Ajouter un extrait
Liste des extraits
Liam ne m'avait pas beaucoup parlé de son passage au sein de la Ligue: il avait été bref, violent et si éprouvant qu'il avais pris la fuite à la première occasion. Mais sans le savoir il m'avait prépare à cette nouvelle vie. Il m'avait dit et répété que la Ligue contrôlerait tous mes faits et gestes, qu'elle m'obligerais à tuer pour servir ses intérêts. Il m'avait parlé de son frère, Cole, et de ce qu'il était devenu sous l'influence de cette organisation.
Cole. Je savais que c'était un crack… un agent infiltré d'une efficacité redoutable. Je savais aussi, grâce à Liam, qu'il aimait la sensation de pouvoir qu'on éprouve l'arme à la main.
Mais personne, pas même Liam, ne m'avait dit qu'ils se ressemblaient énormément.
Afficher en entier« Ce ne sont pas les fantômes qui nous hantent… ce sont les souvenirs. »
Afficher en entierC’est la vie, ma petite Bee, me dit-elle des années plus tard. Parfois tu te précipites, paniquée, tu n’es pas attentive, tu brises ce à quoi tu tiens. Et, de temps en temps, tu ne peux pas esquiver ce qui arrive. Ça te tombe dessus parce que tu dois prouver que tu as du cran.
Afficher en entierATTENTION - SPOILER
______________________________________________________
— En réalité, j’étais prêt à faire bien pire. J’étais prêt à tout pour vous retrouver. Ça me terrifie. Je ne sais pas ce que je ferais si j’étais livré à moi-même.
Je connaissais bien cette sensation… l’impression de tomber dans un abîme de ténèbres sans savoir quand on touchera le fond, ni même s’il y en a un.
— Ça n’aura pas d’importance, dis-je. Au bout du compte, ça n’en aura aucune. Quand j’aurai retrouvé Liam et récupéré les infos, je brûlerai tous ces camps jusqu’au dernier, tu peux me croire.
Il parut si dubitatif que ça me brisa le cœur.
— Il le faut, soufflai-je. Tu m’aideras ?
Quelques instants plus tard, Chubs hocha la tête puis s’éclaircit une nouvelle fois la gorge.
Afficher en entierClancy aurait été fier de moi. De la façon dont je m'étais servie de ces jeunes pour détruire l'esprit de Rob. Clancy se serait reconnu en moi.
"Nous devons utiliser nos aptitudes pour maintenir les autres à leur places"
J'eus un haut-le-cœur et ma bouche s'emplit de bile. J'avais envie de vomir, d'échapper à la noirceur grandissant en moi, j'avais besoin d'air, de m'éloigner de Rob, de ce qu'il avait fait de moi et de ce que j'avais fait.
Afficher en entier-Et toi, Ruby, tu t'en souviens du camp ? demanda Jude. Est-ce que tu n'y es restée peu de temps... et est-ce que c'est pour ça que tu n'en parles pas... parce que tu n'as pas vu grand-chose ?
-À ta place, je la fermerais, conseilla Chubs.
-Allez, pleurnicha Jude. Si tu nous racontais...
-Quoi ? criai-je. Qu'est-ce que tu veux que je vous raconte ? Tu veux que je vous dise qu'ils nous ligotaient comme des animaux pour nous pour nous conduire au camp... ? Ou que je vous parle du jour ou les FSP ont tabassé une fille si violemment qu'elle a perdu un oeil ? Vous voulez savoir ce qu'on a ressenti quand on a été obligés de boire de l'eau croupie pendant tout un été en attendant l'installation d'une nouvelle tuyauterie ? Que je me suis endormie et réveillée la peur au ventre pendant six ans ? Bon sang, laissez-moi tranquille ! Vous ne pouvez pas vous empêcher d'insister et d'insister, alors que vous savez que je ne veux pas en parler !
Afficher en entierL'homme hallucinait, maintenant. Entrer dans son espeit fut indolore et facile. Je ne lâchai son cou qu'une fois certaine d'avoir pris le contôle de ses pensées.
Afficher en entier« — Toi aussi tu es différente, ajouta-t-il. Tout est différent. Je veux seulement que tout redevienne comme autrefois, dans ce monospace ridicule… Bon sang, tu vas parler ?
— Ne dis pas que Betty était ridicule.
Il éclata de rire ou, peut-être, en sanglots. »
Afficher en entier- Mais c’était toi que je voulais ! s’écria-t-il, saisissant mes bras et serrant, comme si la douleur pouvait me faire partager sa souffrance. Plus que tout ! Spoiler(cliquez pour révéler)Et tu...tu es entrée dans mon esprit, tu as tout effacé, comme si tu en avais le droit, comme si je n’avais pas besoin de toi. Ce qui me tue c’est que j’avais confiance en toi...et j’étais absolument certain que tu le savais. Il ne le serait rien arrivé, parce qu’on aurait été ensemble !
Afficher en entierOn ne le vit pas approcher ; tout à coup, Jude fut près de Vida, une main sur son épaule.
- Je suis vraiment désolé, dit-il.
Un arc éléctrique bleu jaillit de la radio que Vida portait à la ceinture, toucha sa peau, comme la langue d'un serpent. Vida comprit sans doute au même instant que moi ce qui se passait, mais elle n'eut pas le temps de réagir. Ses yeux révulsèrent et elle tomba sur le sol.
- Bon sang ! m'écrirai-je, m'agenouillant près d'elle et posant les doigts sur sa carotide.
- Ce n'était qu'une petite décharge affectueuse, dit Jude, les cheveux dressés sur la tête. Elle reviendra à elle dans une minute.
Afficher en entier