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Extrait ajouté par Marie-A 2020-05-12T16:57:04+02:00

"- Ballardieu, tu n'es pas un homme compliqué, grommelait-il dans la cohue. Tu n'es pas un homme compliqué pour la raison que tu n'as pas beaucoup d'esprit et que tu le sais. Tu as de la loyauté et du courage, mais guère d'esprit, c'est ainsi. Aussi, tu fais ce que l'on te dit de faire et le plus souvent sans rechigner. Ou sans rechigner trop fort, ce qui est pareil. Tu es un soldat et même un bon soldat. Tu obéis. Mais je sais que tu apprécierais grandement que l'on te fasse l'honneur de t'expliquer, parfois, de loin en loin, pour le seul plaisir de rompre avec les habitudes, les ordres que l'on te donne..."

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Extrait ajouté par Mikaua 2011-05-30T22:08:10+02:00

"Deux carosses étaient arrêtés à quelque distance l’un de l’autre sur un pré bordant la route de Paris. Trois élégants gentilshommes entouraient le marquis de Brévaux près du premier carrosse tandis que, près du second, le vicomte d’Orvand faisait seul les cent pas. Il allait, venait, s’arrêtait parfois pour regadrer l’horizon et la route en caressant nerveusement sa fine moustache et sa royale noires, levait ensuite des regards impatients vers son cocher que tout cela indifférait mais qui commençait à avoir faim.

Enfin, l’un des gentilshommes se détacha du groupe pour marcher vers d’Orvand en foulant d’un pas décidé l’herbe grasse et humide. Le vicomte savait ce qu’il allait entendre et se composa une attitude aussi digne que possible.

- Il est en retard, dit le gentilhomme.

- J’en suis, croyez-le, désolé.

- Viendra-t-il ?

- Je le crois.

- Mais savez-vous seulement où il se trouve, à cette heure ?

- Non.

- Non ? Mais vous êtes son témoin !

- C’est à dire que…

- Un quart d’heure, monsieur. Le marquis de Brévaux veut bien patienter encore un quart d’heure d’horloge. Et quand votre ami arrivera, s’il arrive, nous…

- Le voilà, je crois…

* * *

Un carrosse richement décoré arrivait. Tiré par un splendide attelage, il s’arrêta sur la route poudreuse et un homme en descendit. Son pourpoint était entièrement déboutonné et sa chemise sortait à demi de ses chausses. Le chapeau dans la main droite et la gauche reposant sur le pommeau de son épée, il garda une semelle sur le marchepied pour embrasser une jolie jeune femme blonde penchée par la portière ouverte. Ce spectacle n’étonnait pas d’Orvand, qui leva cependant les yeux au ciel en voyant qu’un second baiser d’adieu était échangé avec une autre beauté, brune celle-là.

- Marciac, murmura le vicomte pour lui-même. Tu ne changeras donc jamais !"

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Extrait ajouté par Zaakks 2024-03-19T19:34:17+01:00

Haute et longue, la pièce était tapissée de livres dont les élégantes dorures luisaient dans une pénombre roussie à la flamme des bougies.

Dehors, derrière les épais rideaux de velours rouge, Paris dormait sous un ciel étoilé et la grande quiétude de ses rues enténébrées parvenait jusqu'ici, où le grattement d'une plume troublait à peine le silence.

Mince, maigre, pâle, la main qui tenait cette plume traçait une écriture fine et serrée, nerveuse mais dominée, sans rature ni surcharge.

Souvent, la plume allait à l'encrier. Elle était guidée par un geste précis et, sitôt revenue sur le papier, elle continuait de crisser au fil d'une pensée qui n'hésitait pas.

Rien, sinon, ne bougeait. Pas même le dragonnet pourpre qui, roulé en boule, le museau sous l'aile, dormait d'un sommeil paisible près du sous main en maroquin.

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Extrait ajouté par Shivalee 2022-10-01T02:17:43+02:00

Comme la plupart des petits bourgeois, le rubanier vouait une haine craintive au peuple, méprisait les moins riches que lui, enviait ses égaux en jugeant leur réussite usurpée, se soumettait volontiers aux puissants et éprouvait le besoin de s’attirer les bonnes grâces des représentants de l’autorité.

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Extrait ajouté par TommyRollrbox 2019-05-23T05:49:22+02:00

Creusée dans le sol au cœur d’un immense pentacle gravé à même les dalles nues et froides, la cuve occupait le centre de la crypte, sous une voûte soutenue par des colonnes massives. Complexes mais harmonieuses, les lignes du pentacle s’entrecroisaient pour dessiner une étoile à douze branches enrichie de runes draconiques que la plupart des sorciers ne savaient ou n’osaient prononcer. Il émanait d’elles une puissance maléfique qui alourdissait l’atmosphère, cependant que de hauts cierges régulièrement disposés brûlaient. Des cierges noirs. Et dont les flammes, rougeoyantes dans l’obscurité, étaient du même incarnat que le sang fumant qui emplissait la cuve.

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Extrait ajouté par bourguip 2019-03-27T14:21:19+01:00

Des tourbillons de vent se levèrent autour d’elle. Au-dessus du château fort, le ciel se vida de ses nuages qui se dispersèrent, comme éloignés par une force centrifuge. De la Sphère d’Âme pâlissante, des volutes grises et noires s’échappèrent. Elles montèrent en longs rubans alors qu’une rumeur sourde envahissait la nuit, et dessinèrent peu à peu la forme d’un grand dragon spectral qui se dressa, déploya ses ailes, prit une envergure immense.

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Extrait ajouté par Lyanaa 2018-10-31T10:05:03+01:00

Les bancs des gradins, depuis une heure, se remplissaient d’hommes et de quelques femmes luxueusement vêtus pour la plupart, dont les montures et les carrosses avaient été laissés à la porte principale du château. Ils étaient masqués de loups noirs agrémentés d’un voile de dentelle rouge couvrant la bouche et le menton. Visiblement anxieux, ils patientaient, parlaient peu.

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Extrait ajouté par Lyanaa 2018-10-31T10:03:56+01:00

De son point de vue, il n’y avait pas de justice. Il n’y avait que les puissants et les faibles, les riches et les pauvres, les loups et les agneaux, les vivants et les morts. Le monde était ainsi et serait toujours. Tout le reste n’était que littérature.

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Extrait ajouté par Aralorn 2018-09-26T22:34:30+02:00

- Je pourrais coller mon oreille contre la porte et écouter.

- Non, vous ne pouvez pas.

- Pourquoi ?

- Pour la raison que je vous l’interdis et que je vous en empêcherai.

- Oui, évidemment. C’est une excellente raison.

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Extrait ajouté par anonyme 2017-07-06T11:41:40+02:00

Ce matin-là, alanguie sur un siège long et bas, la vicomtesse de Malicorne goûtait la quiétude de son jardin en fleur lorsque le marquis de Gagnière lui fut annoncé. Elle avait, posé près d’elle sur son socle précieux, l’étrange globe empli d’une obscurité mouvante qu’elle caressait nonchalamment comme elle aurait pu caresser la tête d’un chat endormi.

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