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« Une fois de plus dans ma courte vie, je trouvais les rats préférables aux êtres humains. »

Source Lune&Plume

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-Qu'es-ce qu'il faudrait faire? L'abandonner ici ?

-Je vais partir... pour que vous cessiez de vous disputer, d'accord? dis-je. Je regrette de vous avoir menti. Je sais que j'aurais dû m'en aller, mais je voulais vous aider, parce que vous ne m'avez pas laissée tomber, et je regrette, je regrette tellement...

-Ruby, dit Chubs, qui répéta, plus fort: Ruby! Pour l'amour de... On parlait de la voiture, pas de toi

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Extrait ajouté par Diam20 2019-01-19T18:32:16+01:00

« — Il ne faut pas… Tu ne dois pas oublier. Mais survivre, c’est aussi aller de l’avant. Il y a ce mot, poursuivit-elle, fixant ses doigts crispés sur le volant, qui n’a pas d’équivalent en anglais. C’est du portugais : saudade. Tu le connais ?

Je secouai la tête. Je ne connaissais pas la moitié des mots de ma langue.

— C’est… il n’y a pas de traduction parfaite. C’est l’expression d’un sentiment… une terrible tristesse. C’est ce qu’on éprouve quand on comprend que ce que l’on a perdu l’est à jamais, qu’on ne le retrouvera pas.

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Je sentis ses lèvres sur mon front, mes paupières, mes joues, mon nez, et il murmura des paroles que je ne compris pas. Ses pouces suivirent la ligne de ma mâchoire, mais je reculai et lui tournai le dos.

— De quoi as-tu peur ? demanda-t-il, vexé.

N’avait-il vraiment, un jour, été qu’un inconnu ?

Avais-je vraiment cru pouvoir vivre sans lui ?

— Je ne veux pas te perdre, soufflai-je.

Ruby & Liam

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On frappa a la porte. Légèrement d’abord puis, comme je ne réagissais pas, plus fort.

-Ruby, appela Liam. Ça va ?

Je pris une profonde inspiration, chercha le robinet à tâtons. Le flot s’atténua puis cessa.

-Tu peux… euh… ouvrir une seconde ?

SA voix était si tendue que je me tendis. Pendant une fraction de seconde terrifiante, je crus qu’il était arrivé malheur. Je saisis une serviette et l’enroulai autour de moi. Sans réfléchir, je tirai le verrou et tournai la poignée.

Il y eut tout d’abord une bouffée d’air glacial. Puis je vis les yeux dilatés de Liam et, finalement, la paire de chaussettes blanches qu’il avait à la main.

Les lèvres serrées, il jeta un coup d’oeil dans le salle de bains, par-dessus mon épaule. Il faisait plus sombre, dns la chambre, que lors de mon arrivée : la nuit devait être tombée depuis un bon moment. Il me sembla, malgré l’obscurité, que ses oreilles rougissaient.

-Tout va bien ? soufflai-je.

Il me fixa, dans la buée chaude qui sortait de la salle de bain.

-Liam ? insistai-je.

Il me tendit les chaussettes. Je les regardai puis reportai mon attention sur son visage en espérant que mes traits ne trahissaient pas mon ébahissement.

-Je voulais seulement… te donner ça, dit-il, secouant les chaussettes et me les tendant à nouveau. Tu sais… pour toi.

-Tu n’en as pas besoin ? demandai-je.

-J’en ai deux autres paires et tu n’en as pas, hein ?

Il semblait maintenant très mal à l’aise.

-Vraiment, ajouta t-il. S’il te plait. Prends-les. D’après Chubs, si j’ai bien compris, le froid s’attaque d’abord aux extrémités, alors tu en as besoin et…

-Bon sang, Verte, intervint Chubs, que je ne voyais pas, prends ces fichues chaussettes, mets fin à sa souffrance !

Liam n’attendit pas que j’aie avancé la main. Il tendit le bras et posa les chaussettes sur la tablette, près du lavabo.

-Euh… merci, fis-je.

-Formidable… Enfin, de rien.

Liam pivota sur lui-même, puis se retourna comme si une idée venait de lui traverser l’esprit.

-Bon. Génial. Cool… euh… tu…

-Dis ce que tu as à dire, cria Chubs. On essaie de dormir.

-C’est bon, dors !

Liam montra vaguement le lit et reprit :

-Tu dormiras avec Zu… J’espère que ça ne t’ennuies pas.

-Non, bien sûr.

-Bon. Formidable.

Un large sourire, forcé, éclaira son visage. Je me demandai quelle réponse il espérait… Si c’était un de ces moments dont j’ignorais tout, ayant passé six ans dans un baraquement où il n’y avait que des filles. C’était comme si on ne parlait pas la même langue.

-Ouais, euh, formidable, répéta-t-il, de plus en plus troublé.

Mais ça parut dissiper son embarras. Il me tourna le dos et s’éloigna sans un mot.

Je pris les chaussettes et les examinai. Juste avant de fermer la porte, j’entendais Chubs dire, avec le ton suffisant qui le caractérisait :

-… J’espère que tu es content de toi. Tu aurais dû la laisser tranquille. Tout allait bien.

Mais ça n’allait pas bien, et Liam l’avait senti.

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"Calme toi", pensai je. "Calme toi, Ruby". Mais je ne pouvais me mettre le doigt sur ce qui palpitait en moi. La colère, bien sûr, parce qu'on m'avait menti et que j'avais marché. Le dégoût, à cause de la façon dont il m'avait touchée. Mais aussi autre chose. Une souffrance se déployant et palpitant en moi, me petrifiant.

Liam ce tenait devant moi et je ne m'étais jamais sentie aussi seule.

-Ruby

Ses cheveux était couleur d'argent dans cette lumière, bouclés et en bataille, comme d'habitude.

- Mike ma prévenu, expliqua-t-il en faisant un pas prudent dans ma direction, les mains tendues, comme pour persuader un animal sauvage de le laisser approcher. Qu'est ce que tu fais ici ? Qu'est ce qui ce passe ?

- s'il te plaît va-t'en, suppliai-je. J'ai besoin d'être seule.

Il ne s'arrêta pas.

-je t'en pris, cris ai-je, va-t'en !

- pas avant que tu m'aies expliqué ce qui ce passe. Où étais-tu,ce matin ? Il est arrivé quelque chose ? D'après Chubs, tu as disparu pendant toue la journée et, maintenant, tu es ici, dans...cet état... qu'est ce qu'il t'a fait ?

Je tournai la tête

- c'était ma faute.

Liam recula de quelques pas. Il me laissait de l'espace.

- je n'en crois pas un mot, dit-il calmement. Pas un seul. Si tu veux te débarrasser de moi, il faudra trouver mieux.

- je ne veux pas de toi ici !

Il secoua la tête

- il n'est pas question que je te laisse seule. Prends tout ton temps, tout le temps qu'il te faut, mais on règle ça ce soir. Tout de suite.

Liam ôta son pull et me le lança.

- enfile ça, ajouta-t-il. Tu vas prendre froid.

Je l'attrapai d'une main et le serrai contre ma poitrine. Il était chaud.

Il fit les cent pas, les mains sur les hanches.

- c'est à cause de moi? Tu ne peux pas m'en parler? Tu veux que j'aille chercher Chubs?

Je ne pus me forcer à répondre.

-Ruby, insista-t'il, tu me fais peur.

-Tant mieux !

-Tant mieux ? Qu'est ce que tu racontes?

Quand mon regarde croisa celui de Liam, je compris vraiment ce que Clancy avait tenté de me dire. Le sifflement du sang, dans mes oreilles, se mua en rugissement. Je fermée les yeux, pressai mes paumes sur mon front.

- Je ne veux pas que ça recommence, criai-je. Pourquoi tu ne me laisses pas tranquille?

- Parce que, si j'étais à ta place, tu ne le ferais pas.

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-Alors sur qui peut-on compter ? demandais-je.

-Sur nous, répondit Liam après un bref silence. Seulement sur nous.

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Le fait de vivre ta vie [...] ne fait pas de toi une mauvaise personne.

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Extrait ajouté par Mercer 2016-03-24T06:30:38+01:00

Mais je savais en fait très bien que peu importait combien de temps durait l'internement, une année ou un jour...

Une minute dans ces camps suffisait pour briser quelqu'un.

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Extrait ajouté par Mercer 2016-03-24T06:27:58+01:00

Ma mère avait dit un jour que l'éducation était un privilège dont tout le monde ne bénéficiait pas, mais elle se trompait... Ce n'était pas un privilège. C'était notre droit. Nous avions droit à notre avenir.

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