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Liste des extraits

Extrait ajouté par Pixie-Girl 2015-06-10T21:23:43+02:00

Je grandirai dans tes bras, mon amour. Comme le fer dans le feu.

Mais tiens-moi fort, ne me lâche pas! Car je suis le désir de ton coeur.

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Extrait ajouté par Pixie-Girl 2015-06-10T21:23:27+02:00

"Eisg, o eisg!" ("écoute, oh, écoute!") Cri de guerre des Mac Arthur

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Extrait ajouté par Pixie-Girl 2015-06-10T21:22:16+02:00

- Dès que nous aurons obtenu l'annulation, il faudra la protéger en la mariant au plus vite, déclara Simon. Qu'en dit-tu, forgeron? Es-tu prêt à sacrifier ta liberté pour notre cause en épousant ma soeur?

- Sans hésiter. Mais il ne sera pas facile de la faire changer d'avis.

- A toi de jouer. Elle ta toujours écouté.

- Est ce que nous parlons de la même fille? répliqua Lachlann, sceptique.

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Extrait ajouté par Pixie-Girl 2015-06-10T21:21:35+02:00

- Je suis terrassé, avoua-t-il en capturant son doigts. Atteint par une flèche, mon amie. Couché sur un champ de bataille, le coeur arraché.

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Extrait ajouté par Lililoveforever 2014-01-17T01:26:39+01:00

Il mit pied à terre et attacha son cheval qui hennit faiblement. Des ébrouements étouffés provenant de l'écurie lui répondirent. Les chevaux qui y étaient abrités devaient appartenir aux habitants d'Innisfarna. Tôt ou tard, il verrait Eva - et son Campbell de mari. Son estomac se noua.

Les aboiements se firent plus puissants, accompagnés par le jappement d’un chien plus petit. Pendant son absence, Muime avait dû acquérir un autre corniaud, songea Lachlann. II frappa et appela.

Les deux chiens se déchaînèrent, et une voix de femme, pratiquement couverte par le vacarme, tenta de les faire taire.

— Mairi MacKerron, je suis de retour ! dit-il d'une voix forte pour être entendu malgré les aboiements.

— Partez ! fut la réponse.

— Je suis de retour, répéta-t-il. Laisse-moi entrer.

Il tira sur le loquet, espérant qu’il céderait facilement, mais il tenait bon. Il insista. Faute de forgeron pour l’huiler, le fer avait dû rouiller. Au clair de lune, il remarqua de nouveaux rivets, ce qui indiquait qu’on avait ajouté des fermetures à la porte.

— Partez, s’obstina la femme.

— Qui êtes-vous ? demanda-t-il en frappant de nouveau.

Il entendit un bruit sourd et un grattement, comme si un chien sautait contre le battant.

— Femme, ouvrez cette porte ! cria-t-il pour couvrir les hurlements de l’animal.

— Partez ! Solas, descends ! Toi aussi, Grainne ! Laissez-nous, monsieur, les chiens sont énervés ! J'ai une épée, et je sais m’en servir !

— Une épée ! Seigneur, marmonnat-il. J’habite ici ! hurla-t-il en plaçant sa bouche près d’une fissure dans le chêne. Ouvrez la porte ! C’est Lachlann !

Suivit une pause, comme si la femme et les chiens étaient frappés de stupeur.

— Lachlann MacKerron ?

Maintenant, il l’entendait clairement, une jeune femme à la voix douce comme du miel, une voix merveilleusement familière...

Le cœur en déroute, il appuya les mains et le front contre la porte, d’un geste où se mêlaient gratitude et crainte.

Eva plaqua les mains sur le battant.

— Lachlann ! s’exclama-t-elle.

— Eva, laisse-moi entrer.

Au son de cette voix profonde, qu’elle n’avait pas entendue depuis plus de trois ans, elle fut parcourue de frissons.

Solas sauta contre la porte. Grainne l'imita en jappant furieusement. Eva chassa la petite chienne et chercha le verrou.

— Ach Dhia, Solas, tu savais ! murmura-t-elle. Tu savais que Lachlann était à la porte, alors que je le prenais pour un soldat ivre d'Innisfarna !

Elle dégagea la barre de bois et tira sur l'autre fermeture, un moraillon métallique et une chaîne. Le milieu de la petite bâcle était ajusté sur une gâche en fer. Elle tira de toutes ses forces, mais ne réussit pas à les défaire.

— Eva ! Appela Lachlann.

— Le verrou est coincé, répondit-elle en tirant en vain. Ça arrive parfois.

Solas hurla à la mort, imitée par Grainne.

— Oh, tais-toi, Grainne ! Et toi aussi, Solas, ordonna Eva.

Elle tira sur la poignée centrale et ouvrit la porte le plus possible - quelques centimètres - pour regarder dehors.

Le clair de lune auréolait la tête et les épaules de Lachlann, faisant briller l’acier de sa cuirasse. Son visage était dans l’ombre. Il paraissait encore plus grand et fort que dans son souvenir.

— La bâcle doit être rouillée, dit-il. D'où vient ce verrou ? Ce n’est ni Finlay ni moi qui l’avons mis sur cette porte.

— C’est le forgeron de Glen Brae qui l’a posé.

Elle tira de nouveau pour libérer la pièce de métal, sans succès.

— Comment se fait-il que tu sois ici ? demanda-t-elle, exaspérée.

— J'habite ici. Et toi, pourquoi es-tu là ? Et où est Mairi ?

Solas passa le museau dans l'entrebâillement, et Lachlann lui caressa la tête.

— Alors, Solas, grande sotte, murmura-t-il. Ça fait plaisir de te revoir.

— Je n'y arrive pas, haleta Eva.

— Laisse-moi faire.

Lachlann glissa la main, trouva le verrou, effleurant les doigts de la jeune fille - contact délicieux -, et fit jouer le moraillon. Eva ouvrit la porte, et il se baissa pour entrer.

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