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Blaine sentit son visage s’empourprer, toutefois, son regard erra vers le bar de l’autre côté de la pièce. Troy était assis, discutant avec Gary. Il était vêtu d’un costume et, si c’était possible, paraissait encore plus beau qu’avec sa tenue de sport. Son complet était noir, associé à une chemise vert clair, sans cravate. Il riait, et Blaine était déchiré entre son désir de courir vers lui, de l’attraper pour l’embrasser passionnément et celui de passer la porte afin de se cacher dans son bungalow pour le restant de ses jours.
Tara tira Pete vers la piste de danse, le poussant en direction du bar avant de partir. Il la regarda un instant, paupières baissées, puis s’avança vers le comptoir, dressant un rapide plan dans son esprit avant d’y parvenir.
Arriver avant de vomir.
Agir comme s’il venait parler à Gary.
Féliciter son patron pour ses seize années dans l’industrie hôtelière.
Établir un contact visuel avec Troy.
Il put rapidement cocher le numéro 1. Il arriva et, tandis qu’il approchait, Gary le remarqua et lui sourit.
— Blaine, comment vas-tu ? Content que tu sois venu !
Le jeune homme sentit sa langue gonfler tant qu’il crut bientôt s’étouffer, cependant, il lui adressa un signe de tête et accepta la main tendue, la serrant un peu trop rapidement.
— Salut Gary. Belle soirée.
Salut Gary, belle soirée ? Banal !
Gary se mit à rire, regardant autour de lui et hocha la tête.
— Oui, c’est un bon point.
Son regard passa de Troy à Blaine.
— Connais-tu notre Blaine, Troy ?
Afficher en entier— Tu dois sortir de ta coquille, c’est tout. Il te suffit de trouver un peu de courage pour parler à cet homme. Tout ce que tu risques est qu’il te dise qu’il n’est pas gay ou qu’il n’est pas intéressé. Tu n’en mourras pas, même si tu as peur d’un rejet, je te le promets. Tu seras abattu, blessé l’espace d’une minute, puis tu réessayeras avec le prochain. Finalement, tu prendras tes marques et récolteras un « oui ». Avec ton beau visage, je pense que tu obtiendras plus de « oui » que de « non », de toute façon.
— Ce n’est pas aussi facile, Helen. Il est tellement… et je n’ai jamais…
— Je sais, mon chou, tu n’as jamais eu la chance de connaître les choses de l’amour à l’adolescence et de grandir avec. Cela signifie simplement que tout ce bon karma que tu as construit devrait fonctionner pour toi à présent.
Blaine sourit et hocha la tête.
— Oui, le karma. Bien sûr, Helen.
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