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Au bord de la crise de nerfs et fragile. Le cœur brisé. Il n’avait jamais été du genre à pleurnicher et, pourtant, c’est tout ce qu’il faisait ces jours-ci. Il se trouvait à un verre de vin bon marché près de rejouer la scène du film Bridget Jones dans laquelle l’héroïne entonne la chanson All By Myself. Il était un enfoiré au visage triste et il ne parvenait pas à réunir suffisamment d’énergie pour changer les choses.

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Levar secoua la tête. “Tu me plantes une épée dans le cœur là, bonhomme. Les Yankees ? Tu veux que je porte un putain de t-shirt à l’effigie des Yankees ? Mes ancêtres doivent se retourner dans leurs tombes à l’heure qu’il est. Les Cousins supportent les Dodgers à la vie à la mort. Si mon père me voyait, il me collerait une belle dérouillée.

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Dès qu’il fut revenu dans son bureau, il appela Henley et celui-ci décrocha à la première sonnerie. “Hey, c’est moi.”

Henley s’esclaffa. “Salut moi, c’est hey.”

Levar grogna dans le combiné. “Des blagues de papa ? On en est arrivés à ce niveau ?”

“Des blagues de papa lâchées au bon moment sont un trésor inestimable, je te ferais dire.”

“On va attribuer ça à la différence d’âge,” dit Levar, ce qui déclencha immédiatement une vague de protestations d’Henley.

“Je ne suis pas si vieux que ça !”

“J’ai trente-deux ans. Je suis à peu près sûr que tu as passé ce cap il y a déjà un bail.”

“Aie, ça fait mal. J’ai presque quarante ans, ce que certains considèrent comme le nouveau trente ans avec les progrès de la médecine et tout.”

Levar se mit à rire. “Quand on fait ce que l’on fait toi et moi, je crois que quarante ans est plutôt le nouveau cinquante."

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La perspective de retourner sur Grindr ou une autre application du genre, avec tous les problèmes d’anonymat liés à de telles plateformes, l’épuisait d’avance. Cela lui couterait du temps et de l’énergie ; en plus, il devrait se pomponner et se préparer en conséquence avant de participer à l’habituelle joute du « qui fait la femme, qui fait l’homme ?» et il n’avait aucune envie de se relancer là-dedans. Ça demandait trop d’efforts. Il se dit qu’il devrait rester célibataire. Mais Ciel que l’idée était déprimante !

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Henley déglutit de plus belle en observant la scène à travers son objectif, immortalisant des scènes toujours plus émouvantes. Il se sentait comme un vautour rodant autour de soldats tombés au combat mais il ne pouvait pas faire autrement. Son travail était d’apporter les informations les plus brûlantes jusqu'aux yeux et aux oreilles du plus grand nombre, peu importe si les informations en question étaient auréolées d’un air de massacre.

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Henley se lova dans un fauteuil moelleux du bureau de Levar sans même y avoir été invité. Levar vérifia que la porte était hermétiquement close puis il prit place en face de lui. Henley ne dit pas un mot pendant que Levar l’étudiait.

“Tu es très doué pour faire parler les gens,” finit-il par dire.

Henley eut un rictus.

“Tu m’as demandé de passer à ton bureau pour me dire un truc pareil ?”

“Je ne t’ai pas demandé de passer à mon bureau. Tu crois que je suis quoi, le dirlo’ d’un pensionnat pour ados à problèmes ? Je t’ai invité à venir me dire bonjour.”

“D’une façon ou d’une autre, me voici, donc dis-moi pourquoi je suis ici.”

Il avait l’air complétement déphasé, son visage était blême et ses yeux, habituellement si vifs, paraissaient vides. Allait-il bien ? Il n’était pas suffisamment proche d’Henley pour lui poser la question. Un secrétaire de presse et un journaliste curieux ne pouvaient pas être amis. Ce serait la recette parfaite pour un désastre. Mais il savait aussi qu’il pouvait lui faire confiance -professionnellement tout du moins. Henley n’allait pas la lui faire à l’envers.

“Est-ce qu’on peut parler franchement, d’homme à homme ?” Henley acquiesça.

“C’est au sujet de la cérémonie ?”

“Ethan m’a demandé de tout nier en bloc. Et pas qu’un peu.”

La flamme s’était soudain ravivée dans les yeux d’Henley, la flamme d’un requin qui viendrait de sentir l’odeur du sang en eaux troubles.

“Et ce n’est pas ce que tu comptes faire, autrement tu ne m’aurais pas invité ici en me réclamant une discussion en privé.”

“J’ai parlé à diverses personnes. Aucune n’est au courant de rien.”

“Et pourtant tu refuses de nier quoi que ce soit. Pourquoi ?”

“Parce que tes sources sont ce qui se fait de mieux dans le milieu et que je sais que tu ne m’aurais pas balancé ça à la figure si tu n’avais pas une bonne raison pour le faire.”

“On peut faire confiance en ma source, en effet,” confirma Henley.

“Et c’est tellement improbable que ça pourrait être vrai.”

“Ça l’est ?” demanda Levar.

“Improbable ?”

“Hmm. C’était la première fois que tu entendais parler d’un conflit entre le président et le vice-président ?”

“Que vas-tu me donner en retour ? Des sources proches du VP ?”

Levar s’impatienta : “Tu déconnes j’espère ? Je serais en première ligne au banc des accusés si je faisais ça. Et oubliés mes rêves de bosser à la Maison Blanche.”

“Ils penseront que ça vient du staff présidentiel.”

“Où veux-tu en venir ?”

Henley ricana. “Bon, très bien, je marche. Non, ce n’était pas la première fois que j’entendais parler d’un tel conflit. Ces dernières semaines j’ai entendu des rumeurs, des bruits de couloir mais rien de précis, personne ne veut en parler.”

La fuite venait du staff du président Markinson dans ce cas. Si Calix lui-même n’était pas au courant, l’information ne venait pas de leur côté. À moins qu’Ethan n’ait lâché le morceau. Mais il n’irait pas aussi loin pour couler le vice-président. Si c’était le cas, il risquait bien plus que son job. Impossible qu’Ethan soit aussi stupide, pensa Levar.

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