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Les larrons



Description ajoutée par Biquet 2011-10-01T11:39:47+02:00

Résumé

Les larrons est le dernier roman de William Faulkner. Il s'agit là d'une histoire heureuse, d'un éclat de rire qui succède à la douloureuse intensité d'une œuvre presque exclusivement dramatique.

En 1905, le grand-père de Lucius Priest achète une automobile qui sera parmi les premières à apparaître dans la ville de Jefferson. Pendant une absence de son grand-père, le petit garçon et le chauffeur s'emparent de la voiture et partent pour Memphis. Un passager clandestin apparaît en cours de route : Ned, un domestique noir de la famille. Arrivés à Memphis, Lucien et Boon, le chauffeur, s'installent dans une étrange « pension de famille », dont la tenancière est la Miss Reba de Sanctuaire. Mille péripéties les guettent.

Ce roman est une sorte de conte de l'âge d'or, un adieu souriant aux personnages qui, pendant tant d'années, ont été les compagnons de chaque jour du grand romancier.

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Classement en biblio - 3 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Caroline 2013-08-19T16:24:01+02:00

"Un homme d’honneur peut tout supporter. Il fait face à tout. Un homme d’honneur accepte la responsabilité de ses actes et en supporte les conséquences, même s’il n’en était pas lui-même l’instigateur, même s’il les a simplement acceptés, n’a pas dit NON tout en sachant qu’il devait le faire".

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Philippe-85 2023-07-01T14:34:47+02:00
Or

Âmes sensibles prenez garde ! Je vais me permettre de taquiner un peu un des maîtres de la littérature moderne. Cela ne se fait pas, mais après tout, on parle quand même d’une simple histoire de larrons.

Sur la suggestion d’un camarade peut –être mal intentionné (je m’interroge encore...) j’ai lu le roman de William Faulkner intitulé « Les larrons ».

Faulkner, c’est compliqué. Je le sais et pour avoir lu quelques autres livres de sa plume, je le savais avant de commencer. Je vais, pour vous donner une petite idée, tenter de résumer le livre. Enfin, un bout du livre, parce que résumer tout serait hors de ma portée. Et ce faisant, vous n’aurez qu’une pâle vision de l’histoire qu’il raconte. Allons-y :

Un grand père raconte à son petit-fils une aventure qu’il vécut lorsque lui-même avait onze, alors qu’il était sous la coupe de son propre grand père. (Jusque-là ça va non ?). Ce grand-père (le grand-père du grand-père qui raconte) avait une voiture. Non pas qu’il en eut voulu une, mais il refusait tout simplement d’obéir à une loi indigne adopté par le maire de sa ville, un banquier concurrent de sa propre banque, interdisant la circulation des voitures dans le bourg. Il faut savoir que dans ce bourg, des voitures il n’y en avait pourtant quasiment pas. Une voiture de passage un jour, puis un véhicule bricolé par un gars du coin qui avait un peu semé la panique en ville, puis après l’arrêté pris par le maire, celle du grand-père pour narguer le maire. (Bon, là, rien que de très normal. C’est après que cela se gâte).

Parti à un enterrement, le grand-père (pas celui qui raconte, l’autre) laisse derrière lui sa voiture, son petit-fils Lucius (qui est en fait le grand père qui raconte... Vous me suivez toujours ?) et son cocher, Boon, un métis indien jouant un peu le rôle de grand frère. Sachez au passage que Boon vient de tirer sur quelqu’un parce qu’il se sentait insulté, mais ce n’est qu’un détail. D’ailleurs, il vise si mal que l’agression fut sans conséquence notable. Donc le grand père de onze ans s’en va en voiture avec Boon et le reste de la famille passer le temps de l’enterrement chez un cousin. Bon, mais la voiture, c’est l’obsession de Boon. Il ne rêve que d’elle. Alors il va entraîner Lucius sur la voie de ce que Faulkner appelle « la Non Vertu ». La Non Vertu, et le combat avec son pendant la Vertu, est l’un des ressorts de ce livre, qui s’apparente à un roman d’apprentissage.

Débutent alors des aventures relativement incompréhensibles. Dans la voiture se trouve un passager clandestin, Ned, un jeune noir plutôt débrouille mais aux raisonnements un peu aléatoires. C’est dans son esprit tortueux que va naître l’idée assez farfelue d’échanger la voiture « empruntée » au grand père, accessoirement son patron, contre un cheval. Un cheval qu’il sait pourtant avoir été volé. Tout à la fin du livre, Faulkner s’efforcera de vous expliquer comment Ned a pu – ou dû- avoir une idée aussi bancale. D’autant plus que le cheval est célèbre pour n’avoir jamais gagné la moindre course. Je vous passe l’embourbement de la voiture dans les ornières, les visites au lupanar de Menphis (cela fera partie de l’apprentissage du petit Lucius), la dent en or de Minnie, volée elle aussi mais par un autre noir âpre au gain, pour en arriver à l’organisation de la course, seul moyen permettant de récupérer la voiture, pour peu que cette course soit gagnée par le cheval qui perd toujours. Négligeons pour simplifier le fait que la course soit parfois troublée par les entreprises d’un shérif plutôt véreux jaloux de Boon et amoureux d’une prostituée, Corrie, à laquelle le petit Lucius fait les yeux doux et qu’il s’acharne à faire revenir sur le chemin de la Vertu. (Bon, tout va bien ?). Avant de poursuivre, je dois vous dire que Faulkner adore jouer avec les noms. Dans « Le bruit et la fureur », c’était terriblement déconcertant. Ici, rien de dramatique. Il faut simplement accepter l’idée que parfois les gens portent le nom du patelin où ils habitent et que le cheval change régulièrement de nom, pour une raison qui m’échappe encore. Le plus souvent, il est Lightning, mais parfois Coppermine ou encore un autre nom je crois, mais désolé, je l’ai perdu dans la bagarre. Au fait, vous ai-je dit que Lightning avait selon Ned le caractère d’un mulet qu’il avait bien connu ? Car Ned sait quoi faire avec un mulet. Donc avec Lightning. Pas question d’imposer sa volonté à un mulet, même si c’est un cheval si je puis dire. Il est trop intelligent pour cela. Par exemple, ce cheval accepte de faire une course, mais surtout pas de la gagner. Ce qui l’amuse, le cheval, c’est de rester à côté du cheval adverse, légèrement en retrait. Alors évidemment, comment voulez-vous qu’il gagne ! Enfin sauf s’il a Ned dans sa ligne de mire dans la dernière longueur (j’insiste, seulement dans la dernière longueur sinon il le verrait trop tôt et quitterait la piste pour le rejoindre). Pour être franc, c’est un cheval qui fonctionne à la sardine. C’est rare me direz-vous, mais enfin celui-là oui. A la fin du livre, tout s’arrange : Minnie retrouve sa dent en or, Lightning perd une ultime course par défaut de sardine mais Ned avait tout prévu. Et puis la voiture rentre au garage. Corrie, la prostituée, entrera dans le monde de la Vertu aux côté de Ned, devenu son mari. Et le grand-père du grand- père préfèrera laisser de côté la correction pourtant bien mérité par Lucius pour l’amener plutôt à assumer ses actes, à vivre avec ses responsabilités. Les vertus de l’apprentissage plutôt que celles du fouet.

En gros c’est fini, vous pouvez reprendre votre souffle.

Je dis en gros car j’ai négligé de vous conter quelques péripéties, et surtout je ne vous ai pas dit où était l’essentiel de ce livre de lecture difficile je reconnais, avec parfois des dialogues peu clairs (en tous cas pour moi modeste mortel).

D’abord, il y a beaucoup d’humour. Il y en a partout. Je vous raconte à titre d’illustration le genre d’humour :

Un rusé du coin attend avec des mulets que les voitures de passage s’embourbent dans une mare. La boue, il connait bien, il la « cultive » en labourant la mare... Et la récolte a été bonne ! Il facture un dollar le service des mulets pour dégager les voitures. Ah non, deux, parce que tout augmente. Le conducteur de la voiture, Boon, discute les prix. L’année dernière, il avait payé deux dollars.

- Ah oui, lui dit le muletier, vous étiez deux. Aujourd’hui, vous voilà trois. Trois fois un qui double, cela fait 6 dollars. Pas vrai ?

Boon discute...

- Et peut être bien que mes prix à moi sont restés les mêmes. Et si je les payais pas ces 6 dollars ? Et si je vous payais rien du tout ?

- Vous êtes libres de faire ça aussi. Ces mulets ont eu une dure journée, mais j’crois ben qu’ils ont assez de force pour ramener vot’engin d’là doù ils l’ont sorti.

Boon, montrant l’enfant qui l’accompagne, dit :

- Mais bon Dieu ce p’tit gars, c’est encore qu’un enfant. Sûrement que pour un enfant vous...

- Ce sera moins dur pour lui de rentrer à Jefferson à pied, mais ce sera pas plus court.

Alors Boon, désignant son compagnon noir recouvert de boue :

- Bon, mais l’autre, regardez le donc. Quand il sera débarbouillé, il sera même pas blanc

Le muletier laisse ses regards se perdre dans le lointain puis tourne les yeux vers Boon :

- Mon gars, ces deux mulets, ils distinguent pas les couleurs.

Pas des histoires drôles à se taper sur la cuisse bien sûr. Non, des petites blagounettes, des situations cocasses, des personnages invraisemblables, le regard étonné de Lucius sur les choses qu’il entrevoit de la vie et de la Non Vertu, le combat perdu d’avance qu’il mène pour retrouver cette Vertu, les envolées de Faulkner qui, partant d’un petit détail, arrive à invoquer la constitution ou je ne sais quelle grande idée. Tiens, un petit extrait significatif du ton et des envolées :

Il n’y a pas de crime qu’un enfant de onze ans n’ait envisagé depuis longtemps. Sa seule innocence réside dans le fait qu’il n’est pas encore assez âgé pour en désirer les fruits, ce qui n’est pas une question d’innocence mais d’appétit ; son ignorance tient simplement à ce qu’il ne sait pas comment s’y prendre, ce qui n’est pas une question d’ignorance mais de taille.

Il y a aussi le Sud de Faulkner. Ce parfum nostalgique qu’il vous fait sentir au fil des pages, de cette époque à jamais révolue, pas si loin pourtant, de la défaite des sudistes puisque le grand-père parle de son propre grand-père... Un sud où les noirs avaient malgré tout leur place au sein de la famille d’une certaine façon, où les patrons blancs se sentaient responsables de ces âmes et à leur façon les protégeaient, un sud où on croisait de vieux sages de couleur imprégnés d’une affection rigoureuse pour les jeunes dont ils avaient la responsabilité, fussent-ils blanc. Un monde presque parfait même si terriblement paternaliste. On sent bien que pour Faulkner, c’était bien mieux avant que le Nord vienne fourrer son nez dans les affaires du sud.

Et puis ce combat Vertu Non-Vertu, reflet sans doute du combat perdu Sud contre Nord, reflet peut être aussi du combat interne chez Faulkner du bien puritain et du mal moderne, né de la déliquescence d’une société fondée sur l’esclavagisme.

Finalement, l’ami qui m’a conseillé ce livre n’était peut-être pas aussi malveillant que je le soupçonnais. Ces larrons sont attachants. Ils font des magouilles invraisemblables, mais on finit par bien les aimer.

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Date de sortie

Les larrons

  • France : 2014-03-13 - Poche (Français)

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