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Les boîtes en verre sont installées sur des piédestaux au centre du grand entrepôt. Dans chacun de ces enclos de deux mètres cinquante sur deux mètres cinquante se trouve un homme nu. Cette façon de faire m’a toujours fait me sentir un peu sale. Non pas que je ressente de la culpabilité, car ce n’est pas le cas. Mais ce serait dix fois plus sexy pour moi de voir ces mecs vêtus de jeans serrés et de T-shirts moulants plutôt que de faire mes courses au milieu de toute cette chair.
Au lieu de jauger les corps de chaque homme devant lequel je passe, je plonge mon regard dans celui de chacun d’entre eux. Je veux voir de la vie dans leurs yeux. De l’intérêt. Un trop grand nombre des mecs proposés sont des coquilles vides. Des robots suivant leurs instincts physiques sans aucune conscience mentale ou émotionnelle. C’est facile de passer devant ceux-là sans se retourner.
Alors que je commence à être frustré en voyant l’offre, je vois du coin de l’œil du rouge au niveau de la hanche d’un homme. Ses yeux scrutent mon corps et il sursaute lorsque nos regards se croisent. Il ne change que légèrement sa posture, mais je peux le voir se crisper intégralement alors que j’approche sa cage et l’observe de plus près.
Le tatouage qui a attiré mon attention en premier lieu me surprend. Non seulement parce qu’il n’est porté que par les membres de la famille Nicola, mais aussi parce que personne n’en faisant partie n’a été vu dans cet état depuis plus de cinq ans. La famille a dû quitter la ville après avoir été trop cupide et avoir essayé de reprendre les casinos et l’industrie de la drogue ici. J’étais sur le point de barrer les trois derniers noms de ma liste lorsque la famille a pris peur et s’est enfuie.
Depuis, je patiente. J’attends le bon moment pour achever la revanche qui plane depuis plus de douze ans.
Afficher en entier"Je n'ai pas accepté les offres les plus extrêmes, mais quand un type adorable vous supplie de l'étouffer pendant qu'il jouit ou de le ligoter avant de le prendre, c'est difficile de dire non."
Afficher en entier— Liam.
La voix d’Edge est plus forte cette fois-ci et je ne peux plus prétendre qu’il n’est pas là. Je lâche un soupir et jette un œil vers lui.
— Je n’ai pas le droit de parler aux clients en dehors du travail.
— De quoi tu parles ?
Il se laisse tomber sur la chaise à côté de moi et appuie ses coudes sur ses cuisses, se penchant en avant pour que l’on puisse parler doucement.
— C’est une règle, murmuré-je. Si on voit un client en dehors des locaux, on n’a pas le droit de les regarder ou de leur parler. Désolé.
Afficher en entier« Son gémissement retentit un instant avant qu’un flot épais de sa semence chaude jaillisse dans ma bouche. Je suce son gland, déterminé à ne pas rater la moindre goutte de son nectar. Ma propre délivrance n’a pas besoin de bien plus pour que des jets de mon sperme viennent s’abattre sur le sol de la douche avant de suivre l’eau jusque dans la canalisation.
Edge passe ses mains sous mes bras et me redresse jusqu’à lui. Sa bouche se pose contre la mienne, et il lèche la semence qui y reste.
— Putain, je pourrais bien m’y habituer, lance-t-il en reculant pour plonger son regard dans le mien.
— Tant mieux, pouffé-je. Parce que maintenant que j’ai trouvé mon chez-moi, je ne compte pas partir. »
Extrait de: Aria Grace. « La Voute ; Edge. » iBooks.
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