier le garçon. Au bout de cinq secondes de silence embarrassant, il desserra les dents et lâcha sobrement :

— Lukas Bishop.

Afficher en entier

— Salut Dominic, c’est Connor. Claire est montée sur le toit et crie depuis tout à l’heure qu’elle va sauter pour attirer tout le monde dans la cour. Du coup, j’ai la voie libre dans le bureau du directeur.

Pourquoi est-ce qu’il n’était pas étonné ? Le simple fait d’imaginer sa meilleure amie en train de jouer la folle dingue en haut de l’école volait à ses lèvres un sourire. Elle avait dû décider que tirer l’alarme incendie était un plan trop classique pour elle.

Afficher en entier

— Je ne sais pas exactement. On l’a trouvé à moitié mort dans sa chambre. Je parie que c’est sa belle-mère. Il m’avait dit qu’elle lui faisait du mal. Putain… J’aurais dû la crever quand il m’en a parlé. Lukas aurait été sauvé.

— Ouais, et t’aurais fini en taule. Super plan, railla Margaret en lui assénant une tape sur la tête parce que, courbé en avant, il était à bonne hauteur. Maintenant, arrête de dire des conneries et réfléchis mieux que ça. Même Jordan a l’air plus mature que toi. Dominic se frotta la tête en grimaçant.

— C’est qui Jordan ?

— Bin, ton frère. Le mexicain.

— J’ai pas de frère qui… Oh. C’est Jayden. Et il est pas mexicain. Enfin, je crois pas.

— C’est pas un prénom ça, Jayden. Il ne pouvait pas s’appeler James, Henry ou Philip, comme tout le monde ?

La mâchoire du colosse se décrocha. Cette petite vieille était infernale. Même lui trouvait qu’elle manquait sérieusement de savoir-vivre alors qu’il était très loin d’être un modèle pour ce genre de choses.

Afficher en entier

— Je t’en fabriquerai un. On piquera une cravate verte à mon père et je te coudrai au moins une cape noire. Ça a pas l’air super dur. Une fois, j’ai essayé de coudre une peluche d’ours pour ma p’tite cousine. Bon, tout le monde a cru que c’était E.T. l’extraterrestre parce que j’avais un peu raté les proportions. Et parce que j’avais pris le tissu que j’avais sous la main – qui était un vieux pull un peu délavé –, mais quoi qu’il en soit, ouais, je peux totalement te faire un costume.

Un silence circonspect suivit sa déclaration jusqu’à ce que Lukas tourne la tête vers Dominic pour promettre :

— Je la laisserai pas faire ton costume, t’inquiète pas. On se débrouillera.

Pendant que Claire protestait, faussement vexée par le manque de confiance qu’on plaçait en ses capacités de couturière débutante, Sam leva la main. Le colosse roula des yeux et l’obligea à la baisser.

— T’es pas en cours, Sam. Tu peux parler quand tu veux. C’est vrai que c’est dur d’en placer une avec cette bouche sur pattes, mais j’ai l’oreille sélective depuis le temps que je la fréquente alors je t’entendrais quand même.

Il se prit un coup de pied bien mérité dans le tibia.

Afficher en entier

Une fois dans la chambre, Lukas aida Dominic à s’asseoir sur le lit et à se déshabiller. Il essayait de ne pas trop regarder la peau qui se dévoilait à mesure que les vêtements glissaient de ce corps bien fait. C’est avec un soupir de soulagement qu’il finit par s’allonger à côté de lui, en pyjama, et qu’il remonta la couverture sous leurs mentons.

- Dom ? chuchota-t-il dans le noir au bout de quelques minutes.

- Hm, fut la seule réponse qu’il obtint comme son camarade glissait déjà dans le sommeil.

- Là, tu crois que tu es trop bourré pour te souvenir de ta soirée demain ?

- Hm.

Vu son état, probablement. Lukas déglutit et il se campa sur un coude pour faire face à Dominic allongé paisiblement sur le dos. Il approcha son visage du sien et murmura encore :

- Pardon. C’est juste pour voir si ça me fait quelque chose…

Lukas embrassa Dominic. Un baiser sage et léger. Prudent. Et puis la morale prit le dessus sur ses hormones, le poussant à s’arrêter et à reculer.

Il allait bredouiller des excuses dues quand le colosse le renversa sur le matelas pour plaquer de nouveau ses lèvres contre les siennes. Dominic lui offrit un baiser à son image, musclé et chaud, insérant même sa langue dans sa bouche. Passée la surprise, l’Écossais n’eut que quelques secondes pour apprécier ce revirement de situation avant que son camarade ne se désintéresse subitement de sa bouche pour attraper une de ses mains. Il embrassa les doigts qui lui plaisaient tant, en mordit un, en suça un autre. Et puis, aussi rapidement qu’il s’était décidé à participer à cette découverte, il relâcha Lukas pour rouler de son côté du lit.

Lukas avait sa réponse. Oui, ça lui avait fait quelque chose. Il était tout chamboulé par ce contact qu’ils venaient d’avoir. D’un côté, il était plus heureux que jamais et, de l’autre, il commençait à prier pour que le colosse ne se souvienne de rien demain. Parce qu’il était clairement bourré pour avoir fait ça.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode