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Tel un fildefériste dans une bourrasque, Marciac oscilla en agitant les bras sur une jambe, sur l'autre...

- Oh, merde...

Après quoi il bascula et, sur les fesses, de plus en plus vite, dévala la pente du toit en emportant les tuiles qui ripaient sous ses talons.

- Merde-merde-merde-merde-merde-merde-merde...

Puis vint le vide.

- MEEEEEEEEEERDE !

Des planches vermoulues ralentirent sa chute avec fracas, une bonne couche de foin l'amortit, et le rude contact avec le sol d'une étable la conclut enfin. Marciac se fit mal, jura sur le mode que l'on sait et, toujours très en colère, roula sur le côté en grimaçant.

Ce qu'il n'aurait sans doute pas fait s'il avait su qu'il mettrait ainsi le nez dans la...

- Merde.

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"-Et pour l'heure, capitaine? demanda Marciac.

-Pour l'heure, répondit le vieux gentilhomme, nous attendons.

-Ah...

-Quoi? Tu avais d'autres projets?

-Oui. Deux. Et l'un comme l'autre avaient de très beaux yeux..."

"La Fargue prenait à présent la mesure du problème: une espionne qui ne voulait ou ne pouvait pas parler, un complot menaçant le roi qui se profilait, et un compte à rebours déjà bien entamé.

Après un bref moment de réflexion, il demanda:

-Bien. Quels sont les ordres de Son Eminence?"

"-Allez! lança-t-il. En selle! (Puis, d'un ton presque paternel:) Et gardez-vous."

"Tout comme Kh'Shak dont l'inquiétude grandissait, Ni'Akt était convaincu que ce sang-mêlé était celui qu'ils avaient rencontré la nuit où ils avaient bien failli rattraper l'Italienne: mêmes vêtements noirs, même panache écarlate au chapeau et, surtout, mêmes bésicles rondes à verres rouges.

Pour le jeune drac, le destin lui offrait l'occasion de laver l'affront.

Ce soir, il sortirait en catimini et, si la chance lui souriait, il trouverait le sang-mêlé.

Alors il le tuerait, rapporterait sa tête et la jetterait sur les genoux de Ta'Aresh."

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Le coeur d'Agnès bondit dans sa poitrine quand elle vit Marciac tomber.

- NICOLAS !

A son tour, elle franchit la petite cour d'un bond, se reçut mieux que le Gascon, réussit prudemment à s'approcher du rebord.

- NICOLAS ! appela-t-elle d'une voix inquiète. NICOLAS !

- Suis là. Tout en bas.

- RIEN DE CASSÉ ?

- Crois pas, non.

- COMMENT TE PORTES-TU ?

Signe de bonne santé, la nature bouillonnante du Gascon prit alors le dessus :

- ADMIRABLEMENT ! lança-t-il. JAMAIS GASCON NE PASSA MEILLEURE SOIRÉE ! MAIS VEUX-TU BIEN TE LANCER AUX BASQUES DE L'AUTRE ACROBATE, OUI ?

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"-Que cherche-t-on, au juste? demanda le Gascon agenouillé devant le coffre à vêtements qu'il venait d'ouvrir.

L'orage, une fois encore, gronda. Et la pluie qui crépitait contre les tuiles résonnait dans la chambre. Des gouttes, déjà, tombaient d'une fissure au plafond.

-Des lettres, répondit Agnès. Des papiers. Tout ce qui pourrait prouver que nous avons affaire à la bonne personne... Mais sans rien prendre ni rien déranger. L'homme ne doit pas se douter le moins du monde que nous l'avons à l'oeil...

-Aïe! J'ai bien peur, dit Marciac d'une voix étrangement monotone, que ce secret ne soit malheureusement déjà trahi...

Occupée à fouiller le contenu de la sacoche en cuir, la jeune femme n'écoutait que d'une oreille distraite.

-Pardon? fit-elle après un léger temps.

Et relevant la tête, elle vit le Gascon qui bondissait à la poursuite de quelqu'un dans le couloir. Le légitime occupant de la chambre, sans doute. Quoi qu'il en soit, ils ne l'avaient pas entendu revenir à cause de l'orage et, durant quelques battements de coeur, Marciac et lui s'étaient dévisagés sans y croire...

...avant qu'un coup de tonnerre retentisse et précipite les événements.

Revenue de sa surprise, Agnès pesta et s'élança à son tour en enjambant le lit."

"La Fargue se tut.

Laincourt l'imita mais une question le hantait. Une question qu'il n'osait poser, mais que le capitaine des Lames devina:

-Posez-la-moi.

-Je vous demande pardon, capitaine?

-La question. Posez-la-moi.

Le jeune homme hésita, puis:

-Comment savoir? s'entendit-il demander. Comment savoir si vous ne poursuivez pas cette mission pour vous vengez de l'Alchimiste? Comment savoir si vous ne préférerez pas vous faire justice, plutôt que de bien servir le roi et la France?

Derrière, Almadès tendit l'oreille.

La Fargue sourit tristement.

-On ne peut pas, répondit-il."

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"C'est l'heure fragile d'avant l'aube, celle des derniers calmes et des nouvelles brumes, quand le matin n'est qu'une promesse blafarde à la lisière de la nuit. Aux confins de l'Alsace et de la Lorraine, à l'entour d'un manoir solitaire, un voile de rosée recouvre déjà la campagne. Et cependant que de longs nuages déchirés paressent dans un ciel piqueté d'étoiles pâlissantes, un grand silence règne.

Depuis l'orée des bois, un élégant gentilhomme observe le manoir et les quelques lueurs qui le hantent. Ombre parmi les ombres sous les ramures, il se tient bien droit, les jambes légèrement écartées, un pouce passé dans la boucle du ceinturon et une main en conque sur le pommeau de l'épée. Grand, bel homme, jeune encore, il se nomme François Reynault d'Ombreuse.

Aujourd'hui, selon toute vraisemblance, il aura tué un dragon ou un dragon l'aura tué."

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Depuis l'orée d'un bois, un élégant gentilhomme observe le manoir et les quelques lueurs qui le hantent.

Ombre parmi les ombres, sous les ramures, il se tient bien droit, les jambes légèrement écartées, un pouce passé dans la boucle du ceinturon et une main en conque sur le pommeau de l'épée.

Grand, bel homme, jeune encore, il se nomme François Reynault d'Ombreuse.

Aujourd'hui, selon toute vraisemblance, il aura tué un dragon ou un dragon l'aura tué.

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Au mur qui protège le manoir et ses dépendances en ruine, quelques mercenaires aux paupières lourdes envient leurs camarades endormis et guettent le lever du soleil avec impatience. Ils somnolent appuyés sur leurs mousquets, ou promènent leurs lanternes en considérant d’un œil las l’obscurité qui s’estompe. Ils sont une trentaine de soldats de fortune qui, dans le Saint-Empire romain germanique, depuis quinze terribles années que la guerre y dure, ont combattu et pillé sous toutes les bannières. Désormais, ils escortent un gentilhomme livide dont les regards et les silences les impressionnent plus qu’ils ne peuvent l’admettre. Ils ne savent rien de lui sinon qu’il paie bien. À sa suite, ils ont traversé l’Allemagne rhénane sans desseller, jusqu’à ce manoir alsacien laissé à l’abandon mais dont les défenses – un bon mur et un solide portail – font encore leur office. Ils y bivouaquent depuis maintenant deux jours, à l’écart des routes et, surtout, des armées suédoise et impériale qui se disputent les landgraviats de Haute et Basse-Alsace. À l’évidence, ils se rendaient clandestinement en Lorraine, laquelle est toute proche. Peut-être même allaient-ils en France. Mais pour y faire quoi ? Et pourquoi cette halte ?

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Il existait, au sein des châtelaines, un petit nombre de soeurs d’exception qui, grâce à une dispense papale, maniaient aussi bien la magie que l’épée pour lutter contre la menace draconique. On les surnommait les « louves » parce que le quartier général était dans un château de Saint-Loup, non loin de Poiti-ers. Mais aussi et surtout parce qu’elles étaient des chasseresses solitaires et impitoyables.

Si Agnès avait failli prononcer ses voeux, c’était pour devenir une louve.

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- Tu es inquiet, n'est-ce pas ?

Le grand drac noir se demanda comment répondre. Il opta pour la vérité.

- Oui, saaskir.

- C'est bien. Tu es un chef. Ton rôle est de t'inquiéter de ce dont les autres se moquent, de penser à ce que les autres oublient, de voir ce que les autres ignorent...

[Folio SF 2013 - p.119]

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- Tu as encore dormi bien tard, gamin.

- Oui.

- C'est une mauvaise habitude que tu as prise depuis que tu es oisif et passes tes nuits à lire.

- Lire n'est pas rien faire.

[Folio SF 2013 - p.57]

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