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Les infirmières de Notre-Dame, Tome 1 : Flavie



Description ajoutée par TerverChante57 2017-12-03T10:54:09+01:00

Résumé

1936. Tandis que l'Europe assiste impuissante à la montée inéluctable du nazisme, Flavie Prévot, vingt-deux-ans, intègre l'école d'infirmières de l'hôpital Notre-Dame de Montréal, un des plus importants établissements de santé du Canada. Mais ce rêve d'enfant sera bien vite tempéré par les religieuses, peu enthousiastes de voir leur influence diminuer au profit de l'émancipation des jeunes femmes, et par les médecins, plus désireux de multiplier les conquêtes que de tomber amoureux.

Qu'importe. Flavie, idéaliste, n'a qu'un objectif : alléger la souffrance des patients. Elle se lie d'amitié avec Simone, une jeune orpheline réservée et sérieuse qui entend échapper au mariage et à la maternité. Tout le contraire d'Evelina, qui veut devenir infirmière pour épouser un médecin. Malgré leurs différences, les trois jeunes femmes vont nouer une indéfectible amitié.

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Classement en biblio - 33 lecteurs

extrait

1

Tous les tiroirs de la commode étaient ouverts, laissant dépasser les quelques vêtements qui resteraient là, n'étant pas nécessaires pour le voyage. La vieille malle de sa mère reposait sur le plancher de sa chambre et Flavie en inspectait minutieusement le contenu. Elle tenait à la main la liste des effets à apporter. La jeune femme repassait chacun des articles en se demandant une fois de plus si c'était une bonne chose qu'elle quitte sa famille. Les réticences de sa mère auraient peut-être raison de sa décision de partir pour Montréal. Flavie avait longtemps réfléchi avant d'envoyer sa candidature à l'école d'infirmières de l'hôpital Notre-Dame.

Elle avait terminé sa dixième année et elle hésitait à présent quant à son avenir. En 1936, peu d'occasions s'offraient à une jeune femme dans la vingtaine. Celle-ci pouvait devenir domestique, enseignante ou infirmière – depuis quelques années, le programme en soins infirmiers était ouvert aux jeunes femmes désireuses de faire carrière dans une profession longtemps réservée aux religieuses –; à la campagne, à part le mariage, il n'y avait pratiquement aucune autre possibilité. Il ne restait plus, à toutes celles que ces options n'intéressaient pas, qu'à se faire embaucher dans une des usines de Montréal. Mais ce dur travail n'était pas tentant, d'autant plus que l'industrie se relevait tranquillement de la crise économique des années précédentes.

Flavie aurait pu s'inscrire à l'École normale et devenir institutrice, mais cette perspective ne l'enchantait pas vraiment. Depuis qu'elle était toute petite, elle rêvait de devenir infirmière. En envoyant sa demande à l'École de soins infirmiers de l'hôpital Notre-Dame, elle avait espéré sans trop y croire que sa candidature serait retenue parmi toutes celles reçues. Elle avait toujours obtenu de bons résultats scolaires et ne craignait pas les longues heures d'étude, mais si elle était acceptée dans un programme comme celui qu'offrait l'hôpital Notre-Dame, cela dépasserait ses espérances. Sa grand-mère avait insisté en lui disant qu'elle devait aller au bout de ses ambitions, qu'elle en avait la capacité.

Flavie avait toujours craint de se lancer dans une nouvelle aventure. Mais, une fois la barrière de la peur franchie, elle regrettait rarement de s'être jetée à l'eau. Tout ce dont elle avait eu besoin, c'est d'un peu d'encouragement de la part de sa famille pour faire le grand saut. Sa mère n'était pas d'accord avec sa décision, mais elle s'y ferait. Elle n'aurait pas le choix parce qu'une fois décidée, Flavie revenait rarement en arrière.

La jeune femme déposa sa liste et s'assit sur le lit en poussant un soupir. Ces derniers jours, l'appréhension de quitter la maison lui tenaillait le ventre et l'empêchait de penser clairement. Sa mère avait remis en question plusieurs fois sa décision de s'installer à Montréal. « Es-tu certaine, Flavie, de ta décision? C'est difficile le métier d'infirmière; tu serais bien mieux de penser à trouver autre chose. Ça m'inquiète de te voir partir pour Montréal. J'aimerais vraiment mieux que tu restes ici. » Derrière ces mots, Flavie percevait l'inquiétude de sa mère de s'ennuyer d'elle et son souhait de couver encore un peu sa dernière-née.

Chassant de son esprit les paroles de sa mère, elle repassa chacun des items de sa liste en rayant ceux-ci avec sa plume à mesure que le vêtement ou l'accessoire trouvait refuge au fond de la malle. Soudain, Flavie s'interrompit, la plume dans les airs. « Ah non! Qu'est-ce que j'ai fait de mes trois robes? » pensa-t-elle en catastrophe avant de retourner tous les vêtements sur le lit. « C'est vrai, grand-mère a dû les raccourcir parce qu'elles étaient beaucoup trop longues », se rassura-t-elle en continuant la révision de sa liste. « Bon, passons les robes, nous y reviendrons plus tard. Voilà les tabliers blancs, les jupons de coton, les chemises de nuit, dont celle-là que j'aime beaucoup », songea-t-elle en déposant ses effets dans la valise. Elle y joignit le reste : ses bas de soie, ses camisoles, ses sous-vêtements, deux corsets, des pantoufles tricotées par sa grand-mère ainsi que quelques vêtements de tous les jours pour quand elle aurait un congé. « Il ne me manque que la coiffe. Mais je dois faire mes quatre mois de probation avant de la recevoir », se dit-elle en se regardant quelques secondes dans le miroir accroché au-dessus de la commode.

Elle replaçait une mèche de cheveux derrière son oreille quand on frappa à la porte. Delvina Lemire entra. Après avoir placé les trois robes pliées sur le dessus de la malle, elle s'assit sur le lit face à sa petite-fille.

— Voilà, tout est prêt. Tes robes sont empesées et ton bord de jupe arrive à 14 pouces du sol comme il se doit. Je ne pensais pas que les exigences de la tenue vestimentaire étaient aussi strictes. Il ne te manque rien?

— Non. J'ai bien relu ma liste et tout est complet. Il ne me reste qu'à cirer mes chaussures.

Delvina toussa pour attirer l'attention de la jeune femme, perdue dans ses pensées.

— Je sais que tu es inquiète, Flavie. Ça fait plusieurs nuits que je t'entends faire les cent pas dans ta chambre. Tu as beaucoup de chance d'avoir été reçue comme étudiante. Ne t'en fais pas, les Sœurs grises prendront soin de toi et tu auras un métier quand tu termineras tes études.

— Je le sais, grand-mère. J'ai vraiment envie de devenir infirmière, mais tout ça me fait un peu peur. Je suis bien ici avec maman, Antoine et vous.

— Ne te tracasse pas trop pour ta mère, elle se remettra de ton départ. Ce n'est pas comme si tu t'en allais à l'autre bout du monde. Je l'ai bien laissée partir pour Montréal, moi, quand elle a décidé de s'y installer avec ton père.

Bernadette frappa à la porte et pénétra dans la pièce. En voyant sa mère en grande conversation avec sa fille, elle recula d'un pas. Delvina l'invita à entrer. Puis, elle embrassa Flavie sur le front et laissa la mère et la fille seules. Se tordant les mains, Bernadette resta silencieuse. Au cours des derniers jours, elle avait réalisé qu'elle n'avait pas félicité Flavie pour son admission à l'école d'infirmières de l'hôpital Notre-Dame. C'est elle qui, au printemps, était allée chercher la lettre au bureau de poste. Elle s'était retenue d'ouvrir l'enveloppe en reconnaissant dans le coin gauche les armoiries de l'hôpital Notre-Dame, composées des lettres H, N et D entrelacées au centre. Bernadette avait alors éprouvé des sentiments contradictoires. Elle était fière de Flavie et était convaincue que sa fille avait tout le potentiel pour réussir. Mais Bernadette savait aussi qu'inévitablement la jeune femme s'éloignerait d'elle pour vivre sa vie, et cette idée l'attristait. Ses enfants vieillissaient et elle devait les laisser voler de leurs propres ailes. Elle ne savait pas comment dire à Flavie qu'elle acceptait son départ et qu'elle lui faisait confiance. Bernadette se souvenait de la mine réjouie de celle-ci quand elle avait lu la missive lui annonçant que sa candidature avait été retenue. L'été était passé sans qu'elle s'en rende compte et, le lendemain, sa fille quitterait la maison familiale pour s'installer à Montréal, dans le pavillon adjacent à l'hôpital qui hébergeait les élèves infirmières.

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Commentaires récents

Argent

Roman d’apprentissage, où l’on suit Flavie, une jeune femme qui a grandit en milieu rural, qui va suivre une formation d’infirmière à Montréal, alors qu’en Europe, le nazisme est en train de monter en puissance. À l’Hôpital Notre Dame, la jeune femme va se lier avec Simone, sage et studieuse, et Évelina, plus légère et indisciplinée. Toutes trois vont devenir de grandes amies, malgré leurs différences, leurs origines, leurs attentes. Au fil des cours, de leur apprentissage du métier d’infirmière, c’est aussi l’apprentissage de la vie que va faire Flavie. Elle, qui ne connait rien des relations amoureuses, qui a perdu son père alors qu’elle était toute jeune, va s’ouvrir à de nouvelles mœurs, va faire la découverte du sentiment amoureux, va profiter d’être dans la même ville pour apprendre à mieux connaître son parrain fortuné.

En lisant ce roman, j’ai eu l’impression de lire une histoire déjà vu des centaines de fois. Rien de nouveau ou d’original, et parfois même des ficelles un peu grosses. Cela reste cependant un récit agréable, où les secrets de famille ne sont jamais loin. Les nombreuses expressions typiquement québécoises m’ont parfois fait gentiment sourire, sans moquerie aucune de ma part.

Ce premier tome fut un moment agréable de lecture, même s’il ne me laissera pas de souvenir impérissable. Les deux tomes suivants, axés sur Simone et Évelina seront probablement du même acabit, on sent bien dans le volume présenté ici que chacune des amies à ses secrets, sa part d’ombre, ses blessures, son passé torturé

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Lu aussi

Je m'attendais à une trilogie historique avec plein de détails sur la vie de l'époque, sur la condition de la femme à une époque où elles ne pouvaient exercer que quelques métiers, etc. A la place, je suis tombée sur une histoire cul-cul la praline avec comme personnage Flavie la timorée qui se fait demander en mariage au bout de deux rendez-vous alors qu'elle n'a aucun intérêt, Evelina le cliché type de l'écervelée superficielle qui ne pense qu'à sortir et qu'aux mecs et la dernière, Simone qui passe son temps à étudier et qui est aussi drôle qu'une porte de prison. Une ennemie, Georgina, cliché de la peste.

Des dialogues dignes d'une cour de récréation, repartie digne d'enfants encore à l'école primaire.

Bref, aucun intérêt.

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Argent

Cette saga québécoise est essentiellement basée sur les personnages qui sont extrêmement attachants. C'est fluide, simple et efficace. On vit au rythme de ces trois jeunes étudiantes infirmières. Les cours, les patients, les amours et les déceptions s'enchaînent a l'Hôpital Notre Dame de Montréal. Le premier tome est consacré à Flavie.

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Bronze

Roman historique qui permet de découvrir les débuts de la profession infirmière. Très bien écrit. Les personnages sont très attachants.

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Date de sortie

Les infirmières de Notre-Dame, Tome 1 : Flavie

  • France : 2017-11-16 (Français)

Activité récente

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Commentaires 4
extraits 1
Evaluations 11
Note globale 7.55 / 10

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