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Extrait ajouté par lelette1610 2018-12-14T08:01:22+01:00

Le procureur Teodore Szacki se leva de sa chaise, enleva sa veste, ouvrit grand la fenêtre et vida le cendrier dans la poubelle. Il fit coulisser le tiroir pour ranger l'objet, et son regard se posa sur une feuille de papier où il avait recopié un extrait d'une interview de Bert Hellinger, réalisée par la Gazeta Wyborcza si sa mémoire était bonne :

"On exige toujours de moi de maudire les coupables de toutes sortes de crimes, mais je sais que l'unique moyen de faire face à la présence du mal est d'accepter qu'ils sont humains malgré tout. Ainsi, nous devons leur trouver une place dans notre coeur. Pour notre propre bien. ça ne les libère pas de la responsabilité de leur actes. Mais si nous excluons quelqu'un, si nous lui refusons le droit d'appartenance, alors nous nous mettons à la place de Dieu, nous décidons qui doit vivre et qui doit mourir. Et cela est inouï".

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-22T10:27:24+01:00

La faim lui tiraillait l'estomac mais il ne tenait pas à dépenser une dizaine de zlotys pour un petit déjeuner. D'un autre côté; se dit-il, on est seulement en début de mois, mon compte n'est pas encore à découvert. Il n'avait pas passé toutes ces années à faire des études de droit, un stage d'auditeur de justice et une spécialisation au parquet pour se refuser un repas aujourd'hui. Il commanda une omelette aux tomates et au fromage.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-22T10:27:12+01:00

Les politiciens vivaient dans un monde en vase clos, persuadés qu'à longueur de journée ils accomplissaient des tâches à ce point capitales qu'ils devaient absolument en rendre compte lors de conférences de presse. Leur prétendue valeur se voyait confirmée par des légions de chroniqueurs enthousiastes, eux aussi convaincus de la gravité des faits qu'ils relataient et poussés probablement par le besoin de rationaliser les heures d'un travail vidé de sa substance. Et finalement, en dépit des efforts conjugués de ces deux groupes professionnels, couplés à l'assaut médiatique d'informations superflues mais présentées comme essentielles, le peuple tout entier n'en avait rien à foutre.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-22T10:27:00+01:00

Il avait l'impression d'avoir déjà tout entendu, tout découvert, mais au lieu de réunir les pièces du puzzle en un ensemble cohérent, il les agitait sans logique comme un chimpazé qui s'acharnerait sur un Rubik's Cube

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-22T10:26:47+01:00

Comment était pris ce genre de décision: pour se prémunir de tout désagrément, on n'en prenait pas.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-22T10:26:36+01:00

- Je me demande comment les enfants peuvent différer à ce point de leurs parents.

- C'est peut-être parce qu'ils sont d'abord eux-mêmes et qu'ils ne sont les enfants de quelqu'un que dans un second temps.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-22T10:26:25+01:00

La plupart des affaires dont s'occupait le procureur Szacki résultaient justement d'une agressivité déraisonnable. Cette hargne découlait d'une colère qui, à un moment donné, se matérialisait sous la forme d'une bagarre, d'un hold-up, d'un viol ou d'un meurtre. Quelle en était l'origine ? Le constat que la vie est terriblement dure, ennuyeuse et frustrante ? L'angoisse de la voir empirer ? La jalousie de voir les autres réussir mieux que soi ? Il se posait souvent la question, sans jamais aboutir à une réponse satisfaisante : d'où venait la rage polonaise ?

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-22T10:26:13+01:00

Les politiciens vivaient dans un monde en vase clos, persuadés qu'à longueur de journée ils accomplissaient des tâches à ce point capitales qu'ils devaient en rendre compte lors de conférences de presse. Leur prétendue valeur se voyait confirmé par les légions de chroniqueurs enthousiastes, eux aussi convaincus de la gravité des faits qu'ils relataient et poussés probablement par le besoin de rationaliser les heures d'un travail vidé de sa substance. Et finalement, en dépit des efforts conjugués de ces deux groupes professionnels, couplé à l'assaut médiatique d'informations superflues mais présentées comme essentielles, le peuple tout entier n'en avait rien à foutre. L'hiver dernier, Szacki était parti en vacance avec Héla et Weronika, ils avaient été absents durant deux semaines. Pendant toute la durée de ses congés, il n'avait pas ouvert un seul journal. Il était revenu et la routine avait repris son cours. Rien, strictement rien n'avait changé ; rien ne s'était passé. Cependant, lorsqu'il avait feuilleté la presse de la période, un panorama bien différent s'était offert à son regard : le monde avait couru à sa perte tous les jours, le gouvernement s'était écroulé chaque matin, l'opposition s'arrachait les cheveux de désespoir, les partis politiques se ridiculisaient, les sondages variaient d'heure en heure, de nouvelles alliances en découlaient sans cesse et les commissions parlementaires condamnaient le peuple à mort par bavardage. Pour quel résultat? Aucun.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-22T10:25:57+01:00

Kuzniecov avait un fils [de quinze ans]. Ces temps-ci, il en parlait toujours comme d'un animal.

"Parfois, j'ai envie d'installer une serrure sur la porte de notre chambre à coucher, avouait-il. Il est devenu immense, chevelu, il tournicote comme un lion en cage. Son humeur change toutes les dix minutes, il a plus d'hormones dans le sang qu'un coureur du Tour de France n'a de stéroïdes. Quand on s'engueule le soir, je me dis : va savoir s'il ne va pas sortir un couteau ? Et dans ce cas, est-ce que je pourrai faire face ? D'accord, je ne suis pas un poids plume mais, mine de rien, il n'a rien à m'envier."

Ce genre de théorie ne signifiait qu'une chose : que Kuzniecov était un malade mental et que son imagination débridée couplée à son trop long séjour au sein de la police nationale l'avait conduit à une forme de schizophrénie bipolaire. C'est ce que Szacki avait toujours cru. Mais maintenant qu'il se trouvait assis en face d'un adolescent, il lui vient soudain à l'esprit que les fantasmes irrationnels du commissaire contenaient peut-être un fond de vérité.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-22T10:25:44+01:00

Oui, il mentait avec aisance. Il souffrait de la déformation professionnelle typique des procureurs : il avait l'impression que tout le monde racontait des bobards et il passait son temps à tenter de découvrir la nature de la tromperie. Mais il se rendait également compte que les gens ordinaires, tant qu'on ne leur soumettait pas une preuve irréfutable des impostures dont ils étaient victimes ou tant qu'on n'essayait pas de leur faire avaler des couleuvres gigantesques, prenaient tout pour argent comptant

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