Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 822
Membres
1 008 414

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Elle refusait de parler aux autres membres de la famille, restait dans sa chambre, n’assistait pas aux repas. Elle ne s’occupait même pas convenablement de ses vêtements. Si quelqu’un lui faisait des remontrances, elle ne répondait pas, ou elle se mettait dans une rage folle, et criait à tout le monde de la laisser en paix

Afficher en entier

Mais, elle a changé après la mort de sa mère d’abord, de son père ensuite. Elle s’est repliée sur elle-même, messire. Ce n’était plus la fille bavarde et spontanée que j’avais connue. Je me souviens qu’après l’enterrement de Peter, quand je lui ai dit que, dans son intérêt, il vaudrait mieux qu’elle aille chez Edwin plutôt que de revenir à la campagne avec moi, elle m’a lancé un regard furieux, puis elle s’est détournée sans un mot.

Afficher en entier

J’eus la vision soudaine d’une chute dans le noir, d’un cri qui se réverbérait contre les parois de brique humide. Malgré la chaleur du jour, je frissonnai. « D’après les filles, que s’est-il passé ensuite ? — Avice a couru chercher Needler, le majordome, qui a pris une corde et est descendu. Ralph était au fond, la nuque brisée ; son pauvre petit corps était encore chaud. Needler l’a remonté. — Il a témoigné à l’enquête ? — Oui, bien sûr. » Joseph fronça les sourcils. Je l’étudiai avec attention

Afficher en entier

Il avait disparu. Elles se sont précipitées dans le jardin. Elizabeth était debout à côté du puits, l’air en colère. Elles ont hésité à l’approcher, mais Sabine lui a tout de même demandé ce qui s’était passé. Elizabeth n’a pas voulu répondre et elle n’a pas ouvert la bouche depuis. Sabine a dit qu’elles avaient regardé dans le puits, mais, comme il est profond, elles n’ont rien pu voir

Afficher en entier

Edwin m’a envoyé une lettre par porteur spécial le lendemain du jour où c’est arrivé. Il me demandait de venir à Londres et d’assister à l’enquête. Il devait reconnaître le corps de Ralph et ne pouvait supporter l’idée d’affronter seul cette épreuve. — Vous êtes donc venu à Londres il y a une semaine, c’est cela ? — Oui. J’ai identifié le corps officiellement avec lui. C’était horrible. Voir le pauvre Ralph étendu sur cette table crasseuse, le visage tout blanc, avec son petit pourpoint. Le malheureux Edwin a éclaté en sanglots, lui que je n’avais jamais vu pleurer jusque-là. Il a sangloté sur mon épaule en répétant : “Mon petit garçon, mon petit garçon. La méchante sorcière.” — En parlant d’Elizabeth ?

Afficher en entier

Il prit dans sa poche un mouchoir délicatement brodé pour s’essuyer le front. « Je suis allé voir Elizabeth à Newgate ce matin, dit-il. Seigneur, quel endroit abominable ! Pourtant, elle garde obstinément le silence. » Il passa la main sur ses joues mal rasées. « Pourquoi refuse-t-elle de parler ? Pourquoi ? C’est sa seule chance de salut. » Il me regarda d’un œil implorant, comme si je connaissais la réponse. Je lui fis signe de s’asseoir. « Allons, Joseph, reprenons tout depuis le début. Je ne sais que ce que vous m’avez dit dans votre lettre, qui ne m’en a guère appris plus que cet infâme pamphlet. — Pardon, je n’ai pas grand talent pour écrire, déclara-t-il, l’air navré. — L’un de vos deux frères est le père du garçon assassiné, n’est-ce pas ? Et l’autre était le père d’Elizabeth ? » Il hocha la tête, luttant manifestement pour maîtriser son émotion

Afficher en entier

À ma vue, son visage s’éclaira et il s’approcha pour me serrer la main avec empressement. « Messire Shardlake ! Bonjour, bonjour ! Avez-vous reçu ma lettre ? — Oui. Vous logez à Londres ? — Je me suis installé dans une auberge à côté de Queenhithe. Mon frère m’a interdit sa maison pour avoir pris la défense de notre nièce. » Une lueur désespérée brillait dans ses yeux noisette. « Il faut m’aider, messire, il faut aider Elizabeth.

Afficher en entier

Le texte, grossièrement imprimé sur du mauvais papier, me laissa des marques d’encre sur les doigts quand je le mis dans ma poche. Je tournai dans Paternoster Row. L’affaire, désormais livrée au public, offrait des sensations fortes contre un demi-penny. Innocente ou coupable, comment cette fille obtiendrait-elle à présent un procès équitable ? Le développement de l’imprimerie nous avait apporté la Bible anglaise, qui, sur ordre du roi l’an dernier, se trouvait désormais dans chaque église ; mais il avait aussi entraîné l’apparition de ce genre de publication qui engraissait les imprimeurs des bas quartiers et donnait du travail au bourreau. Comme nous l’ont appris les Anciens, il n’existe rien sous le soleil qui ne soit susceptible de corruption, même la chose la plus belle

Afficher en entier

Il ouvrit la porte et nous entrâmes dans un espace où l'odeur était encore plus insupportable qu'avant. Je restai bouche bée en voyant Elizabeth, car c'est à peine si elle avait figure humaine. Elle gisait recroquevillée dans la paille, le visage couvert d'égratignures et de filets de sang. On lui avait complétement rasé la tête, dont le dôme blanc contrastait de manière saisissante avec son visage sale et ensanglanté. Je m'approcha. Elle cilla et son regard se fixa sur Barak derrière moi.

Afficher en entier

Vous avez bien fait. » Je tendis les rênes à Simon, le garçon que Joan avait engagé depuis peu pour l’aider dans la maison, et qui était arrivé en courant. Un gamin aux cheveux filasse, épais comme une allumette. Chancery, qui n’était pas encore habitué à lui, se mit à piaffer sur le gravier et faillit marcher sur l’un des pieds nus du gamin. Simon lui parla d’une voix rassurante, puis me fit un salut rapide avant de conduire le cheval à l’écurie. « Il faut qu’il mette des chaussures, ce garçon », dis-je. Joan secoua la tête : « Il ne les portera pas, monsieur. Il prétend que ça lui fait mal aux pieds. Je lui ai pourtant répété que, dans la maison d’un gentleman, on allait chaussé. — Dites-lui qu’il aura six pence s’il les met pendant une semaine, lançai-je. Et maintenant, il faut que je voie Joseph.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode