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L'homme et la femme Poloverdo avaient un enfant qui poussait comme le reste sur cette terre, c'est-à-dire pas très bien. Il passait ses journées à courir après les serpents. Il avait de la terre sous les ongles, les oreilles décollées à force d'être rabattues par les rafales de vent, et s'appelait Paolo. Paolo Poloverdo.
C'est lui qui vit venir l'homme, là-bas, sur le chemin, par un jour chaud de janvier. Cette fois-là, ce n'était ni un géologue, ni un marchand de voyages, et encore moins un poète. C'était Angel Allegria. Un truand, un escroc, un assassin.
L'existence, c'était ça : la naissance incertaine de l'aube, le souffle d'un enfant endormi, et un homme aux grosses mains d'assassin, assis dans le noir, en train de souffrir.
Très beau livre! J'ai trouvé la remise en question d'Angel touchante et son attachement vis à vis du garçon très attendrissant. Néanmoins j'aurais préféré que l'autrice accsentu le fait qu'il pleure. Spoiler(cliquez pour révéler)De plus la fin (lorsque Angel meure) ma prise un peu au dépourvue, j'ai trouvé cela un peu rapide.
Très beau livre conte qui fait réfléchir sur la vie à travers le regard d'un enfant innocent, éloigné longtemps de la vie, un assassin et un homme riche qui n’a pas d’objectif de vie.
Un très beau livre jeunesse qui traite de sujets très importants comme la famille, la confiance, l'humanité, l'enfance... Un assassin, est-il pour autant un monstre ? Est-ce que parce que quelqu'un a fait des choses horribles, on doit forcément le détester ? N'est-il pas possible de s'attacher à cet assassin en ignorant son crime ? À travers, les yeux innocents d'un enfant Anne-Laure Bondoux questionne les lecteurs sur ce "qu'être humain" signifie réellement et nous prouve que les méchants ne sont pas toujours ceux qu'on croit...
2ème roman d'Anne-Laure Bondoux que je lis et 2ème impression que le sujet est bourré de potentiel, mais pas complètement exploité.
Ce roman avait vraiment des atouts pour me plaire : un dépaysement géographique et historique, des personnages atypiques et une relation familiale incongrue. Et j'ai retrouvé ces éléments sans soucis, ils m'ont plu et j'ai beaucoup aimé la façon dont les relations se faisaient et défaisaient. J'ai pourtant eu une impression de surface, avec un texte qui ne va peut-être pas au bout des choses. Alors, est-ce que c'est le public cible (ça reste un roman ado) qui me donne ce sentiment, l'autrice a-t-elle estimé qu'il y avait suffisamment de violence et de noirceur, qu'il ne fallait pas plus creuser ? J'aurais pourtant adoré plonger complètement dans le psyché d'Angel, de saisir entièrement la façon dont son cœur se ferme puis se rouvre pour tout déverser. Le petit garçon (qui finit par ne plus être si petit) m'a touchée aussi. Mais je crois que je me suis plus attachée aux événements qu'il vivait et à la façon dont les personnages de souviaient de lui qu'au personnage lui-même.
La plume est jolie et nous immerge sans mal au cœur des terres désolées balayées par le vent ou au sein des villes bousculées de monde.
La preface de l'autrice était intéressante et pertinente sur divers points, mais j'ai eu cet arrière goût d'écrivain réac qui oin oin parce que les façons de considérer l'écriture et le travail de renseignement en amont de l'écriture d'aujourd'hui ne doivent, attention, surtout pas dériver vers l'auto-censure...
J'ai tout d'abord beaucoup aimé le cadre des landes hostiles et désolées, qui m'ont fait penser à celles de Daphné du Maurier dans L'Auberge de la Jamaïque. Ensuite, cette espèce de foyer que se reconstruit Paolo après la mort de ses parents est très touchante : Spoiler(cliquez pour révéler)lorsque les policiers viennent tout casser - parce qu'Angel est bien un redoutable assassin - l'auteur insiste bien sur l'idée que le bonheur de Paolo est complètement indépendant de celui des autres ou de la société en général. Tous les personnages de cette histoire sont des marginaux, qui se construisent donc un bonheur autarcique, sans souci de valeurs morales ou sociétales. Et c'est ainsi que Paolo adopte l'assassin de ses propres parents comme un nouveau père : parce qu'il s'adapte à son environnement, très cloisonné, et parce qu'il est contraint de tirer le meilleur du peu qu'il a.
L’intrigue de Les Larmes de l'Assassin se déroule au Chili, dans la petite maison du bout du monde, où vit une famille desséchée par les vents du désert. Arrive un jour un criminel venu cherché refuge pour échapper à la police. Il se débarrasse du père, de la mère, puis prend pitié de l’enfant, qu’il épargne. Commence alors une étrange et profonde relation entre Angel l’assassin et Pablo, le garçon qu’il a fait orphelin.
Je l’ai lu deux fois. Une fois lorsque des plumes commençaient à peine à remplacer mon duvet, et la seconde cette année. Et franchement, jamais déçu. La première, mes petits yeux ont dégouliné. Maintenant je suis juste trop un dur, mais j’ai quand même eu une petite poussière au coin de l’œil.
Les personnages sont poétiques, humains et torturés. Dans ce décor désertique, ils sont seuls face à eux-mêmes dans un grand silence. Angel s’obtient une énorme sympathie au fil du tome, en dépit de son caractère et de ses actes. Quant à Pablo, il est cette petite crevette qui grandit tristement vite.
Les décors varient au fil de l’histoire, et nous montrent divers visages du Chili, pauvre, mystérieux, dangereux. Étrangement, on ne devine jamais vraiment l’époque à laquelle se déroule l’histoire. 19e ? 20e ? 21e ? Certains éléments laissent le doute.
L’écriture est magique. Elle reste simple, mais est d’une incroyable poésie. Le suspense est complet et naturel, car on ne sait jamais où se dirige l’histoire. Et pour ce qui est de l’originalité, je n’ai jamais recroisé d’œuvre d’une telle nature, excepté chez cette auteure.
En conclusion, ne passez surtout pas à côté de cette lecture. Elle vous bouleversera.
À qui le recommanderais-je ? À un public de tout âge et de tout genre littéraire.
Résumé
L'homme et la femme Poloverdo avaient un enfant qui poussait comme le reste sur cette terre, c'est-à-dire pas très bien. Il passait ses journées à courir après les serpents. Il avait de la terre sous les ongles, les oreilles décollées à force d'être rabattues par les rafales de vent, et s'appelait Paolo. Paolo Poloverdo.
C'est lui qui vit venir l'homme, là-bas, sur le chemin, par un jour chaud de janvier. Cette fois-là, ce n'était ni un géologue, ni un marchand de voyages, et encore moins un poète. C'était Angel Allegria. Un truand, un escroc, un assassin.
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