Les Lames du Roi, Tome 1 : L'Insigne du Chancelier

Très bon et appréciable, avec pas mal de rebondissements. On passe sur toute la vie de Durendal en quelques centaines de pages, entre politique et exploits guerriers.

Mon avis est mitigé sur ce livre. J'ai eu beaucoup de mal a accroché sur le début du livre, puis après tout s'enchaine à une vitesse impressionnante et donc il devient impossible de lâcher le livre. Je reconnais que la deuxième partie du livre est très prenante et l'histoire admirablement bien tournée.

Je place ce tome en liste d’or pour l’originalité et la créativité de son récit. D’abord un peu déroutée par l’organisation politique et l’évolution temporelle, je suis rapidement entrée dans l’univers des Lames. L’intrigue m’a bien plu même si elle arrive tardivement. Il s’agit davantage de suivre la vie de Durendal qui se révèle une Lame attachante, humaine et pleine de ressources. Si les morts qui adviennent tout au long de sa vie sont souvent prévisibles, elles n’en restent pas moins touchantes.

Dave Duncan étant décédé récemment, je me suis replongée dans les Lames du Cardinal. J'avais acheté toute la trilogie en bonne victime du marketing : la 4ème de couverture m'annonce "Une fantasy de cape et d'épées en hommage aux Trois Mousquetaires" ; je n'avais donc pas plus réfléchi.

Alors certes, les Lames, comme les Mousquetaires, constituent la garde d'élite du roi qu'ils doivent défendre contre des complots. Mais leur serment de fidélité est un enchantement religieux, pas de loyauté féodale. Cependant, c'est une très bonne idée de départ. J'aurais cependant bien aimé que le roman insiste plus sur la formation, le Hall de fer avec toutes ses règles et ses traditions est un théâtre de l'intrigue passionnant, qui aurait mérité d'être plus évoqué.

Les personnages n'ont pas la profondeur psychologique des héros de Dumas : Kromman est d'ailleurs un personnage assez classique de fourbe, Kate n'a de rôle que de servir son mari, les personnalités des Lames se ressemblent un peu toutes - à part Montpurse et Durandal, difficile de distinguer à ces jeunes gens partagés entre sérieux du devoir et souci du plaisir, ce qui empêche de s'attacher à l'un ou l'autre. Quarrel et Mangeloup sont exactement les mêmes.

D'un point de vue de l'intrigue, je regrette quelques longueurs ou facilités. Pas besoin ainsi je trouve d'alterner les passages avec la jeune Lame Durandal et le chancelier Roland - on comprend vite le lien entre les deux. Les singes maléfiques ne sont pas non plus d'une grande originalité.

Malgré donc ces reproches, c'est une bonne lecture de divertissement, qui donne envie de tourner les pages en maniant le suspense - même si l'écriture ne reprend pas les codes du roman-feuilleton du XIXème siècle. Et du point de vue des combats à l'épée, rien à dire !

http://delivreenlivres.blogspot.fr/2018/01/les-lames-du-roi-tome-1-linsigne-du.html

Un premier tome bien sympathique. Quelques lenteurs au milieu ont fait que ça ne sera pas un coup de cœur mais dans l'ensemble il était bien équilibré.

Dans ce livre nous suivons Durandal tout au long de sa vie. Il est une des Lames du Roi, un épéiste confirmé au service du roi qui est lié magiquement à la personne qu'il est censé protéger.

Il est d'ailleurs le plus prestigieux et renommé d'entre eux même car il a atteint le poste de chancelier royal, un des plus élevé à la cour .

Mais sa vie ne sera pas de tout repos. Entre les traitres qui grouillent à la cour, les voyages de plusieurs années à l'autre bout du monde et les machinations politique, toute sa vie il devra se sacrifier pour honorer son serment ...

On est ici vraiment dans un roman d'aventure de capes et d'épées avec son lot important de politique et une touche de fantasy, un duo qui marche toujours. Les tomes de cette série sont tous indépendants, et suivent des personnages différents dans un même monde.

L'élément central de ce tome est le lien qui lie une Lame à son protégé. Ce lien est inviolable et il donne à la Lame tout ce dont il a besoin pour faire son travail. Ainsi il n'a plus besoin de dormir, il ne peut plus devenir ivre et il a besoin de savoir en permanence ce que fait et ou est celui ci.

Sachant que même si ils protègent une personne particulière les Lames sont avant tout liées au Roi lui même. C'est donc une bonne façon pour celui ci de faire surveiller les personnes les plus douteuses.

C'est ainsi que Durandal passe les premières années de sa vie, assigné au frère de la maitresse royale, un moins que rien qui profite sans vergogne de tous les avantages que cela lui procure et que Durandal ne peux pas supporter ...

Dans le livre nous suivons à la fois le jeune Durandal qui avance dans sa vie, et aussi le vieux Durandal, lorsqu'il fini sa carrière de politicien. En fait nous les suivons en parallèle jusqu’à ce que les 2 temporalités se rejoignent et que les 2 intriguent finissent par n'en faire plus qu'une. Et j'ai bien aimé ce principe, car finalement nous passons autant de temps avec le vieil homme qu'avec le jeune. Et d'ailleurs la partie la plus importante de l'intrigue se passe bien sur quand il est âgé.

J'ai trouvé Durandal sympathique et équilibré même si au premier abord il me semblait un peu passe partout. On a un nombre de personnages qui gravitent autours de lui très important et il n'y en a pas vraiment qui sont plus développés que d'autres en dehors du Roi lui même, avec qui Durandal développe une amitié qui va durer longtemps, et de l'adversaire de toujours de Durandal, Kromman. Que ça soit les autres Lames, les nobles, sa femme et les autres institutions du royaume, il a vraiment une image assez centrale de tout ce qui s'y passe.

Le système magique n'est pas vraiment expliqué, mais nous savons qu'il utilise des cercles magiques et des éléments et qu'il peut être utilisé de façon bénéfique ou pas.

Quand au background on est clairement dans l'Europe du 16ième-17ième. Rien de terriblement original tellement tout ça nous rappelle un coté mousquetaire (bien sur aidé par l'illustration de couverture).

J'ai trouvé quelques longueurs au récit, surtout dans la première partie. Mais je dois avouer que ça ne m'a pas plus dérangé que ça, c'était surtout du à mon impatience de savoir enfin ce que voulait bien dire la partie de l'intrigue qui implique le Durandal âgé.

Sur l'ensemble on a un roman solide et distrayant. Le style est fluide et rapide à lire. Les personnages sont intéressants à suivre et variés et l'intrigue pleine de mystère et d'aventure. Pour moi le contrat est rempli, en fait ce roman était exactement ce que j'en attendais, ni plus ni moins. Je suis suffisamment intriguée pour avoir envie d'en savoir plus sur ce monde et suivre d'autres personnages.

16/20

Je préfère tout de même "la septième épée " du même auteur, mais c'est un bon tome ! J'aime beaucoup le concept.

Un premier volet vraiment passionnant... le petit bémol que je donnerais au livre c'est les ellipses qui m'ont par moment un peu perturbée dans ma lecture... comme on suit le personnage presque de l'enfance à l'âge adulte... c'est dur de garder tout du long le même attachement, celui-ci vieillissant par à-coup à nos yeux.

Toutefois cela apporte aussi quelque chose au livre... car il en ressort un Durendal très humain, et même si l'on n'approuve pas toutes ces décisions, on ne peut que lui pardonner.

Par contre... le passage le plus "intéressant" celui qui semble central dans le livre se retrouve un peu decorrélé du reste... on se doute qu'on va en réentendre parler, que c'est essentiel, mais non, on sombre dans un long "vide", ce qui est dommage car du coup plutôt que d'apprécier chaque passage on tend à s'ennuyer un peu durant celui-ci.

Sinon un bon livre... je pointe surtout le négatif, mais il st loin de l'emporter, et ce roman est de qualité, soyez en assuré.

Je vous avouerai que le début voire les 100 première pages m'ont parut vraiment longue et pas très intéressante mais ça vaux la peine de s'accrocher. Parce que finalement j'ai bien aimé ce livre mais surtout le personnage principal et ces aventures.

Pour être tout à fait honnête le début est difficile à lire mais après toutes ces pages j'étais très triste de quitter Durendal.

Apparemment le deuxième tome n'a pas vraiment de rapport avec le premier mais je le lirai quand même.

L'idée de départ de ce roman de cape et d'épées selon laquelle un épéiste hors pair serait soumis à la protection d'un égide grâce à une forte conjuration est vraiment très intéressante. Nous suivons ici l'une des meilleurs Lames du Roi : Durendal.

Hélas, tout va ici bien trop vite pour que nous puissions être happé par le récit ou nous attacher au héros. Nous ne faisons que passer de moments clés en moments clés. Résultat, une vie pourtant bien remplie est "expédiée" en à peine 300 pages.

http://lespipelettesenparlent.blogspot.fr/2013/01/les-lames-du-roi-1-dave-duncan.html