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Tu ne toucheras à rien, sauf si je te le demande. Si je te surprends à me voler, je te tuerai. Si tu cherches à te barrer, je te frapperai. Je peux être le gars le plus gentil de la terre, comme le plus mauvais. Je te possède. C’est peut-être dur à entendre, cependant, c’est la réalité. Tu feras tout ce qu’on te dit sans poser de questions. Je n’accepterai pas que tu répondes ou que tu me manques de respect. Je suis le patron, purement et simplement.
Afficher en entierMalcolm voulait continuer à se disputer, tout en sachant pertinemment que cela ne lui ferait aucun bien et lui vaudrait même peut-être quelques coups, si bien qu’il s’approcha du lit où Kirk avait déjà accroché les menottes en cuir aux barres en laiton de la tête de lit. Kirk l’attacha rapidement, puis s’assit à côté de lui. Sa main se glissa sous le tee-shirt de Malcolm et caressa son ventre et son torse.
— Tu es vraiment beau, menotté ainsi.
Sa main était chaude et provoqua quand même des frissons chez Malcolm. Kirk se pencha et l’embrassa doucement.
— Je reviens vite.
Malcolm hocha la tête, et dès que Kirk referma la porte derrière lui, il entendit le verrou de la porte et laissa échapper le souffle qu’il avait retenu. Il baissa les yeux vers son entrejambe et jura après son érection.
— Putain de traître !
Il resta longtemps allongé sur le lit. Il voulait dormir, pourtant il n’y parvenait pas. Il lui manquait le réconfort chaleureux de la présence de Kirk à côté de lui. Cela ne faisait que deux nuits, néanmoins le fait de savoir qu’il était là, couché à côté de lui, lui permettait de se sentir mieux. Moins solitaire qu’il ne l’était depuis longtemps. Même avant le décès de sa mère, il s’était senti seul. Elle ne se comportait plus comme sa mère depuis des années, l’ayant pratiquement laissé à l’abandon pendant si longtemps que la personne qui l’avait acheté lui procurait une étrange sensation de réconfort.
Il se sentait non seulement esseulé, mais il commençait à être légèrement effrayé. Les sons de la maison auxquels il n’était pas habitué encore donnaient l’impression que quelqu’un marchait à proximité. Les planchers craquaient et le vent extérieur soufflait sur le toit, ressemblant à des voix dans le grenier. Il se tortilla jusqu’à ce qu’il se retrouve sur le ventre et enterre une oreille dans l’oreiller, espérant que cela atténuerait au moins une partie du bruit. C’est alors que cela se produisit. La vieille ampoule se mit à clignoter. La pièce fut plongée dans l’obscurité et Malcolm se retourna. Sa poitrine se comprima et il commença à lutter difficilement afin de trouver de l’air. Ses yeux bondissaient de tous les côtés, à la recherche de la moindre source de lumière, et quand il n’en discerna aucune, il se mit à hurler.
Afficher en entier— D’où cela vient-il ?
Laissant ses yeux traîner partout, sauf sur Kirk, il balbutia :
— Eh bien… je… je ne voulais pas… mais…
— Ne mens pas. Putain, ne me mens jamais, Malcolm. Cela me mettrait en colère plus que n’importe quoi d’autre !
Afficher en entier— Qu’as-tu entendu, gamin ?
— Ri… rien !
Kirk hocha à nouveau la tête tandis qu’il repoussait les longues mèches de Malcolm qui recouvraient ses yeux. Le biker l’étudia et le jeune homme souhaita se couvrir parce que son jean et son tee-shirt ne lui semblaient pas suffisants. Il avait l’impression que Kirk pouvait voir à travers eux.
— Ouais, bien sûr, je te crois, lança Kirk, un petit sourire ornant ses lèvres.
Malcolm se tourna brusquement vers TJ qu’il fusilla du regard avant de cracher !
— Je t’ai entendu essayer de me vendre contre de la drogue ! C’est exactement ce que j’ai saisi !
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