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Les impostures du réel



Description ajoutée par x-Key 2015-07-15T22:54:06+02:00

Résumé

Paul, jeune garçon solitaire, ne comprend pas pourquoi sa mère ne l’aime pas et pourquoi elle va jeter de la boue sur une tombe. Son père, toujours absent, garde un lourd secret dans son cœur. Un mystère rôde dans la maison, et l’enfant ne trouve d’évasion que dans le misérable cinéma du village. Les vieux films sont-ils plus réels que la vie ?

À Lyon où il fait de précaires études, Paul croit se sauver de son désarroi grâce à l’amour, mais il tombe entre les mains d’une redoutable comédienne qui le viole. Le théâtre deviendra-t-il son nouvel univers, plus trompeur encore que l’autre ? Un professeur, qu’il considère à tort comme son ami, lui conseillera de se plonger dans des livres qui, loin de l’apaiser, le bouleversent. Parviendra-t-il à devenir écrivain ? D’étranges circonstances le conduisent à aimer une jeune étudiante que la drogue a menée à la folie. Pourra-t-il la sauver grâce à un héritage inopiné dont il déteste pourtant la provenance ?

Empêtré dans une société qu’il ne comprend pas, Paul se libérera de ses angoisses en apprenant la vérité sur ses véritables origines et en s’engageant dans la résurrection mentale de celle qu’il aime.

Le personnage principal de cette grande fresque conçue entre 1953 et 2012 aura traversé plusieurs romans de l’auteur, faisant de ce texte essentiel l’un des fils conducteurs de l’œuvre de Frédérick Tristan.

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Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par tekyla 2017-10-29T07:35:19+01:00

De cette minuscule salle de campagne où, le jeudi, on projetait des films l'après-midi à partir de 16 heures, poussiéreux et merveilleux endroit où j'allais accueillir le mystère, je me souviens de la caisse en forme de castelet où se tenait fièrement la marionnette chargée de distribuer les billets écrits à la main sur du papier quadrillé d'écolier, de son entrée masquée par un rideau qu'il fallait écarter pour pénétrer dans le lieu saint, et aussi de ses banquettes au revêtement en lambeaux dont le dossier se rabattait avec un bruit de ressort rouillé, mais surtout du faisceau lumineux chargé des volutes de la fumée des cigarettes qui, par je ne savais quel canal, traversait l'obscurité pour faire éclore les images en noir et blanc de Chariot pompier ou de je ne sais plus quelle histoire où un homme déguisé en femme s'acharnait à vouloir grimper le long d'un mur pour atteindre un balcon.

Ce petit cinéma appartenait à un vieil homme que l'on appelait le Père Munot. Cet amateur d'anciens films en noir et blanc, le plus souvent muets, choisissait un peu au hasard les titres dans le fond d'une cinémathèque de Lyon qui les lui louait pour un montant dérisoire.

Fasciné par des récits que mon jeune âge rendait énigmatiques, je suivais mouvements et dialogues des personnages avec la sensation quelque peu effrayée d'être embarqué dans un rêve, non pas le mien, mais celui que la petite machine à dévider la pellicule m'imposait, installée derrière mon dos et dont on entendait un permanent cliquetis, sans que je puisse arrêter le cours sautillant de cette existence seconde aux gestes excessifs, aux paroles souvent criardes et parfois inaudibles.

De voir ainsi ces messieurs et dames, prisonniers d'une durée enregistrée à jamais dans une bobine que le Père Munot appelait une galette et qu'il m'avait un jour montrée, me paraissait le comble d'une torture semblable à celles que les damnés devaient subir dans l'Enfer qu'évoquait l'abbé au catéchisme avec des détails qui laissaient penser qu'il y était allé.

Combien j'eusse aimé que les films projetés dans cette salle puissent revenir en arrière comme, pour nous faire rire, on nous l'avait montré un après-midi de patronage, tout en sachant que le subterfuge n'était qu'un leurre, que les comédiens demeuraient fixés dans la bobine avec leurs gesticulations à l'envers et leurs mots transformés en gargouillis, sans qu'ils s'échappent pour autant d'un destin dans lequel ils étaient épingles comme papillons dans une boîte.

Mais, tout de même, dès que l'heure approchait, je me faufilais hors de la maison, je me rendais jusqu'à la salle obscure où le spectacle était donné, avec le même désir de pénétrer dans l'obscurité de ce mystère et la même crainte de devoir constater que jamais, jamais aucun des personnages ne parviendrait à sortir du film, à venir me rejoindre et s'asseoir à mon côté dans la salle.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Mietje 2014-02-13T09:52:39+01:00
Argent

La bande annonce indiquait: "Si vous n'avez jamais lu un livre de Frédérick TRISTAN, c'est le moment .." Je ne regrette pas d'avoir lu ce livre. Très bien écrit, une histoire de mariage arrangé pour raison financière. Les grandes fortunes de la bourgeoisie du siècle passé, avec les drames, les débordements, les impostures. De l'émotion, un peu de suspens mais surtout une belle étude de moeurs de cette période là. Un bon divertissement surtout pour les personnes agées.

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Date de sortie

Les impostures du réel

  • France : 2013-08-29 - Poche (Français)

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