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Le duc l’observa d’un air énigmatique.

— Quoi qu’il en soit, nul ne croira une seconde que nous sommes frère et sœur. Nous sommes trop différents… et je vous assure que je ne parviendrai jamais à vous traiter comme une sœur.

— Parce que je suis d’un rang trop inférieur au vôtre ? rétorqua-t-elle, indignée.

— Parce que vous êtes trop belle. En la voyant se crisper, il ajouta d’un air désabusé :

— Je ne peux faire semblant de ne pas le remarquer. Or à ma connaissance, un frère n’est pas censé s’attarder sur ce genre de chose chez une sœur.

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Sur la pointe des pieds, la jeune femme alla entrouvrir la porte de communication. Dans la pièce voisine, une chaise se renversa.

- Chut....fit une voix avinée. Chut, il ne faut pas la réveiller !

Seigneur ! Le duc était ivre. Elle ne s'attendait pas à cela. Tandis qu'elle s'apprêtait à retourner se coucher, il trébucha sur la chaise qu'il venait de renverser.

- Assez ! ordonna-t-il à la chaise. J'exige que vous....que vous....

Il se tut comme s'il cherchait ses mots, puis perdit le fil de ses pensées.

- J'ai oublié....mais arrêtez, que diable !

- Je doute que cette chaise vous obéisse, déclara Lisette, pince-sans-rire, en entrant dans le salon. Les meubles ont tendance à ne pas respecter l'autorité, surtout celle d'un duc.

En faisant volte-face, Max faillit perdre l'équilibre.

- Vous êtes réveillée...

Elle se précipita pour le soutenir.

- Difficile de dormir, avec ce vacarme.

Il appuya le bras sur ses épaules et se pencha vers son oreille pour lui avouer :

- Je suis rond comme une queue de pelle.....

- Vous m'en direz tant !

Si elle ne l'avait pas deviné à son comportement, elle l'aurait compris à son haleine qui empestait le cognac. Elle l'entraîna vers le divan.

- Quelle idée de se mettre dans cet état la veille d'une traversée en bateau ! Les hommes ne réfléchissent donc jamais avant de s'enivrer ?

Il s'écroula sur le divan. Elle s'assit à côté de lui et entreprit de dénouer sa cravate.

- Vous avez enlevé votre robe, fit-il d'un air égrillard.

La jeune fille rougit et se concentra sur sa cravate.

- En général, je ne dors pas tout habillée

Dans sa hâte, elle n'avait pas eu le temps d'enfiler sa robe de chambre

- C'est une bonne chose

Son regard brûlant la toisa sans vergogne. Lisette prit conscience de la finesse de sa chemise de nuit.

- Je vous préfère ainsi, bredouilla-t-il d'une voix traînante.

De peur de trahir le plaisir que lui procurait ce commentaire, elle s'agenouilla devant lui pour ôter ses bottes, comme elle le faisait souvent pour ses frères. Cette fois, cependant, c'était différent. Dom et Tristan avaient le vin triste. Max, lui, s'était départi de son armure de froideur pour se transformer en un charmeur irrésistible.

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— Mais vous ne pouvez voyager seule avec moi ! Je vais perdre un temps précieux à vous trouver un chaperon. La jeune femme n’en croyait pas ses oreilles.

— Je n’ai que faire d’un chaperon ! Nul ne se soucie de ma réputation. Je ne suis personne !

— Vous êtes une femme respectable.

— Ce n’est pas ce que vous affirmiez tout à l’heure, persifla-t-elle.

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— Je veux être capable de me défendre, ne jamais dépendre financièrement d’un homme. Voilà qui était clair et net. Mais ce n’était pas tout.

— Je veux parcourir le monde. Elle leva les yeux vers Max, emportée par son enthousiasme.

— Je veux utiliser mon cerveau, ne pas faire semblant d’être idiote uniquement pour ménager l’orgueil d’un homme. Je veux aider Dom dans son travail pour prouver à George que nous avons réussi malgré son hostilité

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— Qui êtes-vous donc ? La maîtresse de Manton ? En entendant ces paroles teintées de mépris, Skrimshaw s’empourpra de rage. Lisette posa une main sur son bras pour l’empêcher d’intervenir.

— Je m’en charge, Shaw. Il recula à contrecœur.

— Comment savez-vous que je ne suis pas son épouse ? demanda-t-elle en soutenant le regard perçant du duc.

— Il n’est pas marié. Quel goujat ! Sa mère l’aurait qualifié de… d’Anglais. S’il ne ressemblait pas à un duc, il se comportait comme tel.

— Certes, mais il a une sœur… Cette réponse le déstabilisa un instant. Il se ressaisit très vite et la toisa de plus belle.

— Pas à ma connaissance. Il dépassait les bornes. Elle oublia les menaces du duc, l’heure matinale et sa tenue légère. Elle ne voyait plus qu’un autre George, tout aussi suffisant que l’original.

— Je comprends, dit-elle en s’avançant d’un air de défi. Puisque vous savez tant de choses sur M. Manton, il est inutile que je vous indique quand il reviendra, ni comment vous pouvez le joindre. Sur ce, je vous souhaite une bonne journée, milord. Lorsqu’elle voulut lui claquer la porte au nez, il s’interposa. En levant les yeux vers lui, elle crut déceler dans son regard une lueur proche du respect.

— Veuillez m’excuser, madame. J’ai l’impression que nous sommes partis sur de mauvaises bases.

— C’est vous qui êtes mal parti. Vous n’avez pas eu besoin de moi pour vous fourvoyer. À en juger par l’expression du duc, il n’avait pas l’habitude qu’une personne de modeste condition lui tienne tête.

— C’est une façon de voir les choses, mais vous n’avez peut-être pas tort, j’en conviens. Toutefois, il existe une explication à ma grossièreté. Si vous me permettez de vous l’exposer, je promets de me conduire en gentleman.

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Une idée germa dans l’esprit de la jeune femme.

— Dans ce cas, restons discrets. Voyageons dans une voiture anonyme, comme n’importe qui. Vous pourrez alors prétendre que je suis une parente sans susciter le moindre commentaire. Elle ne put réprimer un sourire espiègle :

— Nous serons deux personnes ordinaires, et nul ne se souciera de ma réputation ou de la vôtre. Ou de Peter. Ces paroles restèrent en suspens entre eux. Max dévisagea longuement Lisette. Elle se hâta de rompre le silence.

— Tout sera plus facile. Si vous vous faites passer pour l’un de mes frères, il n’y aura pas de domestiques, pas de questions. Nous irons en France mener discrètement l’enquête, puis nous reviendrons sans attirer l’attention.

— Et les privilèges liés à mon rang ?

— Quels privilèges ? En France, vous ne serez qu’un étranger dans un pays où de nombreux aristocrates ont perdu la tête. Être un lord anglais n’est pas un avantage, là-bas. Vous risquez d’en faire l’amère expérience.

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Dom n’avait pas à le savoir. Il pestait déjà contre François Vidocq, l’ancien chef de la police secrète française.

— J’ai peine à croire que notre frère t’ait permis d’approcher cette crapule.

— Nous avions besoin d’argent, répondit-elle d’un ton désinvolte. Et Vidocq cherchait une personne de confiance pour le classement de ses fiches signalétiques de criminels. C’était un poste intéressant.

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— Qu’est-ce que je vous sers ? s’enquit l’employée.

— Vous servez encore des petits déjeuners ? fit-elle en se forçant à sourire.

— Oui, mon petit. On a des œufs, du jambon, du pain grillé et du thé ou du café, le tout pour deux shillings. Si vous prenez uniquement du pain grillé et du thé, ça fera un demi-shilling.

Lisette ouvrit son réticule et, après avoir calculé le montant de sa fortune, poussa un long soupir.

— Du pain grillé et du thé, je vous prie.

— Permettez-moi de vous offrir un petit déjeuner complet, déclara une voix d’homme, à côté d’elle.

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Extrait offert par Sabrina Jeffries :

When Lisette Bonnaud was awakened just past dawn by a pounding on the door downstairs, she nearly had heart failure. Who could be coming here so early? Oh dear, had something happened to delay Dom’s ship to Edinburgh?

Hastily donning her dressing gown over her nightrail, she hurried into the hall just in time to hear Skrimshaw grumbling to himself as he headed for the door downstairs. He’d scarcely got it open when a male voice snapped, “I demand to see Mr. Dominick Manton.”

“I beg your pardon, sir,” Skrimshaw said, donning his butler role with great aplomb. “Mr. Manton does not see clients at this early hour.”

“I’m not a client. I’m the Duke of Lyons,” the man countered, his tone iced with the sort of frosty anger only the aristocracy could manage. “And he’ll see me if he knows what’s good for him.”

The bold statement sent Lisette rushing forward in a panic.

“Otherwise,” the duke went on, “I will be back with officers of the law to search every inch of this house for him and his—”

“He’s not here,” she said as she flew down the stairs, heedless of how she was dressed. The last thing Manton Investigations needed was an officious duke barging in with a crowd of officers merely because he was up in the boughs over some foolish matter. The gossip alone would ruin them.

But as she reached the bottom of the stairs and caught sight of the man, she skidded to a halt. Because the fellow looming in the doorway beyond Skrimshaw did not look like a duke.

Oh, he wore the clothing of a duke—a top hat of expensive silk, a coat of exquisitely tailored cashmere, and a perfectly tied cravat. But every duke she’d seen depicted in the papers or in satirical prints was gray-haired and stooped.

This duke was neither. Tall and broad-shouldered, he was the most striking fellow she’d ever seen. Not handsome, no. His features were too bold for that—his jaw too sharply chiseled, his eyes too deeply set—and his golden-brown hair was just a touch too straight to be fashionable. But attractive, oh yes. It annoyed her that she noticed just how attractive.

“Dom’s not here,” she said again, inanely.

“Then tell me where he is.”

The expectation that she would just march to his tune raised her hackles. She was used to dealing with his sort—the worst thing she could do was let him bully her into revealing too much. After all, she still didn’t know what this was about. “He’s on a case out of town, Your Grace. That’s all I’m at liberty to say.”

Eyes the color of finest jade sliced down, ripping away whatever flimsy pretensions she might have. In one savage glance he unveiled her age, family connections, and station in life, making her feel all that she was . . . and was not.

Those all-seeing eyes snapped back to her. “And who are you? Manton’s mistress?”

His words, spoken in a tone of studied contempt, had Skrimshaw turning positively scarlet, but before the servant could speak, she touched him on the arm. “I’ll handle this, Skrimshaw.”

Though the older man tensed, he knew her well enough to recognize the tone that presaged an epic set-down. Reluctantly, he stepped back.

She met the duke’s gaze coldly. “How do you know I’m not Manton’s wife?”

“Manton doesn’t have a wife.”

Supercilious oaf. Or, as Maman would have called him … English. He might not look like a duke, but he certainly acted like one. “No, but he does have a sister.”

That seemed to give the duke pause. Then he caught himself and cast her a haughty stare. “Not any that I know of.”

That really sparked her temper. She forgot about his threat to call in officers, forgot about the early hour or what she was wearing. All she could see was another version of her other half-brother George, full of himself and his consequence.

“I see.” She marched forward to thrust her face right up to his. “Well, since you know so much about Mr. Manton already, you obviously don’t need us to tell you when he’s returning or how you can reach him. So good day, Your Grace.”

She started to close the door, but he pushed forward to block the motion. When she lifted her livid gaze, she found him staring at her with the merest hint of respect. “Forgive me, madam, it appears that you and I got off on the wrong foot.”

“No,” she shot back. “You got off on the wrong foot. I merely watched you shove it into your mouth.”

He raised an eyebrow, clearly unused to having people of her inconsequence speak to him in such a fashion. Then he nodded. “A colorful way to put it. And perhaps apt. But I have good reason for my rudeness. If you will allow me in to explain, I promise to behave like a gentleman.”

When she eyed him skeptically, Skrimshaw stepped forward to murmur, “At the very least, miss, you should come away from the open door before someone sees you dressed as . . . well . . .”

It suddenly hit her that she was standing here practically in view of the street wearing only her nightrail and dressing gown. “Yes, of course,” she mumbled and backed away, allowing Lyons to enter.

The duke closed the door behind him. “Thank you, Miss . . . Miss . . .”

“Bonnaud,” she finished for him, then groaned at her rashness.

But before she could even explain that Dom was her half-brother, the duke said in a strained voice, “Ah. You’re that sister.”

The wealth of meaning in his words made heat rise in her cheeks. “The bastard one?” she said tightly.

“The one who’s also a sister to Tristan Bonnaud.” His hard gaze flicked down her again.

Alarm rose in her chest. “You know my other brother?”

“You might say that. He’s the reason I’m here.” His eyes narrowed on her. “I was hoping Manton would reveal where the scoundrel is hiding in London. But I don’t suppose there’s much chance that you will do so.”

A chill coursed down her spine. This wasn’t good at all. If Tristan had been fool enough to come to England even with the price George had placed on his head years ago . . .

No, it was impossible. “You must be mistaken, sir. Tristan hasn’t visited London in years. And if he did, we would be the first to know. But Dom and I have had no word from him.”

He searched her face. “Which only proves me right about his character. I did think it odd that a man of Manton’s sterling reputation would countenance Bonnaud’s actions, but if he was unaware of them—”

“What actions, sir?” she asked, her pulse jumping up a notch with the duke’s every word. “What has my brother done?”

“Forgive me, madam, but I prefer to discuss this with a more disinterested party. Tell me where Manton is, and I will leave you in peace.”

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