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" - Tu es bien calme, fit remarquer Trevor une fois que Lauren eut débarrassé leur table.

Haven termina son thé et hocha la tête.

- Je réfléchissais.

Il sourit.

- A d'autres questions pointues ?

Il était temps de jouer cartes sur table. Elle en avait marre de réfléchir dans le vide.

- Non. En fait, je pensais au sexe.

L'expression estomaquée de Trevor lui donna envie d'éclater de rire...."

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chapitre 1

— Haven a des problèmes.

Trevor Shay avait espéré ne jamais entendre ces mots, surtout moins d’un an après la mort du père de

Haven, Bill.

Bill Briscoe avait été plus qu’un loueur de chambres à l’époque de l’université. Lui et sa femme,

Ginger, avaient été des parents de substitution, surtout pour Trevor qui avait besoin d’être guidé plus que les autres.

Il était maintenant assis dans le salon de Ginger, dans une maison qu’il avait à l’époque considérée comme son second foyer.

Trevor avait toujours compté sur l’assurance de Ginger, sur son sourire, son optimisme, qui semblaient lui assurer que tout allait bien se passer.

Mais elle semblait inquiète.

Il lui prit la main.

— Qu’y a-t-il ?

— Elle n’est plus la même depuis la mort de Bill. Tu connais Haven. Elle a toujours été enjouée, et nous pensions qu’elle se ferait à l’idée de ce décès inévitable. (Ginger prit une profonde inspiration.)

Comme nous avons tous dû le faire.

Trevor lui pressa la main.

— Ce n’est pas comme si nous ignorions ce qui allait se passer. Bill nous avait tous préparés, il s’était assuré que nous ne serions pas surpris. Il n’a jamais pensé à lui.

Trevor vit les larmes lui monter aux yeux et regretta de ne pouvoir les faire disparaître.

— Je sais, madame Ginger. Je sais. Moi aussi, il me manque.

Elle prit un mouchoir.

— Il me botterait les fesses s’il me voyait pleurer sur lui. Mais Haven a une belle vie et un avenir brillant qui l’attend. Elle a trouvé un travail comme journaliste sportive dans une chaîne.

Trevor sourit.

— J’en ai entendu parler.

— C’est une chance incroyable pour elle. Il faut qu’elle en profite. Je lui ai dit que son père aurait été

fier d’elle.

— C’est vrai.

— Mais qu’est-ce qu’elle fait ? Elle envisage de démissionner pour revenir vivre avec moi.

Trevor se cala contre son dossier et fronça les sourcils.

— Revenir ici ? Pourquoi ?

— Je ne sais pas. Elle a parlé d’accepter un poste à la télévision locale.

— Est-ce vraiment ce qu’elle veut ?

— Je ne crois pas. (Ginger se pencha en avant.) Trevor, je ne sais pas quoi faire. Elle n’a même pas donné sa chance à ce nouveau travail. Je crois qu’elle a peur, et sans son père elle se sent seule pour la première fois de sa vie.

— Elle n’est pas seule, madame Ginger, elle vous a, vous.

— Je sais. Et crois-moi, je ne me sens pas mise à l’écart. Je sais que Haven m’aime. Je sais aussi qu’elle s’inquiète de me savoir seule ici. Je ne veux pas qu’elle commette une erreur et gâche le meilleur poste dont elle pourrait rêver, à cause de moi, et à cause de ses craintes.

Elle s’interrompit pour prendre une inspiration.

— J’espérais que tu pourrais me conseiller, m’expliquer ce que je dois lui dire pour qu’elle garde son emploi.

Trevor réfléchit un instant.

— Laissez-moi voir ce que je peux faire.

— Merci. Je sais que tu es célèbre dans le monde du sport, et je ne sais pas si tu peux vraiment l’aider, mais, mon Dieu, j’apprécierai n’importe quelle idée, tout ce que tu pourras faire.

Une pensée traversa l’esprit de Trevor. Il avait de l’influence, il pouvait faire cela. Il était prêt à tout pour Ginger, pour honorer la mémoire de Bill. Haven avait besoin d’aide, et il était dans une position idéale pour proposer une solution.

Quelques heures plus tard, installé dans l’avion qui le ramenait à Saint-Louis, il avait décidé tous les détails de son plan. Les médias le harcelaient pour faire un reportage sur sa vie et sa carrière. Après tout, peu d’athlètes s’adonnaient à plusieurs sports, et peu le faisaient avec talent, en tout cas. Il avait refusé

pour plusieurs raisons.

Il se cala contre son dossier et sourit.

Maintenant, il était temps de mettre Haven sous les projecteurs. Et personne ne pouvait organiser cela mieux que lui.

Haven tenta de générer assez de salive pour déglutir en pressant le bouton de rappel. Elle avait manqué

le coup de fil de son patron.

Elle savait ce qui allait se passer.

Elle allait se faire virer, moins de six semaines après avoir obtenu un travail de rêve.

Elle aurait préféré pouvoir démissionner. Cela aurait eu l’air plus glorieux sur son CV ! Mais quelle importance ? Sa carrière de journaliste était finie, non ?

« N’abandonne jamais. Quoi que tu fasses, Haven, ne baisse pas les bras tant que tu n’es pas sûre d’avoir donné tout ce que tu pouvais. »

Les paroles de son père résonnaient à ses oreilles, et la culpabilité lui retourna l’estomac jusqu’à la nausée, interrompant son geste pour rappeler.

Il était trop tard pour supplier qu’on lui laisse son poste. Elle avait déjà refusé trop de propositions de déplacements, se contentant des informations locales avant d’aller s’asseoir dans son appartement de

New York pour se morfondre à propos de ce qui lui manquait, sa maison, sa mère…

Son père.

Cette carrière n’était pas pour elle. Elle avait fait une erreur en acceptant ce travail. Elle n’était pas taillée pour les exigences du journalisme sportif, les voyages, l’emploi du temps trépidant, les athlètes arrogants…

Qu’est-ce qui lui avait pris ? Son père l’avait quittée il y avait moins d’un an.

Elle ne pouvait pas le faire.

Sois courageuse, Haven. Tu peux tout faire, être qui tu veux. Sois heureuse, c’est tout.

Des larmes lui piquèrent les yeux, et elle les chassa en repensant à toutes les conversations qu’ils avaient eues pendant les dernières semaines, qui tournaient en boucle dans sa tête.

Sois heureuse.

Elle ignorait comment l’être sans entendre le rire de son père, sans le voir sourire, sans pouvoir l’appeler au téléphone chaque jour.

Qui irait-elle voir quand elle aurait besoin de conseils ?

Elle aimait sa mère, et pour les histoires de sentiments, d’hommes, etc., elle s’était toujours tournée vers elle.

Mais son père…, c’était son pote ! Il lui avait tout appris sur le sport, alors qu’elle était assise près de lui pendant qu’il regardait du football américain, du base-ball, du hockey, et tous les sports possibles. Il lui avait appris le nom des balles et des coups au base-ball, les différences entre une attaque en post pattern et une shovel pass en football américain. Ils étaient allés ensemble à Saint-Louis pour voir des matchs de hockey, et elle n’avait jamais été aussi excitée qu’en regardant les joueurs pousser le palet sur la glace.

Elle avait appris à aimer le sport grâce à son père.

Elle avait voulu ce travail à cause de lui.

Et maintenant elle allait être renvoyée parce qu’après sa mort elle n’avait plus l’énergie d’assurer un travail qu’elle désirait depuis des années. Et, cette fois, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même.

— Désolée, papa.

Elle appuya sur le bouton de rappel.

— Haven, j’attendais ton coup de fil.

Elle grimaça en entendant la voix puissante et intransigeante de son patron, Chandler Adame.

— Bonjour, Chandler. Désolée, j’étais débordée.

— Eh bien, libère-toi ! J’ai une mission pour toi.

— Une… mission ?

Il ne la renvoyait pas ?

— Oui. Tu connais Trevor Shay, pas vrai ?

— Trevor… Oui, je le connais.

— Super. Tu vas faire sa bio. Un reportage complet sur la vie de Trevor Shay, sa vie personnelle et professionnelle. On le lui demande depuis des années, et il vient enfin d’accepter. Et il a demandé que ce soit toi qui le fasses.

— Moi ?

— Oui. Il dit qu’il te connaît, depuis la fac.

— Heu… oui. Je le connaissais à l’université.

— Alors c’était une putain d’idée de t’embaucher, Haven. Fais ton sac, tu le retrouves chez lui à SaintLouis pour tout organiser. D’abord, tu prépares le texte et la mise en scène, on s’occupera des caméras plus tard.

Venait-elle de tomber dans un univers parallèle ? Elle n’avait pas été renvoyée. Au lieu de cela, elle venait d’être chargée d’un reportage sur l’une des plus grandes stars du sport au monde.

— D’accord, bien sûr. Merci, Chandler.

— De rien. Je t’envoie les détails par mail, avec mes attentes. Haven, ce boulot va te prendre un moment, alors fais de la place sur ton agenda !

— C’est comme si c’était fait.

Elle raccrocha, s’assit et regarda fixement par la fenêtre de son minuscule appartement, stupéfaite de ne pas avoir été mise à la porte. Elle regarda les cartons qu’elle avait déjà à moitié remplis. Elle était prête, mentalement, à retourner en Oklahoma près de sa mère, là où étaient ses racines.

Là où se trouvaient les souvenirs de son père.

Maintenant, elle devait revoir ses projets.

Pourquoi avait-elle accepté ? Ce n’était plus ce qu’elle voulait faire.

Si ?

Elle s’assit au bord du lit.

« Suis tes rêves, Haven. »

Elle entendait encore sa voix, clairement, dans sa tête. Peut-être qu’il essayait de lui dire quelque chose. Elle ne savait plus si c’était son rêve, mais elle avait accepté ce travail.

Avec Trevor Shay. Elle ne l’avait pas revu depuis l’enterrement de son père. Elle se demanda comment il réagirait en voyant qu’elle était chargée de cette mission.

Il l’ignorerait sans doute, comme à la fac.

Non, un moment… Il l’avait spécifiquement nommée. Il avait accepté le reportage, et, cette fois, elle ne le laisserait pas agir comme si elle n’existait pas.

Elle se leva et alla chercher sa valise dans son placard.

Trevor Shay et elle. Bon sang ! Elle était tellement dingue de lui à la fac, quand elle lui servait de tutrice d’études. Toutes ces nuits passées, épaule contre épaule, où elle avait fait tout son possible pour le convaincre de se concentrer sur ses livres alors qu’elle aurait préféré qu’il la remarque elle, en tant que femme.

Mais il avait surtout cherché à la convaincre de faire ses devoirs à sa place.

Maintenant, elle prenait les commandes.

Elle regarda ses cartons en se demandant si elle devait les déballer.

Elle allait les laisser et voir comment ce travail se présenterait. Si les choses se passaient mal, si elle ne retrouvait pas sa passion après quelques jours, elle appellerait Chandler pour se désister.

Mais elle devait essayer. Pour son père.

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"Elle pourrait aborder le sujet en adulte et discuter avec lui des avantages et des inconvénients de sauter au lit. Toutefois, Trevor était un homme, et elle était certainement qu'il serait partant, peu importent les conséquences. Lorsqu'il était question de sexe, chez les hommes, le pénis tendait à prendre les commandes, et tout le monde savait que l'esprit des pénis fonctionnait à sens unique. Bien entendu, de son côté, c'était le vagin qui réfléchissait pour l'instant, et il ne se montrait pas non plus très rationnel..."

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